lante ; elle esbmême t.out-à-fait droite dans Voryctérope.
La courbure de l’arcade dans le sens horizontal
varie beaucoup dans les pachydermes. Le sanglier
ordinaire et le cochon-cerf ou babiroussa 1 ont
très-peu saillante ; elle l’est un peu plus dans le
tapir : on la voit sur-tout très prononcée dans le
sanglier d’Ethiopie et dans le tajaçu ; mais cette
disposition paroît tenir à une sorte de torsion de
l ’arcade sur elle-même.
Dans les ruminans et les solipèdes, cette courbures
est à-peu-près la mêrpe que dans les babiroussa
j elle paroît tenir aussi à sa grande largeur.
Tous les amphibies ont l’arcade aussi arquée en
dehors que les carnassiers $ mais les cétacés l’ont
droite et sans aucune espèce de courbure.
III. De la fosse temporale, des crêtes occipitales
et du muscle crotaphile.
A. Des fosses et des crêtes.
Les enfoncemens qui existent sur les parties latérales
du crâne, derrière les arcades zygomatiques,
se nommentf&s&és temporales.
Dans l ’homme , elles sont bornées supérieurement
par une ligne sémi-circulaire qui naît de
l ’angle orbitaire externe de l’os frontal, se marque
sur le bord inférieur du pariétal et se termine vers
l ’origine de l’apophyse mastoide. Ainsi cette fosse
comprend tout l’espace qui est . derrière l’os jugal
et
et l’apophyse zygomatique, c’est-à-dire r les portions
écailleuses du temporal, du sphénoïdq, et la
tubérosité postérieure de l’os sus-maxillaire. Son
étendue détermine la grandeur du muscle çrota-
phite , et par conséquent la force de mastication
de l’animal. , ; .
Aussi est-elle plus grande dans les carnassiers
que dans tous les autres ordres ;, ellç y ,occupe
toutes les parties latérales et postérieures du crâne $
elle y est même encore étendue par des arêtes saillantes,
plus ou moins avancées selon les espèces :
on les nomme crêtes frontales, pariétales et occipitales
, selon les os sur lesquels ces arêtes osseuses
sont situées.
Dans presque tous les singes les crêtes occipitales
sont très-prononcées ; et dans ceux qui ont le mu ■
seau alongé, celles des pariétaux sont déjà indiquées.
Dans plusieurs espèces , comme le magot,
le macaque, Yalouate, ces crêtes ne se touchent
pas ; elles sont confondues en une seule dans la
b onnet- chino is.
Tous les quadrupèdes carnassiers, sans exception
, ont la fosse temporale plus étendue que les
quadrumanes $ elle se confond avec la cavité des
orbites , ainsi que nous l’avons indiqué dans la huitième
leçon, page 82. Le zibeth , Vhyène et Yopo-
ssuin de Pirginie ont les crêtes les plus larges et
les plus saillantes.
Dans les rongeurs , les crêtes sont peu marquées.
Celle des pariétaux sont toujours très-éloignées
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