3 l 4 LÉZARDS LACERTIENS OU AUTOSAURES.
points noirs, ou parcouru par des linéoles de la même couleur.
Toutes les régions inférieures sont blanches.
DIMENSIONS. Longueur totale. i5" 3"'. lete. Long, i" 2"'. Cou.
Long. 8"'. Tronc. Long. 2" 5"'. Memhr. antér. Long. 2". Memlr.
poster. Long. 3". Queue. Long. 10" 8"'.
PATRIE. Nous ne croyons pas qu'on ait trouvé l'Érémias panthère
ailleurs qu'en Egypte, où il est, i ce qu'il paraît, assez répandu.
Les échantillons que renferme notre musée y ont été recueillis
par M. Bové et M. A. Lefebvre.
12. L'ÉRÉMIAS LINÉO-OGELLÉ. Eremias Uneo-ocellata. Nobis.
GARACTÌRES. Une plaque occipitale. Des dents au palais. Disque
palpebral presque entièrement entouré de granules. Les trois
plaques entourant la narine médiocrement renflées. Bord antérieur
de l'oreille subdenticulé. Paupière inférieure oiTrant deux
plaques transparentes. Pli sous-collaire transversal , droit, tout à
fait libre, garni de onze à treize squames. Écailles dorsales, rhomboïdales
, carénées , imbriquées. Lamelles ventrales subégales, en
losanges, formant des séries rectilignes, et des rangées transversales
dont la plus étendue se compose de quatorze lamelles. Écailles
préanales petites, assez nombreuses , subégales. Treize à quinze
pores fémoraux.
SrNONYMiE. Lacer la Uneo-ocellata. Smith, manuscript.
DESCRIPTION.
FORMES. Les pattes de devant s'étendent jusqu'à la narine , ou
même jusqu'au bout du museau , lorsqu'on les couche le long du
cou ; celles de derrière , mises le long des flancs , dépassent plus
ou moins l'épaule. La queue n'entre pas pour les deux tiers dans
la longueur totale du corps ; elle est forte et assez déprimée à sa
base. La plaque occipitale, de forme triangulaire , est fort petite ;
parfois même un simple granule en tient lieu; mais l'inter-pariétale
est très-développée ; sa figure est celle d'un losange dont
deux des quatre côtés seraient plus courts que les deux autres.
Le disque palpébral ou sus-oculaire est ovale ; au devant de lui
sont quatre ou cinq rangs de granules ; il y en a trois ou quatre
derrière , et deux le long de son bord externe. La plaque frollatale
est creusée en gouttière. Les fronto-inter-naso-rostrales ont
leur région medio-longitudinale un peu renflée. L'inter-nasorostrale
est plane. Il y a quatre paires de plaques sous-maxil-
COELOnONTES PRISTIDACTYLES. G. ÉRÉMIAS. 12.
Inires. Les labiales et la sous-oculaire ressemblent à celles des
Érémias à gouttelettes et panthère ; l'écaillure des tempes n'est
pas difi-érente non plus de celle de ces deux espèces. Le bord antérieur
de l'oreille est faiblement dentelé. La paupière inférieure
est tout à fait semblable à celle de l'espèce précédente, l'Erémias
panthère. On ne distingue ni pli, ni sillon en travers de la gorge.
Le repli que fait la peau du cou, en avant de la poitrine, est
transversal, droit et tout à fait libre. Les squames qui en garnissent
le bord sont petites , au nombre de onze à quinze , et
disposées de telle sorte que le collier qu'elles forment est légèrement
crénelé. Des écailles rhomboïdales, carénées, imbriquees,
revêtent le dessus et les côtés du cou , le dos et les flancs. CeUes
qui entourent la queue sont plus grandes, mais ont la môme
forme. La f.ice inférieure des jambes est garnie d'une bande longitudinale
de squames hexagones , très-élargies. On compte près
d'une centaine de squames pectorales , disposées sur cinq rangs
transversaux. Les lamelles qui protègent le ventre sont petites,
nombreuses , carrées sur la région antérieure , en losanges sur la
partie postérieure ; elles forment une trentaine dérangées transversales
, et quatorze séries longitudinales, rectilignes. Les
squames préanales sont hexagones, inéquilatérales , et toutes a
peu près de même grandeur. Le nombre des pores fémoraux est
de treize à quinze de chaque côté ; ils sont percés chacun entre
deux écailles dont l'une est large et l'autre excessivement petite ;
les deux séries qu'ils constituent se prolongent jusque sur la région
préanale , sans cependant s'y rejoindre.
COLORATION. Tantôt le fond de la couleur des parties supérieures
est grisâtre , tantôt d'une teinte fauve ou café au lait plus
ou moins claire ; mais toujours il règne de chaque côté du cou et
du dos, deux séries de taches blanchâtres, cerclées de noir ; ces
deux séries sont séparées par une raie blanche , et une autre raie
blanche s'étend le long du flanc , au-dessous de la série d'ocelles
la moins rapprochée du dos. Un semis de gouttelettes blanches se
fait remarquer sur les pattes de derrière. Tout le dessous de l'aliimal
est blanc.
rariétè. La tête est finement piquetée de brun ; sur les
autres parties supérieures du corps est répandu un nuage grisbrun
au travers duquel on aperçoit néanmoins les ocelles et les
raies qui sont tracés sur les côtés du dos. Chez les jeunes sujets ,
les cercles noirs qui entourent les taches blanches sont confondus
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