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l 5 o LÉZARDS LACFllTIENS OU AUTOSAURES.
pariélule et les deux petites occipitales couvrent presque entiérémènt
le derrière de la tète , ne laissant à droite et à gauche du
bouclier qu'elles forment qu'une très-petite région en triangle
isocèle garnie de grains squameux assez fins. 11 y a cinq ou six
paires de plaques sur chaque lèvre , toutes quadrilatères oblongues.
Derrière la mentonnière est une plaque simple plus large
que longue, et sur chaque branche sous-maxillaire , il en existe
quatre , dont trois très-grandes, tandis que la quatrième est fort
petite. Les côtés de la mâchoire inférieure , tout à fait en arrière,
offrent six squames hexagones oblongues , juxta-posées , carénées
ou un peu en dos d'âne.
Comme nous l'avons déjà dit plus haut, les écailles qui garnissent
le dos sont très-petites , de forme ovalo-rhomboïdales , et
plutôt très-fortement renflées sur leur région moyenne, que carénées
: on en compte environ quarante-et-une séries longitudinales.
Celles des flancs sont un peu plus petites , mais à peu près
en même nombre de chaque côté que sur le dos. Les bords de la
tempe sont revêtus de squames hexagones oblongues , un peu en
dos d'âne, au lieu que le centre de cette région présente un pavé
de très-petites écailles cyclo-polygones , légèrement carénées. Le
milieu de la gorge est garni d'écaillés ovales, renflées sur leur
région médio-longitudinale, moins petites que celles, à peu près
de même forme, qui revêtent l'entre-deux des mâchoires, les
côtés de la gorge et le dessous du cou. Au pli antéro-pectoral adhèrent
d'assez grandes écailles rhomboïdales, imbriquées, carénées
, qui n'en dépassent pas le bord libre , comme chez l'espèce
suivante. Tout le dessus du haut du bras est revêtu de grandes
écailles rhomboïdales , imbriquées, à angles arrondis , surmontées
d'une forte carène finissant en pointe. L'avant-bras n'offre
d'écaillés semblables que sur son bord antérieur, où elles composent
trois séries dont nne , l'externe , n'est pas carénée. Le devant
et le dessous de la cuisse sont garnis de seize séries d'écaillés
rhomboïdales, à angles aiTondis, carénées et imbriquées ; mais
celles de ces écailles qui constituent les huit séries les plus rapprochées
des pores fémoraux sont moins grandes que les autres.
Les pièces écailleuses du dessous de la jambe ne sont pas différentes
de celles du bord antérieur de la cuisse. Celle-ci offre une vingtaine
de porcs percés au centre d'une rosace composée de trois
écailles, dont une, à elle seule , est aussi grande que les deux
"utres. Sous le corps, depuis la naissance de la poitrine jusqu
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PLÉODONTES STRONGYLURES. G. CENTROPYX. 2. IJI
l'anus, on compte trente rangées transversales d'écaillés rhomboïdales
, carénées , imbriquées, formant quatorze séries longitudinales.
Les deux ergots que portent les individus mâles de
chaque côté de la région préanale ont une certaine longueur,
leur pointe est dirigée en dehors et courbée vers le haut.
C O L O R A T I O N . Un vert olivâtre règne sur toutes les parties supérieures
de cette espèce, qui porte trois raies ou bandes longitudinales,
d'une teinte plus claire ; une de ces raies occupe toute
la ligne moyenne du corps , depuis la nuque et quelquefois même
depuis le bout du museau jusqu'à l'extrémité du tronc; les deux
autres s'étendent, celle-ci à droite, celle-là à gauche depuis la
tempe jusqu'au-dessus de la cuisse. Une suite de taches noires
remplit l'intervalle qui existe de chaque côté entre une de ces
raies latérales et la médiane. Quelques autres taches noires sont
¿parses sur la queue ; on en voit aussi quelques-unes sur les membres.
La partie postérieure des cuisses est généralement marquée
d'une bande noire , lisérée ou ponctuée de blanc sur ses deux
bords. Toutes les régions inférieures sont d'un blanc sale ou
jaunâtre, lavé de bleu verdâtre. Les individus, dépouillés d'épiderme
, présentent une teinte bleue.
D I M E N S I O N . Longueur totale. 8 2 " 6 " ' . Tête. Long. 2 " 6 " ' . Cou.
Long. i". Tronc. Long. b".Memh. antèr. Long. 3" ^"'.Memb.
poster. Long. 7 " . Queue. Long. 2 4 " .
P A T R I E . Cette espèce est originaire de l'Amérique méridionale.
On la trouve au Brésil, à Cayenne, à Surinam : nous en possédons
des exemplaires recueillis dans ces différents pays par feu de Lalande
, par MM. Leschenault et Doumerc , et par Levaillant.
Observations. Spix est le seul auteur qui ait fait représenter
cette espèce de Centropyx; encore la figure qu'il en a donnée
laisse-t-elle beaucoup à désirer.
2. LE CENTROPYX STRIÉ. Centropj-x striatus, Gray.
C A R A C T È R E S . Dix-sept à vingt-cinq séries d'écaillés dorsales-,
écailles du pli sous-collaire grandes, formant une dentelure en
scie bien prononcée.
S Y N O N Y M I E . BorMsche eidechse. Merr. W e t t e r aw. Ann. t o m . I,
pag. 2 .
Lacerla striata. Daud. Hist. rept. tom. 3 , pag. 247.
Lacerta striata. Merr. Tent. syst. amph. pag. 65.
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