1 20 LEZAUDS LACERTIENS OU AUTOSAURES.
gones égales, dilatées transversalement. Bord postérieur de la région
humérale revêtu de trois ou quatre rangs de scutelles hexagones
, imbriquées. Dessous du coude présentant quelques petites
scutelles subrhomboïdales. Six séries d'écaillés sous les cuisses.
Dessous de la jambe offrant deux séries de scutelles, dont les deux
premières de l'externe couvrent à elles seules une grande partie
de cette région. Pas de tubercules coniques au talon. Plaques
ventrales, au nombre de huit dans les i-angées les plus nombreuses.
Écailles caudales supérieures, rhomboïdales, dépourvues
de carènes.
SraoNïJiiE?
DESCRIPTION. ;
FORMES. Cette espèce se distingue, à la première vue, de toutes
ses congénères, par son écaillure caudale dont les pièces supérieures
sont toutes rhomboïdales et lisses, au lieu d'offrir la forme
d'un carré long et une carène médiane bien prononcée. Les
écailles du dos sont aussi proportionnellement moins petites que
chez aucune des espèces d'Améivas connus ; elles sont, ainsi que
celles des flancs , du dessus et des côtés du cou, juxta-posées , distinctement
circulaires et légèrement bombées. La plaque nasorostrale
est la seule qui soit entamée par l'ouverture externe de
la narine que la naso-frénale limite en arrière par une marge
oblique. La région papilleuse de la langue se termine en arrière
par un bord formant un angle aigu, fortement arrondi à son
sommet. Un renflement tient lieu de dents, de chaque côté de
l'échancrure du palais. La tempe ofTx-e des petite plaques à son
bord antérieur, et des granules sur le reste de sa surface ;
mais ces granules sont moins fins sur les trois autres bords
que vers le centre de cette région temporale. Les écailles qui révêtent
l'entre-deux des branches sous-maxillaires sont un peu
plus petites que celles de la région gulaire ; sous le cou proprement
dit, les écailles sont très-fines, plus fines même qu'entre les
branches sous-maxillaires, excepté cependant sur une certaine
étendue du pli antéro-pectoral, où l'on en voit dont le diamètre
est plus grand que sur la région gulaire ; de plus , elles se montrent
peu imbriquées. Sept grandes scutelles hexagones, très-dilatées
en travers, toutes développées à peu près également, à
l'exception des deux denjieres qui le sont moins, garnissent le
PLÉODONTES STRONGYX-URES. G. AMÉIVA. G . 131
dessus du haut du bras dans toute son étendue longitudinale ,
mais seulement sur la moitié postérieure de sa largeur. Il y a
huit ou neuf scutelles encore plus grandes mais de même forme,
qui couvrent, dans toute sa longueur, le dessus de l'avantbras
, dont le bord antérieur est garni de sept ou huit squames
rhomboïdales très-distinctement imbriquées. D'autres squames
rhomboïdales, lisses , assez grandes , revêtent le derrière de la
partie supérieure du bras, au lieu de granules comme chez
la plupart des autres Améivas. Sous le coude il existe aussi
quelques squames rhomboïdales. La face inférieure de la
cuisse présente cinq séries d'écaillés hexagones, lisses, imbriquées,
diminuant de grandeur en allant du bord extenie
au bord interne du membre. On voit sous la jambe deux
séries de scutelles absolument semblables pour le nombre et
pour la forme à celle de l'Améiva de Sloane. Les talons sont dépourvus
d'écaillés coniques. La région préanale est presque entièrement
couverte par trois grandes écailles, environnées de
fort petites squamelles. Une quinzaine de pores fémoraux ouverts
chacun au centre d'mie rosace formée de trois écailles, une
grande et deux petites, constituent une série qui s'étend depuis
l'aine jusqu'au jarret.
COLORATION. Les côtés antérieurs de la tête sont nuancés de noir
et de blanc sale. Sa face supérieure, en avant, présente une
teinte brune; mais en arrière elle est noire, ainsi que les tempes.
Un noir intense règne sur les parties supérieures et latérales du
cou , sur le dos, sur les flancs et les membres. Neuf raies parallèles
, d'im blanc pur, bien nettement marquées à une égale
distance les unes des autres parcourent le dessus du corps dans
le sens de sa longueur. L'une de ces neuf raies occupe la région
rachidienne ; elle offre cela de particulier, qu'elle est double
dans la portion moyenne de son étendue; les huit autres sont latérales
: la première de chaqixe côté , prend naissance sur la région
palpébrale et va se perdre en droite ligne sur la queue ; la
seconde commence sur le sourcil et va également se terminer sur
la queue ; la troisième naît sous l'oeil et va mourir daus l'aine ,
de même que la quatrième dont l'origine se trouve sous l'oreille.
On voit quelques lignes blanches serpenter sur le dessus du bras,
et des linéoles entremêlées de petites taches de la même couleur
former un dessin vermiculiforme sur la face supérieure des pattes
de deiTièrQ. Un ruba» blanc se déroule sur la partie postérieure
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