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7 4 4 LÉZANDS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS LKPIDOSAUNES.
de res animaux dans la liqueur alcooli([ue. car les sujets de nos
onlleclions présentent en dessus un mélange de fauve et de brin,
ayant l'apparence d'une marbrure où domine tantôt l'une , tantôt
l'autre de ces deux teintes, et leur face inférieure est d'un
blanc jaunâtre ou roussâtre.
DIMENSIONS. Longueur lolalc. 33" 8"'. Têlc. Long. 3" 5"'. COXÎ ,
Long. 2" 8"'. Tronc. Long. lo" 5"'. Memh. anlcr. Long. 5'\
Metnh. poslér. Long. G" 5". Queue. Long. i8".
PATRIE. Il paraîtrait, d'après les observations du naturaliste
distingué que nous citions tout à l'heure , M. .Julien Desjardins,
que le Léiolopisme de Telfair n'habite pas l'île Maurice , m.iil
seulement les îlots qui en sont voisins , tels que ceux appelés le
Coin-de-Mire. l'île Plate ou l'île Longue, l'île Ronde, et peut-être
-lussi l'île aux Serpents; nous en possédons des individus trouvés
à Manille.
VIP sous - GENRE. TROPIDOLOPISME. -
TROPIDOLOPISMA (1). Nobis.
C A R A C T È R E S . Narines s'ouvrant au milieu de la
plaque nasale , pas de supero - nasale. Palais sans
dents, à échancrure triangulaire très-profonde , aiguë.
Ecailles carénées.
L'absence de dents ptérygoïdiennes et de plaques supéronasales,
ainsi que la situation des narines au milieu des plaques
qu'elles traversent sont trois caractères à l'aide desquels
il sera facile de distinguer les Tropidolopismes d'une autre
•subdivision du genre Gongyle ou celle des Euprèpes avec
lesquels on pourrait peut-être les confondre deprime abord,
à cause de la similitude de leur écaillure, dont les petites
pièces offrent aussi à leur surface, dans le sens de la longueur
du corps, un nombre variable de lignes saillantes plus
ou moins prononcées. Les Tropidolopismes ont d'ailleurs
liabillMnenV carène; , tunica, enveloppe,
SAUROPHTHAMIKS. fl. CONGYtE. S.-G. TROPInOLOPISME. I.
leurs plaques nasales creusées chacune d'un sillon curviligne
qui contourne la narine en arrière , particularité que
nous retrouverons chez les Cyclodes et les Trachysaures,
mais que ne présente aucun des groupes appartenant au
genre Gongyle. Leur palais est en outre plus proi'ondément
ccliancré dans sa portion postérieure que chez toutes les
autres espèces du genre dont ils font partie, ce qui provient
du grand écartement qui existe entre les os palatins
et les ptérygoïdiens de gauche et ceux du côté droit.
Quant au reste de leur organisation , il est exactement le
même que chez la plupart des Gongyles.
1. LE TROPIDOLOPISME DE DUMÉRIL. Tropidolopisma
Dumerilii. Nobis.
( Voj"ez Pl. 5o , sous le nom de Scincus Dumerilii.)
CinACTÈRES. Paupière inférieure squameuse ; oreilles assez
grandes , ovalaires, couvertes en partie par des lobules attachés
sur leur bord antérieur.
SYNONYMIE. Variété k. i^c/ncwi a / e r r / inui . Péron , Mus. Par.
Variété B. Scincus Nuitlensis. Véion , Mus. Par.
Psammite de Duméril. Coct. Tab. synopt. Seine.
Tiliqua Kingii. Gray, Cat. slender-tong. Saur. Ann. nat. Hist,
by Jardine , vol. i , pag. 290.
Karièté G. Scincus trifasciaius. Péron , Mus. Par.
Psammite de Napoléon. Goct. Tab. synopt. Seine.
Kéneux de Delahorde. Id. loc. cit.
Tiliqua Napoleonis. Gray, Coct. slender-tong. Saur. Ann. nat.
Hist, by Jardine , vol. i , pag. 290.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce devient plus grande que notre Lézard
ocellé dont elle a le port, le fades-, sa queue cependant est proportionnellement
plus forte et aplatie sur les côtés. La figure du
bouclier céphalique que nous avons fait graver sur notre Pl. 5o,
nous dispensera de donner la description des pièces qui le composent
; nous ferons remarquer toutefois que les plaques frontonasales
qui y sont représentées séparées l'une de l'autre, sont trèssouvent
aussi articulées entre elles. Les ouvertures nasales sont
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