fiSo LEZAHDS SCI^ÍCOlDIE^S OU SAUMENS LKPIDOSAUnES
Dimenmo^s. Longueur lolale. Te'te. Lon'^ r" r.
n n peu embarrassés. Il se laisse prendre sans oppose; ie I
stanee^ M. A. Lefebvre , auquel nous devons d e , ' p o s ^ e Z
s.eurs beaux échantillons, nous a dit l'avoir trouvé assez 1 n ' '
n e ^ e n t à Thèbes , dans les parties cultivées de la p S e ^
qu. longe le N, , a u delà des ruines de l'ancienne viîle, sou
F e r r e s au m,heu des cotonnier s , des Dhouras et des Ind "^^^^^^^^
Notre collection renferme aussi des individus de cette espL
pai MM Joann.s et Jorès , officiers de marine embarqués sur
navn-e a bord duquel a été transporté, des rives du
France, 1 obélisque de Louqsor.
Ohser^ations. C'est d'après des individus appartenant à notre
p r e n n e r e vanété que cette espèce a été décrL pa M Îi ,
tenstem, dans le Catalogue des doubles des musée' .o Lg qui
d e B rhn sous le nom de „eioeniaUu. M. F i tzb "
adop ant le nom proposé par M. Lichtens.ein, a fait de o ^
Euprepes sou Malouya ,uin,uct.nia<.a. L'Euprèpes de S a X y
s l t V r l- v r a g e publié par ' l a commS
c:en ,fiqueqm accompagna l'expédition militaire française en
^gypte La P anche . de la partie erpétologique de cet
qu. a e t e f a . t e sous la direction deM.Sav/gny, représenté h
variété A, fig. 3 . et 4. 'c p i e s e n t e la
7 . L'EUPRÈPES A SEPT BANDES.
Reuss.
CAnACïènEs. Plaques nasales médiocres, arrondies en arrière
pomtues en avant rapprochées l'une de l'autre, mais non conti:
gués ; supero-nasales allongées, étroites, lout à fait pointues en
a r n e r e ; n.ter-nasale en losange ; deux fron.o-nasales en losanges
n i e q m i a t e r a u x , contiguës ; frontale très-longue, hexagone, fort
e t r o . t e en arriéré, deux fronto-pariétales contigucs; une inter-
S/VUROPHTHAt-MKS. G. GONGYLE. S.-G. EUP^ÈPES. 7. 68 I
pariétale en triangle allongé, plus grande que ces dernières;
deux pariétales ; pas d'occipitale; une petite fréno-nasale triangulaire;
deux frênaies , la première petite, carrée , la seconde
pentagone, grande, oblongue ; deux fréno-orbitaires. Oreille
assez; g rande , sub-ovale, découverte, portant trois ou quatre
petits lobules en avant. Corps lacertiforme. Membres bien développés;
scutelles sous-digitales lisses; paumes et plantes des pieds
garnies de petits tubercules coniques. Écailles dorsales presque
lisses ou surmontées de trois carènes à peine sensibles. Queue
arrondie, eiTilée. Écailles préanales sub-égales. Dos offrant plusieurs
rubans longitudinaux noirs alternant avec des rubans
fauves ou blanchâtres.
Si'NONVMiE. Euprepes sepfemioeninius. Reuss. Zoolog. Misceli.
Mus. Senckenb. tom. i. p, 47, tab. 3, fig. i, a, b, e.
Tiliqua Rupelii. Cocteau. Tab. synopt. Seine.
DESCRIPTION.
FORMES. L'Euprèpes de Riippel a quelque chose de moins svelte,
(le moins délié dans les formes que l'EuprèpesdeSavigny, dont il
se distingue à la première vue par le peu d'élévation que présentent
les trois carènes qui surmontent chacune de ses écailles dorsales
, lesquelles sont même parfois presque lisses. Mais, excepté
le mode de coloration , c'est à peu près la seule différence bien
sensible qui existe entre cette espèce et la précédente.
COLORATION. L'enveloppe squameuse de ce Scincoïdien est fort
brillante. Une teinte d 'un brun verdatre est répandue sur la tète,
dont les plaques sont bordées de noir. Les lèvres sont d'un jaune
sale , avec des stries verticales noirâtres. Depuis l'occiput jusque
sur la queue s'étendent quatre raies d'un noir foncé alternant
avec trois raies fauves ou d'un brun verdatre ; ai-rivces vers le
milieu de la longueur du corps, les raies noires se rétrécissent
peu à peu , tandis que les raies fauves ou d'un brun verdâtre s'élargissent
au contraire en proportion. A l'extrémité de la région
surciliaire naît une ligne blanche ou blanchâtre, lisérée de noir,
qui longe le haut de la tempe et du flanc dans toute son étendue,
au delà de laquelle elle se p rolonge plus ou moins sur le côté de la
queue. Une raie d 'un blanc pur, liserée de noi r aussi, commence
sur la lèvre supérieure, parcourt le cou au-dessous du niveau de