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l 4 ' 8 LKZAEDS LACERTIENS OU AUTOSATIRES.
do» d'âne. Les regions susoculaires sont protégées par trois
ou quatre plaques formant un disque ovale, fort étroit,
pointu en avant, et le long du bord externe duquel se.
montre une rangée de granules squameux. La peau du
dessous du cou ne présente qu'un seul pli transversal revêtu
d'écaillés rhomboïdales, imbriquées et fortement carénées,
à quelques-unes desquelles il arrive parfois de
f o r n i i f , en s'avançant en dehors du pli, une sorte de dentelure
en scie. Les yeux , les oreilles sont les mêmes que dans
les quatre genres précédents. Chacune des quatre pattes se
termine par cinq doigts , ayant la même forme et les mêmes
proportions relatives que chez les Améivas et les Cnémidophores,
Ce qui caractérise plus particulièrement les Centropyx,
c'est leur écaillure qui, sur le dessus du cou , sur le dos, sur
les membres, la poitrine et le ventre, se compose de pièces
en losanges , ayant leurs angles plus ou moins arrondis,
imbriquées, et surmontées de carènes qui constituent le plus
souvent des lignes longitudinales. En général les écailles des
flancs sont beaucoup plus petites que celles du dos. Le dessous
des bras , le derrière des pattes postérieures en offrent
q u i , si elles ne sont pas granuleuses, en ont au moins l'apparence.
Une série de pores règne sur toute l'étendue de la face
interne de la cuisse. Les verticilles qui entourent la queue
se composent d'écaillés semblables à celles du dos.
Les individus mâles portent de chaque côté de l'anus
deux très-forts éperons squameux, rappelant un peu par
leur forme, les ergots de certains petits Gallinacés.
Ce genre établi par Spix sous le nom Kentropyx que Fit'
zinger sans motif réel a changé en celui de Pseudo-Améii>a,
et que Wagler a remplacé par la dénomination de Tracliygaster
, renferme deux espèces dont nous avons cherché
à exprimer les principales dilTérences caractéristiques dans
le tableau synoptique suivant.
PlÉODONTES STRONGYLtîRES. G. CENTROPYX. I. ' 4 9
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE CENTROPYX.
/ ' q u a r a n t e - e t - u n e . . . I C. ÉPERONNÉ.
Séries d'écaillcs dorsales au nombr e de ^
\ d i x - s e p t à vingt-cinq. 2. C. STRIE.
1. LE CENTROPYX ÉPERONNÉ. Ceniropj-x calcaratus. Wagler.
CARACTÈRES. Quarante-et-une séries decailles dorsales écailles
d u pli sous-collaire n'en dépassant pas le bord libre-
SYNONYMIE. Keniropj-x calcaratus. Spix. spec. nov. Lacert. bras,
pag. 2 1, tab. 22, fig. 2.
Pseudo-Jmeim calcaraia. Eitzing. Verzeich, der zoologisch.
mus. zu Wi e n , pag. 5i.
Ceniropjx calcaratus. Guer. Iconog. règn. anim. Cuv. Rept.
tab. 4 , fig- 3.
Trachygaster calcaratus. Wagl. Syst. amph. pag. i4i.
Spurred Centropj-x. Gray, Synops. Rept. in Griffith's anim.
Idngd. tom. g , pag. 3i.
Trachrgaster calcaratus. Schinz, Naturgesch. und Abbild, rept.
pag. 97, tab. 36, fig. 2.
Centropj-x calcaratus. Wiegm. Herpet. mexican, part, I,
pag- 9-
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce se distingue de suite de la suivante , en ce
que les cinq dernières plaques céphaliqùes occupent une plus
grande surface sur la partie postérieure du crâne, et en ce que
les écailles dorsales sont beaucoup plus petites et par conséquent
beaucoup plus nombreuses. La région crânienne est légèrement
excavée etle vertex un peu creusé engout t ière.Les plaques frontopariétales
sont pentagones, inéquilatérales ; les pariétales, l'inter-
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