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2 2 G lÉ Z A R D S LACERTIENS OU AUTOSAURES.
Lacerta muralis, id. loc. cit. pag. G6 , 3e série, tab, 10, fig. 2,
a , b , c , d (mâle) ; fig. 3 , a , b , c , d ( femelle ).
Lacevla agilis, Ménest. Catalog, raison, pag. 60, 11° 209, excl,
synonym. Lac. muralis, Lalr. (Lac. murnlis.)
LacerUt Tauriea, Ratke. Beitr. Faun. Krym. Mcm. des sav.
ctrang. Acadcm. Imper, scienc. St.-Pétersb. lom. 3, pag. 002,
tab. 2, fig. 1-4.
DESCRIPTION.
FORMES. Celte espèce a les formes peut-être u n peu moins sveltes
que le Lézard des murailles, et un peu plus élancées que le Lézard
des souches. Néanmoins sa tête est courte, épaisse, obtuse en
avant comme celle de ce dernier . Li longueur de cette tète fait le
quart de l'étendue de l'animal, mesurée depuis le bout du museau
jusqu'à la racine de la queue.
La patte de devant , couchée le long du cou , arrive au bord
antérieur de 1 oeil ; celle de derrière , appliquée contre le flanc ,
montre qu'elle a les deux tiers de sa longueur, et quelquefois un
peu plus.
La queue est une fois plus longue que le reste du corps ; conique
et arrondie dans la plus grande partie de son étendue , elle
offre cependant une forme cyclotétragone à son origine.
II existe plusieurs petites dents coniques de chaque côté de l'échancrure
du palais. On compte onze dents intermaxillaires,
quarante maxillaires supérieures, et environ quarante-six maxillaires
inférieures.
La plaque occipitale, de forme triangulaire , est assez petite ,
c'est-à-dire moitié moins large que la frontale. On n'observe
qu'une seule plaque naso-frénale, qui est quadrilatère, et u n peu
plus petite et aussi moins haute que la post-naso-frénale, dont
la figure est la même. La fréno-oculaire, assez développée , également
à quatre pans , en offre u n , le postérieur, qui est moins
court que l'antérieur et légèrement ondulé.
Les paupières, les oreilles ressemblent à celles du commun des
Lézards.
Trois et quelquefois quatre petites plaques sont appliquées cont
r e le bord supérieur de la tempe , dont le reste de la surface
présente un pavé de petites squames plates, lisses, hexagones,
souvent sub-cii-culaires, parmi lesquelles on en reusarque une
COELODONTES LÉIODACTTLES. G. lÉZARD. 8.
centrale plus dilaté« que les autres, quand les squames qui entourent
celle plus g rande qui occupe le milieu de la tempe, se trouvent
être assez petites, ce qui arrive quelquefois; alors cette tempe
du Lézard du Taurus ne diffère pas de celle du Lézard des mu
railles. Le sillon gulaire est très-prononcé; quant aux écailles de
la gorge et du dessous du cou , elles sont les mêmes que chez le
Lézard vert. Le demi-collier sous-collaire se compose de neuf à
onze scutelles , assez grandes, quadrilatères et imbriquées de
dehors en dedans sur la médiane, d'une manière un peu oblique,
ce qui donne au bord libre du demi-collier l'apparence dentelée
ou crénelée. Le dessus et les côtés du cou , ainsi que le dos , sont
garnis de petites écailles serrées les unes contre les autres , circulaires
, en apparence simplement convexes, mais réellement
coniques, ainsi qu'on le reconnaît lorsqu'on les examine à la
loupe. Celles des cote's du tronc sont aplaties, quadrilatères, et ont
leurs angles arrondis ; les plus voisines d u dos semblent avoir leurs
lignes médianes légèrement renflées. Une des rangées transversales
que forment ces écailles du dos et des flancs, en contient cinquantesix
à soixante. II y a environ dix-huit scutelles sur la poitrine. Les
plaques ventrales forment vingt-six ou vingt-sept rangées transversales
et huit séries longitudinales : aux deux séries marginales,
qui sont plus courtes que les autres, elles ont u n fort petit diamètre.
Quant à la forme de toutes ces plaques ventrales, elle est
absolument la même que chez le Lézard vert, auquel le Lézard
d u Taurus ressemble encore par son écaillure préanale. Le
nombre des pores fémoraux est de quatorze à vingt de chaque
côté. Les écailles caudales sont allongées , étroites, à quatre
pans, dont u n , le postérieur, fait u n peu l'angle obtus ; chacune
d'elles est surmontée d'une carène longitudinale.
COLORATION. En dessus, les individus des deux sexes offrent
une couleur olivâtre ; en dessous une teinte blanche , glacée de
vert ou de bleu ; dans l'état de vie , la face inférieure des membres
et de la queue est d 'une teinte rouge rosée. Les mâles ont les parties
latérales du cou et du tronc marquées de taches noires confluentes
qui forment comme des zigzags. Ces taches sont plus ou moins
nombreuses, plus oii moins dilatées, et parfois assez distinctes les
unes des autres. Les femelles laissent voir, de chaque coté du dos ,
deux raies blanchâtres ou jaunâtres, entre lesquelles il existe un
semis de points noirs. On peut aussi apercevoir ces raies, mais rarement,
chez les individus de l'autre sexe»
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