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2 6 A LÍ : Z A R D S LACERTIENS OU AUTOSAURES.
p a r cinq(loiefts faiblement comprimes, carenes en dessous,
mai s non dentelés latéralement. Queue cyclotétrag
o n e à sa racine, arrondie dans le reste de son étendue.
Tous les caractères des Ophiops se reproduisent chez les
Calosaures , qui , de plus que ces derniers , ont des paupières
bien développées. Ce genre, par ses deux plaques
naso-rosti-ales , au lieu d'une seule, se distingue des Psammodromes
; e t , par l'absence de pli sous-collaire , des Erémias,
des Acanthodactyles et des Scapteires , ceux-ci et les
Acandiodactyles ayant d'ailleurs les côtés des doigts dentelés
, ce qui n'existe pas chez les Calosaures.
On ne connaît encore , dans l'état présent de la science,
qu'une seule espèce appartenant au genre Calosaure : en
voici la description détaillée.
1. LE CAI^OSAURE DE LESGHENAULT. — Calosaura Lcschenaullii.
Nobis.
CARACTÈRES. Deux plaques naso-frénales; une frontale fort re'-
trécie en arriére ; une très-petite occipitale. Pas de dents au palais.
Paupière supérieure courte, l'inférieure grande, transparente.
Tempes reretues de petites écailles égales , hexagones ,
carénées, subimbriqiiées. Pas de sillon gulaire. Écailles dorsales
rliomboïdales, carénées, entuilées. Six séries longitudinales de
lamelles ventrales , les médianes et les marginales moins élargies
que les autres. Quinze ou seize pores fémoraux. Dessus du corps
brun, avec deux bandes blanchâtres de chaque côté.
SvNONTMiE. Lézard de Leschenaidl. Miliie Edw. Ann. sciences
natur. tom. iG, pag. 80 et 8G, Pl. VI, fig. ç).
DESCRIPTION.
FOR.^IES. La téte, légèrement déprimée et un peu pointue en
avant, entre pour plus du quart dans l'étendue du corps, mesuré
du bout du museau à l'origine de la queue , laquelle fait les deux
tiers de la longueur totale de l'animal. Placées le long du cou , les
pattes de devant atteignent l'extrémité antérieure de la tête ;
C OE L O D O N T E S PRISTIDACTTIES. C. CALOSAURE. I. 963
celles de derrière, appliquées contre les flancs, s'étendent au
delà de l'épaule, c'est-à-dire qu'elles touchent presqu'à l'oreille.
Les doigts sont grêles et leurs scutelles inférieures bicarénées.
Le palais est lisse. L«s plaques céphaliques ont à peu près la
même forme que celles du commun des Lézards : la frontale ,
fort longue et hexagone , est moitié moins large en arrière qu'en
avant ; l'interpariétale et l'occipitale sont peu développées, celleci
est triangulaire ou en losange, celle-là presque linéaire. Le
disque formé par les plaques palpébrales, présente encore,
comme chez les Lézards, les Psammodromes et les Ophiops ua
ovale allongé , rétréci à ses deux bouts et bordé de granules à sa
marge externe seulement. La narine, petite, circulaire, est située
positivement à l'extrémité du canihus rostralis entre deux plaques
qui s'articulent avec la rostrale. Les deux plaques naso-rostrales
sont un peu bombées, et ont derrière elles une paire de petites
plaques qui sont les analogues des naso-frénales des Lézards ;
l'une de ces deux naso-frénales se trouve placée au-dessus, et
l'autre au-dessous de la ligne du canthus rostralis, sur lequel est
replié le bord supérieur de la plaque post-naso-frénale, qui est
petite , à peu près carrée , tandis que la fréno-oculaire est trèsgrande
comparativement. et de forme triangulaire , tronquée en
avant.
La paupière supérieure est très-courte et squameuse, l'inférieure
au contraire est fort développée et transparente; elle ressemble à
un verre de montre qui serait encadré dans un cercle de granules.
De très-petites écailles presque entuilées, égales, hexagones,
épaisses , portant une carène sur leur ligne médio-longitudinale,
revêlent les régions temporales contre le bord supérieur desquelles
sont appliquées trois petites plaques quadrilatères. Il y a
un petit pli arqué en avant de l'épaule. On n'aperçoit pas la
moindre trace de sillon transversal sous la gorge, que garnissent
des écailles lisses, imbriquées, oblongues, en losanges, un peu
moins grandes que celles également lisses, imbriquées et en losanges
, mais dilatées transversalement, qui revêtent la face inférieure
du cou. Les côtés de celui-ci en offrent qui sont trèsépaisses
, rhomboïdales , imbriquées et renflées sur leur ligne médiane.
D'autres écailles de même forme que ces dernières, mais
plus développées , assez minces, entuilées et carénées , protègent
la région cervicale , le dos et les flancs. Les écailles qui couvrent
la poitrine sont H peine différentes de celles du dessous du cou.
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