4 i 8 X X e Leçon. Estomac.
dans les environs du cardia.et *du pylore, d’autres
fois elle a plusieurs millimètres d’épaisseur dans
. toute l’étendue des parois de l’estomac. Entre elle
et la précédente on observe quelquefois une couche
glanduleuse de cryptes muqueux , qui est plus
ou moins épaisse. Enfin il y a des cas, comme
nous l ’avons déjà dit, où l’estomac ne peut plus
être distingué du reste du canal, ni par la structure
des parois, ni par leur dilatation.
Parmi les chondropiérygiens, les raies et les
squales ont le canal alimentaire, et l’estomac en
particulier ; parfaitement semblable pour l’essentiel;
seulement il est un peu plus alongé dans ceux-ci.
Sa figure est dans sa première portion, car on
peut en distinguer deux , celle d’un ovale alongé;
elle est beaucoup plus longue et plus large que la
seconde. L ’estomac se coude en arrière, pour former
celle-ci, qui est plus étroite que l’autre, et a
l’air d’une sorte de boyau. Les deux portions
communiquent entre elles par une petite ouverture
, qui ne doit permettre le passage , dans le
boyau stomacal, qu’aux alimens réduits en pâte.
Les membranes ont la même apparence que dans
l’oesophage, qui est large et court, et dont l’estomac
ne paroît être qu’un prolongement. L ’interne
est blanche, lisse, molle, et recouverte de mucosités.
Dans l’oesophage elle est plus sèche et a plus
de consistance. Elle n’a que.quelques plis longitudinaux
peu marqués , dans le boyau stomacal,
tandis qu’elle en forme de larges dans le sac qui
*v —- —"'’’le précède.
Airr. VII. Estomac des poissons. 4 ig
Les fibres de la musculeuse paroissent longitudinales
, pour la plupart ; elles sont nombreuses
dans les environs du pylore et à l’origine de l’estomac,
et peu marquées ailleurs. Ces fibres s e -
tendent en avant sur des parois de 1 oesophage ;
mais elles sont enveloppées, dans le commencement
de ce canal, par une couche épaisse de fibres
circulaires , qui forment une sorte de sphincter-
plus ou meins large. Cela a lieu dans tous les
poissons. Il y a un rebord circulaire,' au pylore,
qui fait saillie dans le canal intestinal. Cette description
faite sur l’estomac du squale roussette
( sq. canicula ou catulus ) ne se rapporte pas
tout-à-fait, pour l ’épaisseur des membranes, aux
autres espèces. Ainsi dans le squale lochiei
(sq. stellaris) l ’estomac est beaucoup plus musculeux
que dans plusieurs autres espèces. La membrane
musculeuse est forte et épaisse dans toute
l’étendue des deux portions ; les fibres en sont longitudinales.
La membrane internie forme des replis
larges et nombreux, dirigés en différens sens.
Entre ces deux membranes se trouve une couche
glanduleuse , grisâtre, épaisse de plusieurs millimètres,
qui n’est plus sensible dans la petite portion
de l’estomac.
Dans le squale nez les plis de la membrane interne
sont de deux sortes dans le sac stomacal ;
les uns parallèles et longitudinaux, les autres
transverses et perpendiculaires aux premiers.
Dans le squale scie la membrane interne forme
D d a