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 gones,  dilatées  transversalement.  Une  dizaine  de  séries  d'écaillés  
 sous  chaque  cuisse.  Sous  la  jambe  ,  deux  séries  de  scutellcs,  au  
 nombre  de  six  pour  l'externe,  dont  les  deux  premières  couvrent  
 a  elles  seules  une  grande  partie  de  la  face  inférieure  de  la  jambe.  
 Talon  hérissé  de  tubercules.  Plaques  ventrales  au  nombre  de  dix,  
 dans  les  rangées  transversales  les  plus  nombreuses.  Ecailles  caudales  
 supérieures  quadrilatères,  oblongues,  carénées.  
 SYNONYMIE.  Lacerta  major  cinereus  macuUtus.  Sloane.  Voy.  To  
 the  Isl.  mad.  Barbad.  etc.  tom.  2,  pag.  333,  tab.  273,  fig.  3.  "  
 Le  gros  Lézard  moucheté  à  queue  fourchue.  Edw.  Hist,  natur.  
 Ois.  tom.  4,  tab.  208.  
 DESCRIPTION.  
 FORMES.  Le  bout  de  la  mâchoire  supérieure  de  l'Améiva  de  
 Sloane  est  armé  de  dix  petites  dents  pointues  ,  u n  peu  arquées.  
 Chacun  de  ses  côtés  en  porte  vingt  à  vingt-quatre  ,  ayant  toutes  
 leur  sommet  divisé  en  trois  pointes.  Les  dents  maxillaires  inférieures  
 sont  au  nombre  de  vingt-huit  à  droite  comme  à  gauche,  et  
 de  même  forme  que  leurs  correspondantes  de  la  mâchoire  supérieure, 
   à  l'exception  des  cinq  ou  six  premières  qui  ressemblent  
 assez  aux  dents  intermaxillaires.  On  voit  simplement  deux  petits  
 renflements  aux  endroits où  seraient  implantées les  dents  palatines  
 si  cette  espèce  en  possédait.  La  région  papilleuse  de  la  langue  ,  à  
 l'endroit  où  elle  se  termine  en  arrière,  offre u n  bord  arrondi.  Les  
 narines,  de  même  que chez  l'Améiva  commun,  présentent une  ouverture  
 ovale,  oblique,  pratiquée  dans  l'articulation  des  plaques  
 naso-rostrale et naso-frénale.  La surface sus-oculaire  ou  palpébrale  
 est  recouverte par  cinq  plaques,  dont  la dernière  est  extrêmement  
 p e t i t e ;  des  granules  bordent  la  troisième  en  dehors,  la  quatrième  
 des  deux  côtés,  et  la  cinquième  à  droite,  à gauche  et  en  arrière  
 ,  où  elles  sont  même  en  assez  grand  nombre.  La  tempe  est  
 entièrement  granuleuse,  excepté  à  son  bord  supérieur,  qui  porte  
 une  série  longitudinale  de  plusieurs  petites  plaques  anguleuses  
 oblongues.  La  rangée  des  labiales  inférieures  est  séparée  de  la  
 rangée  des  sous-maxillaires  par  des  granules,  dans  toute  son  
 étendue.  La  mâchoire  inférieure  , sur  ses  côtés,  tout  à  fait  en  arriére  
 ,  au  lieu  d'être  garnie  de  quelques  grandes  plaques  semblables  
 à  celles  qui  la  revêtent  en  dessous,  en  offre  un  très-grand  
 nombi'e  de  petites.  Le pli  collaire  qui  se  trouve  en  avant  de  la  poi- 
 PLÉODONTES  STRONGYLURES.  G.  AMIÎIVA.  3.  î OQ  
 trine est très-marqué  et  recouvert  presque  en  entier d'écaillés  hexagones, 
   lisses,  un  peu  convexes,  moins  petites  que  toutes  celles  
 de  la  région  gulaire  ;  car,  sous  le  cou  et  sous  la  tête,  partout  
 ailleurs  que  sur  ce  pli,  on  remarque  des  écailles  rhomboïdales  
 granuleuses,  très-fines,  égales  entre  elles.  
 La  ligne  médio-longitudinale  du  dessus  du  bras  porte  une  seule  
 série  composée  d'une  huitaine  d'écaillés  assez  grandes,  comparativement  
 aux  autres  écailles  supéro-brachiales,  qui  ont  l'aspect  
 de  granules  rhomboïdaux,  excepté  en  remontant  vers  l'épaule,  
 où  il  en  existe  quelques-unes  presque  aussi  dilatées  que  celles  de  
 la  série  médiane  ,  à  droite  et  à  gauche  de  laquelle  on  en  voit  cependant  
 aussi  quelquefois  plusieurs  d'un  diamètre  moins  petit  qne  
 sur  les  bords  du  bras.  Une  rangée  de  cinq  ou  six  plaques  ti  ès-imbriquées, 
   considérablement  dilatées  en  travers,  couvre,  dans  
 une  certaine  partie  de  sa  largeur,  la  face  externe  de  l'avant-bras,  
 en  commençant  un  peu  au-dessous  de  son  extrémité  supérieure  ,  
 et  se terminant  sur  la  main.  Sous  le  coude,  il  y  a  une  petite  série  
 longitudinale  de  cinq  ou  six  scutelles  assez  grandes,  dilatées  en  
 travers.  Le  bord  externe  de  la  région  fémorale  inférieure  est  
 garni  d'une  série  composée  d'au  moins  dix  grandes  scutelles  hexagones  
 ,  très-élargies  ,  et  fort  imbriquées  ;  puis  en  dedans  de  cellelà  
 s'en  montrent  deux  autres  formées  également  de  scutelles  
 hexagones,  mais  d'une  longueur  égale  à  leur  largeur;  après  quoi  
 les écailles  du  dessous  de  la  cuisse  diminuent  brusquement  de  diamètre, 
   d'où  il  suit  que  toutes  celles  qui  avoisinent  les  pores  fémoraux  
 sont  excessivement  petites.  
 Deux  seules rangées  longitudinales  de  grandes  plaques  convrfMit  
 la  face  inférieure  de  la  jambe  ; la  première  plaque  de  l'une  de  ces  
 deux  rangées,  l'externe,  est  assez  grande  ; la  seconde  l'est  excesiivement  
 ; la  troisième  a  autant  de largeur  que  les  deux  précédentes,  
 mais  est  de  deux  tiers  plus  courte  ;  les  plaques  appartenant  à  la  
 seconde  rangée  sont  au  nombre  de  trois  à  quatre  ,  et  leur  grandeur  
 est  de  moitié  moindre  que  celles  qui  constituent  la  rangée  
 externe.  
 Au  dessus  d u  talon  et  u n  peu  en  dehors,  se  trouve  un  groupe  
 composé  d'une  vingtaine  de  petits  tubercules  squameux,  coniques, 
   très-pointus,  et  tous  à  peu  près  de  même  hauteur.  
 La  région  préanale  est  protégée  par  des  plaques  aplaties  assez  
 semblables,  quant  à  la  forme  ,  au  nombre  et  à  la  disposition  ,  à  
 celles  de  l'Améiva  commun.  Le  dessous  de  chaque  cuisse  présente  
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