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176 LÉZAPDS lACERTIENS OU AUTOSAURES.
p u en acquérir la certitude en examinant un très - grand
nombre d'exemplaires du Lézard des murailles.
Les ouvertures externes des narines sont latérales, médiocres
, ovalaires , pratiquées chacune au bas et tout près
«.lu bord postérieur de la plaque naso-rostrale.
L'oeil est protégé par deux paupières dont une , l'inférieure,
est beaucoup plus développée que l'autre; et dans
quelque cas transparente , c'est-n-dire présentant au milieu
un disque formé d'une écaille exti'êmement mince , au travers
de laquelle l'animal doit certainement pouvoir discerner
Jes objets qui l'environnent.
L'oreille se manifeste au dehors par un orifice irrégulièrement
vertico-ovalaire , en dedans duquel on distingüela
membrane du tympan.
La tête , rarement très-déprimée, a la forme d'une pyramide
quadrangulaire , à sommet plus ou moins obtus,
I>cs membres, dont la longueur varie , souvent même
chez des sujets appartenant à la même espèce , se terminent
chacun par cinq doigts inégaux subcylindriques ou trèsfaiblement
comprimés offrant un léger renflement à chaque
articulation. Parmi ceux de devant, le pouce est le plus
court ; après lui vient le cinquième , puis le deuxième , ensuite
le troisième et le quatrième , qui sont à peu près de
même longueur. Les quatre premiers doigts des pieds sont
régulièrement étagés ; le cinquième étendu en avant ne
<lépasse pas le deuxième. Les ongles sont courts , mais assez
crochus et acérés.
La queue , plus souvent cyclotétragone que parfaitement
arrondie, est deux , trois et même quatre fois plus longue
que le reste de l'animal.
La face supérieure de la tête des Lézards forme une sorte
d e bouclier osseux qui s'étend jusque sur les yeux, et que
4«vêtent des plaques cornées au nombre de seize ou dix-sept :
«ne rostrale, deux naso-rostrales, une inter-naso-rostrale,
deux fronto-naso-rostra'es , une frontale, deux palpébrales,
^ t é r i e u r e s , deux palpébrales postérieures de chaque côté,
COELODONTES LÉIODACTYLES. G. LEZAhD. lyj
deux pariétales, une inter-pariétale et le plus ordinairement
une occipitale. Ces différentes plaques céphaliques , à l'exception
de la dernière, présentent, à quelques légères modifications
près , la même forma, la même grandeur relative et
par conséquent les mêmes connexions dans toutes les espèces.
La rostrale, généralement plus étendue dans le sens
transversal que dans le sens médian du museau, présente
cinq côtés , deux petits latéralement , un grand en bas et
deux moyens en haut , ces deux derniers formant un angle
obtus qui touche par son sommet à la suture des deux nasorostrales,
entre lesquelles il s'avance quelquefois pour se
souder avec l'iuter-naso-rostrale , qui , elle-même, placée le
plus ordinairement au devant des frouto-naso-rostra!es ,
les écarte aussi parfois pour se juettre en rapport avec la frontale.
Il est bon de remarquer que les différences offertes par
ces plaques dans leurs connexions , ne sont pas spécifiques ,
car on les observe chez des sujets bien évidemment de
même espèce. L'inter-naso-rostrale, bien qu'affectant toujour s
unefigure en losange, a cinq à huit côtés. Les naso-rostrales,
dont û n'y a qu'une seule de chaque coté, sont petites, triangulau
es, rabattues en partie sur les régions fi-énales. Les
fronto-naso-rostrales oblongues , pentagones ou hexagones,
approchent cependant plus ou moins de la forme triangulaire
La frontale est allongée, hexagone et faiblement rétrécie en
arnere. On compte cinq , six et même sept pans à chacune
des ironto-pariétales qui néanmoins ressemblent assez à des
plaques trigones. Quadrangulaire ou pentagone, courte ou
oblongue , l'in ter-pariétale se montre accidentellement partagée
en deux dans le sens transversal de la tête , obser^•ation
qui a été également faite à l'égard de la plaque occipitale
qui peut être ou très-grande ou fort pet i te, ou bien même
ne pas exister du tout, cas qui est fort rare et toujours accidentel.
Les pariétales sont les plus grandes de toutes
les plaques du bouclier sus-cranien qu'elles terminent en
arriéré, ayant toujours entre elles l'intei-pariétale, à la suite
RErriLES, v.
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