53 X V Ie L eçon. Des mâchoires,
inciimon), les tendons des portions mastoïdiennes
des deux côtés se recontrd* t et se confondent devant
Fos hyoïde en formant un a rc , dont la convexité est
dirigée en avant, de sorte qu’elles semblent plutôt
former ensemble un muscle digastrique, que chacune
d’elles avec la portion maxillaire de son côté.
Les deu,x secondes portions sont contiguës l’une à
1 autre, et tiennent à la convexité du tendon par des
fibres aponevrotiques qui se répandent en rayonnant
sur leur surface. Leur extrémité antérieure va gagner
l’arc du menton. Cette structure du digastrique
doit favoriser beaucoup son action pour abaisser la
mâchoire inférieure.
Dans les mammifères carnassiers il n’y a-jamais
qu’un seul ventre sans aponévrose moyenne et superficielle
, et son extrémité n’atteint pas l’are du
menton, mais s’attache à l’apophyse qui est à l’angle
postérieur de chaque branche, et s’étend un peu
au-delà de cet angle.
Dans les rongeurs , il se prolonge jusques derrière
i’arc du menton auquel il se fixe- On peut de
nouveau y reconnoître deux portions assez distinctes
par l’amincissement de sa partie moyenne, et
par l’aponévrose qui recouvre celle-ci.
Nous n avons pas trouvé de digastrique dans les
fourmiliers et les tatous ; il semble être remplacé,
dans ces animaux , par un sterno - maxillien ,
muscle , long et grêle, qui est fixé au sternum entre
les sîerno-hyoïdiens et mastoïdiens , de chaque
côté, s’étend sur les côtés et à l’extérieur du mylohyoïdien,
et s’attache en avant, à-peu-près au milieu
des branches de la mâchoire , à leur bord ina
férieur.
Le digastrique se retrouve dans les paresseux ,
mais il y présente une disposition qui doit le faire
agir dhme manière analogue au muscle précédent.
Sa portion maxillaire s’attache au bord inférieur
de l’arc du menton ; elle est jointe en arrière un
peu au-devant du bord posterieur, du mylo-hyoï-
dien , par l ’analogue du sterno-hyoïdien , dont il
se détache une très-petite languette qui va a 1 os
hyoïde.
Dans l’éléphant , 1e digastrique est à un seul ventre
, et s’attache en avant au bord postérieur de la
mâchoire, et en arriéré, a la partie laterale et exterieure
du condyle occipital, et au bord postérieur
de là plus grosse portion de l’os styloide.
Dans le cochon, il tient par un tendon très-fort
à l’extrémité de l’apophyse mastoïde 5 sa parti®
charnue ne va guere au-dela de 1 angle posterieui
de la mâchoire : elle est renforcée par une portion
qui vient du stylo-hyoïdien.
Dans les ruminans, il s’étend jusqu au milieu
de la longueur des branches de la mâchoire ; sa pai-
tie moyenne est recouverte dans le boeuf cn dessus
et sur son bord interne par une aponévrose qui
donne attache à un muscle quarré , dont les fibres
vont d’un digastrique à Vautre.