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6 9 8 LÉZARDS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS MPIDOSAURES.
pourvus de dents ptéi-ygoïdicnnes qui en offrent le plus
grand nombre : ces dents sont courtes , droites, coniques
iortcs, s.mples, garnissant sur une ou deux séries la por'
tion des os plérygoïdiens qui s'avance en longue lame
étroite et pointue le long du bord interne des palatins Ces
os, ainsi que les ptérygoïdiens, forment les bords d'une
large rainure à extrémité antérieure évasée semi-circulaircment,
dont se trouve creusé le plafond de la bouche dans
la seconde moitié de sa longueur. Les narines des Plestiodontes
s'ouvrent, l'une à droite, l'autre à gauche du bout
du museau, au centre ou à peu près au centre de la plaque
nasale, laquelle est circonscrite par la rostrale, la supéronasale,
la fréno-nasale, ou la première frênaie, quand
cette dernière n'existe pas, et par la première et quelquefois
aussi par la seconde labiale supérieure. Chez la plupart
des espèces de ce groupe sous-génerique , les plaques qui
revetent les régions temporales étant tout à fait osseuses
elles continuent réellement de chaque côté la voûte du'
crâne. Toutes les pièces composant l'enveloppe squameuse
de ces Scincoïdiens sont parfaitement lisses Leurs
dents maxillaires, leur langue, leurs pattes et leur queue
ressemblent à celles des espèces des sous - genres i?«-
J?ieces et Euprepes. Tous portent sur le bord de leur opercule
anal deux très-grandes squames, dont une, celle du
côte droi t , a sa marge latérale interne recouverte par la
marge correspondante de celle du côté gauche. On n'en
connaît pas encore dont la paupière inférieure soit transparente.
11 n'en est non plus aucune qui manque de plaque
inter-parietale, ou bien dont la fronto-pariétale ou la parietale
soit simple. Comme la forme et la disposition des
plaques qui protègent la face supérieure de la tête sont
exactement les mêmes dans toutes les espèces , nous allons les
faire connaître de suite, afin de n'avoir plus à y revenir
dans chacune des descriptions qui vont suivre. La plaque
rostrale a la forme d'un triangle équilatéral; les supéronasales,
au lieu d'être fort étroites ou presque linéaires,
SAUROPHTHAUIES. G. GONGYLE. S.-G. PTESTIODONTE. 699
comme chez les Eumèccs et les Euprèpes, sont rhomboïdalcs,
contiguës ; Tinter - nasale est hexagone, dilatée
transversalement; les fronto-nasales sont soudées entre
elles et offrent cinq côtés à peu près égaux ; la frontale,
hexagone, nne fois aussi longue que large, est à peine rétrécie
en arrière ; les fronto-pariétales ont la même forme
et la même grandeur que les fronto-nasales ; l'inter-pariétale
, un peu plus petite que ces dernières, présente un
angle obtus , court en avant, et un long angle aigu en
arrière ; les fronto-pariétales, par la forme, ressemblent aux
fronto-nasales, mais elles ont une grandeur double de la
leur. Tantôt il y a une plaque fréno-nasale, tantôt il n'en
existe pas ; la première frênaie est pentagone ou carrée ,
mais toujours plus haute que longue ; la seconde frênaie
au contraire a plus d'étendue dans le sens de la longueur de
la tête que dans son diamètre vertical ; le nombre de ses
côtés est de cinq généralement ; les deux fréno-orbitaires ,
quadrilatères oblongues, sont placées sur une ligne oblique
, à la suite l'une de l'autre ; la seconde est moins grande
que la pi'emière. Les paupières sont toutes deux bordées de
petites squames carrées ; l'inférieure en offre une rangée
longitudinale de grandes, et le reste de la surface est revêtu
de petites écailles juxta-posées. Les doigts sont inégaux :
aux mains, les trois premiers sont assez régulièrement
étages ; le quatrième offre la même longueur que le précédent
; le cinquième est plus court que le second ; les quatre
premiers doigts des pieds vont en augmentant de longueur,
et le dernier est un peu moins étendu ou aussi étendu que
le second. Les scutelles sous - digitales sont lisses. La face
inférieure de la queue est revêtue de grandes lamelles hexagones
élargies, analogues à celles qu'on observe sous le
corps de la plupart des serpents.
Ce sous-genre des Plestiodontes comprend une partie
des Euprepis de Wagler, et correspond au groupe appelé
du même nom par Cocteau.
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