tides ; l’orifice de leur canal est placé ,à la base
du palais, un peu en arriéré de la canine. On n’y
a pas observé de papille.
Les parotides forment dans le chien et le chat
une sorte de croissant, dont la concavité embrasse
la conque de l ’oreille en dessous, et dont les cornes
se prolongent en arrière et en avant de cette
conque. Elles s’étendent inférieurement jusqu’à
la rencontre des maxillaires. La portion inférieure
est, dans le chien, distincte du reste de la masse,
et c’est a l ’endroit de sa réunion avec la supérieure
que viennent rayonner les petits canaux excréteurs
pour se réunir en un seul, qui perce la membrane
palatine vis-à-vis de la troisième molaire supérieure.
Les sub-linguales manquent dans le chat. Dans
le chien elles ne semblent être qu’un prolongement
des maxillaires.
Les molaires forment dans le chien une série,
non interrompue, qui s’étend vis-à-vis des dents
inférieures du même nom , depuis la première jusqu’à
la dernière j elles touchent immédiatement la
membrane du palais, et percent cette membrane
par une quantité de petits orifices. Dans le chat elles
forment une masse ovale serrée, située également
vis-à-vis des molaires inférieures.
Le chien a de plus une glande de même apparence
que la maxillaire, qui peut égaler la moitié
de sa masse, et quelquefois n’en fait pas le quart.
Celte glande est placée dans la fosse zygomatique ,
immédiatement sous l ’arcade de ce nom ; elle re?
inonte jusque sous le globe de l’oeil, et déborde un
peu cette arcade en bas. On en découvre l’extrémité
inférieure dès que l’on a enlevé le masséter. Son
canal, dont le diamètre est plus considérable que
celui des canaux de S tenon et de TJ^arton , descend
derrière l’os sus-maxillaire , et s’ouvre à l’extrémité
du bord alvéolaire de cet os.
Dans les rongeurs les glandes salivaires sont
plus, considérables que dans les carnassiers. Les pn-
rotides embrassent inférieurement, dans le lapin ,
la conque de l’oreille, et descendent jusqu’à la
rencontre des maxillaires ; leur portion inférieure
est grande et arrondie $ leur canal traverse le haut
du rtiasséter, et perce la membrane palatine vis-à-
vis la dernière molaire supérieure.
lues maxillaires sont arrondies ; l’orifice de leur
canal, placé sur le côté du frein de la langue, n’a
point de papille. Les sub-linguales sont minces et
alongées. Les molaires sont rapprochées en masse
vis-à-vis des dents du même nom.
Dans le sur-mulot les maxillaires sont plus
grandes que les parotides. Dans le paca, celles-ci
forment une masse très - épaisse, d’un tissu plus
serré, plus rouge, et composé de lobes plus petits
que cela n’a lieu ordinairement dans les herbivores.
Les soifs-maxillaires sont également très-grandes,
mais un peu moindres. Les sub - linguales sont
larges et applaties.
Le kangitroo - géant a un système salivaire
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