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l 8 o LÉZARDS LACERTIENS OV ATJTOSAURES.
uoncée que les autres , c'est celle qui s'étend de l'épaule à
l'oreille , sur le bord postérieur de laquelle la peau forme
très-souvent une sorte de bourrelet. Pxesque toutes les espèces
de Lézards laissent voir en travers de la gorge, environ
au niveau des oreilles, une ou deux séries d'écaillés
plus petites que les autres, et placées au fond d'un léger
enfoncement, qu'on nomme le sillon gulaire. Sous le cou,
immédiatement au devant du thorax, il existe un repli de
la peau rabattu en an-ière, dont le dessous est garni de fort
petites écailles ou de granules très-fins , tandis qu'en dessus
il porte des lamelles fort minces plus ou moins développées,
disposées sur une seule rangée constituant ce que l'on désigne
par le nom de collier, inférieur ou sous-collaire. Les
écailles qui précèdent ce collier, tant sur la région inférieure
du cou que sur la gorge, sont généralement petites, plates,
lisses et imbriquées.
Tous les Lézards ont la face inférieure du tronc entièrement
revêtue de plaques ou de lames minces; sur la poitrine,
elles sont parfaitement lisses , distinctement imbriquées et
disposées par rangées transversales dans chacune desquelles
le nombre diminue gi-aduellement de devant en arrière , de
telle sorte que l'ensemble de ces lames pectorales représente
à peu près une figure triangulaire ; celles de la région abdominale,
excessivement peu ou point entuilées, la plupart
quadrilatères, constituent des séries longitudinales régulières,
parallèles, au nombre de six à quatorze dont les extrémités
antérieures des deux médianes , très-souvent plus
étroites que les autres, s'écartent de manière à enclaver une
portion du triangle pectoral que nous avons mentionné
tout à l'heure.
Yoici ce qu'on remarque quant à l'écaillure des parties
supérieures et latérales du tronc : tantôt les pièces qui la
composent, sur le dos comme sur les flancs, sont rhomboïdales,
carénées et très-imbriquées ; tantôt celles d'entre
elles qui garnissent la région dorsale sont hexagones oblongues
, étroites, en dos d'âne et juxtaposées , au lieu que sur
COELODONTES LEIODACTILES. G. LEZARD, i 8 i
les flancs on en voit de plates, imbriquées , présentant une
forme rhomboïdo-ovalaire ; tantôt enfin , en dessus et latéralement
, le corps est couvert d'écaillés circulaires, ordinairement
très-petites , disposées en pavé et dont la surface
est plate , ou plus ou moins renflée. En général l'écaillure
cervicale est la même que la dorsale.
Le devant des bras et des cuisses , ainsi que le dessous
des jambes, est revêtu de squames imbriquées, généralement
dilatées en travers. D'assez grandes écailles en losanges,
lisses, entuilées , garnissent la face inférieure des cuisses,
mais partout ailleurs les membres se trouvent couverts de
petites écailles plus ou moins granuleuses, excepté cependant
sur les doigts que protègent de petites sculelles quadrilatères,
imbriquées, à angles arrondis.
Une longue suite de pores règne sous chaque cuisse, ils
se trouvent percés au centre d'une plaque unique formant
souvent une sorte de petit tube. Le n omb r e en est très-variable
d'espèce à espèce, d'individu à individu ; il n'est même
pas rare de rencontrer des sujets chez lesquels on en peut
compter un , deux et trois de plus d'un côté que de l'autre.
Parmi les écailles qui couvrent la région préanale , on en
remarque toujours au moins une qui est plus dilatée que les
autres ; elle se trouve située sur la ligne médiane, au bord
même de l'orifice du cloaque.
Autour de la queue, il existe des verticilles d'écaillés allongées,
étroites, quadrilatères ou hexagones , surmontées longitudinalement
d'une carène dirigée tantôt en ligne droite,
tantôt d'une manière oblique.
L'histoire de ce genre présente beaucoup de difficultés
aujourd'hui, parce que Linné y avait inscrit, dans le iSrj'siewii
naturoe, presque toutes les espèces de Sauriens, à l'exception
des genres Draco et Chamoeleon. Bientôt on en sépara
successivement presque toutes les espèces les plus notables,
et c'est ce que fit Gmelin en donnant à ces groupes génériques
les noms de sections. Enfin il n'est resté réellement
dans ce genre que les espèces dont le cou est garni en des