[ 20 LEZARDS LACERTIENS OU AUTOSAURES.
1. LE GNÊMIDOPHORE IIUMN. Cnemidoplwrus murinus. Nobis.
Caractèkes. Ouvertures des narines pratiquées dans la plaque
naso-rostrale et dans la naso-frénale. Pas de scutelles sur la face
supérieure du haut du bras. Dix-huit séries longitudinales de
plaques ventrales.
Synonì-.mie. Lacerta coerulea ex albo maculata , ex Java. Séb.
torn. 2 , pag. m , tab. io5 , fig. 2.
Laceria coerulescens ex albo maculala, ^QÌn. Quadrup. disposit.
pag. 107.
Seps murinus. Laur. Synops. Rept. pag. 63, n° ii3.
Lucerla Ameiva. Daud. Hist. Rept. tom. 3 , pag. 98.
L'Améwa le plus connu. Guv. Règne Ani m. (1'" édition), tom. 2,
pag. 27. Exclus. Synon. Lac. Ameiva. Gm. (Spec. ? ) ; l'Ameiva
Lacep. ( Spec. ? ) , tab. 202 , Edw. Hist. nat. Ois. (Cnem. lemniscatus);
fig. 3, tab. 2j3,tom. 2. Sloane, voy. to Isl. (Ameiva
Sloani ).
Tejus Çyaneus Var. y. Meir. Tent. Syst. Amph. pag. 62.
DESCRIPTION.
Formes. Les narines sont ovales, pratiquées chacune dans la
plaque naso-rostrale et dans la naso-frénale. 11 y a six paires de
plaques autour de chaque lèvre ; celles de ces plaques qui appartiennent
à la troisième paire, en haut comme en bas , sont beaucoup
plus grandes que les autres. Les dernières sont au contraire
fort petites. La rangée des plaques sous-maxillaires est soudée,
dans toute sa longueur, à celle des labiales inférieures. Ghaque
région palpébrale ou sus-orbitaire porte quatre plaques formant
u n disque ovale, rétréci antérieurement, lequel se trouve bordé
en arrière et en avant par deux rangs de granules squameux
assez fins. Les bords de la paupière inféi'ieure sont granuleux ,
tandis que sa région centrale est revêtue de petites plaques quadrilatères
plus hautes que larges. La tempe offre des écailles
hexagones plates , ou très-faiblement convexes , juxta-posées ,
fort petites au milieu , mais plus grandes le long de ses quatre
bords. Les écailles qui garnissent la gorge sont ovales, bombées,
médiocremeut grandes, diminuant de diamètre en s'avançant
PIiÉODONTES STRONGYLUKES. G. CNÉMIDOPHORE. I. lay
entre les branches sous-maxillaires. Les e'cailles du dessous du
cou sont presque circulaires, renflées et très-distinctement plus
petites que les grandes de la région gulaire. Le pli antéro pectoral
, excepté près de son bord , offre sur toute son étendue des
écailles aplaties, lisses, irrégulièrement anguleuses, inégales,
d'un diamètre plus grand que les squames gulaires. Il n'existe
aucune scutelle parmi les petites écailles rhomboïdales, à peine
imbriquées, lisses, qui garnissent le dessus de la partie supérieure
de l'avant-bras. Mais on en voit douze , au moins , très-dilatées en
travers , constituer sur le dessus de l'avant-bras, près de son
bord interne , une série qui s'élargit davantage à mesure qu'elle
s'avance vers la main. Le dessous du cou est dépourvu de scutelles.
On compte neuf séries d'écaillés hexagones, imbriquées,
sous chaque cuisse; celles de la première série ou de la plus ex.
terne sont petites; celles de la seconde sont fort grandes et trèsdilatées
transversalement ; celles de la troisième et des suivantes
le sont successivement moins. La face inférieure de la jambe
porte trois séries de scutelles hexagones; celles de la série externe,
très-élargies, sont au nombre de sept ou huit, parmi lesquelles
la seconde et la troisième couvrent à elles deux une aussi grande
surface que les cinq ou six autres. Les scutelles des deux autres
séries sont d'un petit diamètre et à peine plus longues. La région
préanale est recouverte de squames pl.ites, anguleuses, lisses,
imbriquées, grandes au centre, plus petites sur les bords, et
toutes disposées de manière à former trois rangées transversales
plus ou moins régulières. L'éperon que l'individu maie porte de
chaque côté du cloaque est une écaille ayant un de ses angles
prolongé en pointe conique, aiguë. On compte une trentaine de
pores fémoraux très-serrés les uns contre les autres, percés chacun
au centre d'une rosace composée de quatre écailles, dont une à
elle seule est aussi grande que les trois autres. Les écailles du
dessus de la queue représentent des carrés longs surmontés d'une
carène qui les coupe longitudinalement en deux parties inégales.
Il y a trente-deux rangées transversales de plaques ventrales,
formant au plus dix séries longitudinales.
Coloration. Une teinte ardoisée plus ou moins bleuâtre , parfois
lavée d'olivâtre , règne sur presque toutes les parties supérieures
du corps. Les côtés du cou, les flancs et le dessus des
cuisses sont semés de points blancs ayant un certain reflet bleu.
La gorge et la région collaire inférieure sont brunâtres. Le des-
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