022 LÉZARDS SCINCOÏDIENS
mement courtes, ce qui donne à l'oeil i'npparence de
celui des Serpents ; 3" les rjpMophthalmes , qui ont
les yeux tout à fait cachés; mais l'auteur n'avait pu
jusqu'ici rapporter aucune espèce à cette troisième
tribu, cju'il n'avait établie que par prévision.
La première tribu, celle des Saurophthalmes, comprend
les genres qui ont : 1° un tympan distinct ou
un canal auditif externe comme Íes Lézards ; il les
nomme Saurotites ; ceux qui n'auraient pas cette
portion visible, comme cela a lieu dans les Serpents,
seraient des Ophiotites ; mais l'auteur annonçait qu'il
n'en avait pas encore observé.
Parmi Jes Saurotites, il est des genres qui ont les
pattes ouïes doigts complets; ceux-ci sont dits Téléodactjles.
Ils ne constituent qu'un seul grand genre,
celui des Scinques proprement dits, lequel se trouve
subdivisé par l'auteur en treize séries ou sous-genres ,
de la manière suivante. D'abord par la surface de la
langue, qui tantôt est couverte de papilles, toutes
lamellées ou écailleuses : il les nomme Lépidoglosses,
tandis qu'il appelle Diploglosses ceux chez lesquels
cette surface est en partie composée de papilles en
champignons et d'autres de forme lamelleuse ; il n'y a
dans ce cas qu'un seul genre , celui qui a été établi par
M. Wiegmann sous ce même nom de Diploglossus. Les
Lépidoglosses sont ensuite partagés d'après la forme
de leur museau, qui est tantôt en coin, ce qui les a
fait nommer Sphénopsides, et il n'y rapporte que les
deux sous-genres Scincus de Fitzinger, qui est celui
des boutiques , et le Sphénops de Wagler, qui diffèrent
entre eux par la forme et l'inégalité des doigts. Les
Conopsides , ou ceux qui ont le museau conique , ont
tantôt les écailles du dos lisses ou sans lignes saillantes ;
OV SAURIENS LÉPIDOSAURES. 52 3
on les nommerait AteuchoUpides. C'est la division la
plus nombreuse, car elle comprendrait des séries au
nombre de sept, ou sept sous-genres, subdivisés :
1" en Omolépides, ou à écailles dorsales planes, et
en Strigolépides, qui les ont striées. Parmi les
Omolépides, il en est qui n'ont pas de dents au palais;
il les nomme Anoplophores ; et d'autres qui en ont,
ce sont les Oplophores. Lés uns et les autres se partagent
suivant la disposition de leur paupière inférieure,
qui tantôt offre un disque transparent , les Hjalahlépharides
, et qui tantôt est, comme à l'ordinaire ,
revêtue de petites squames , les Scléroblépharides :
tels sont les sous-genres JMiqua, Keneux, Euprepis,
liachites, Psammites , Heremites , et Arnés.
Les Conopsides à écailles dorsales pointues, que
Cocteau nomme Siluholépides , tantôt carénées comme
l e g e n r e appelé à tort T/'opziioia«™ de Boié ( 7>opidophorus.
Nobis ), tantôt rugueuses comme celui
du Trachysaiirus de Gray.
Les Saurotites à pattes imparfaites , soit en totalité,
soit par le nombre des doigts, qu'il nomme Atéléodactyles,
ont en effet tantôt les doigts aux quatre
pattes, mais eu nombre différent devant et derrière ;
tels sont les deux sous-genres des Hétérodactyles ,
nommés Heteropus et Cliampsodactjlus ; tantôt, au
contraire, comme dans les Omodactyles , le nombre
des doigts est le même à chaque patte, savoir : de
quatre dans le Tetradactylus de Péron , ou Pcrómeles
de Wagler, et de trois seulement dans les genres
Tridactylus et Zygnis é^Oken.
La seconde tribu des Ophiophthalmes , ou les Scincoïdes
qui ont les paupières très-courtes et non mobiles,
se divise à peu près delà même manière que
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