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2 5 4 liÉZAKDS lACERTIENS OU AUTÛSADRES.
Laccría Edívardsiana,Vinghi. Ann. seienc. nat. tom. iG. p. 386,
tab. 14, fig. 1- 6 .
Aspistis etNotopholis EdívardsianaAN&^lQT, Syst. ampli. p. i36.
ct 142.
Edward's Lizard. Gray. Synops. rept . in Griffilli's a n im. kingd.
Guv. torn. 9, pag. 33.
Notoplwlis Edwardsiana. Wiegm. Hcrpet. Mexican, pars i,
pag. 10.
DESCRIPTION.
FORMES. Le Psammodrome d'Edwards a le museau effile', les
membres grêles , et le ventre assez souvent renfle'. Porte'e en
a v a n t , la patte de devant touche à la narine par son extrémité ;
celle de derrière, placée le long des flancs , s'étend jusqu'à l'épaule
ou la dépasse même un peu. La longueur de la queue
e n t r e pour les deux tiers dans l'étendue totale du coi'ps. La
plaque occipitale est petite et trapezoide ; les granules qui se
trouvent entre le bord surciliaire et celui du disque palpébral
sont généralement fort petits. 11 n ' y a qu'une seule plaque nasof
r é n a l e , dont la forme est sub-triangulaire ; la post-naso-fréna'e
est carrée. Des écailles en losanges ou hexagones inéquilatérales ,
peu inégales ent re elles, et sans carènes , si ce n'est quelques-unes
vers le bord supérieur, garnissent les régions temporales. La
plaque auriculaire est fort étroite. Des petits granules aplatis revêtent
les paupières. 11 existe un sillon gulaire, mais excessivement
peu prononcé , et même interrompu au milieu. La gorge
et le dessous du cou ofl'rent des écailles plates , lisses , très-imbiiquées
, sub-hexagones, oblongues sur la p remière, dilatées transversalement
sur la seconde, où leur développement est u n peu
plus considérable. Les écailles soiis-collaires les plus rapprochées
d e la poitrine , sans se confondre avec celles de cette région , n'en
sont cependant pas séparées par un espace couvert de petits granules
, comme chez les Lézards proprement dits. Les parties
latérales du cou sont garnies de petites écailles fort épaisses ayant
u n aspect conique ; la région inférieure des flancs en offre de
rhomboïdales , plates et lisses ; puis partout ailleurs , sur le
t r o n c , c'est-à-dire sur le cou , le dos et le haut des flancs , il n'en
existe que de très-grandes , rhomboïdales, carénées et entuilées :
ce sont également des écailles rhomboïdales carénées qui pro-
COEiODONTES PRISTIDACTYLES. G. PSAMMODUOME. I . 255
tégent la queue autour de laquelle elles sont disposées en verticilles.
Huit séries de plaques couvrent la région abdominale ;
toutes sont rhomboïdales, excepté celles des deux séries médianes,
dont la forme est parabolique ; leur diamètre transversal est
aussi moins considérable que celui des autres. L'ensemble de ces
plaques ventrales forment vingt-huit à trente rangées transversales.
Une plaque en losange, assez élargie , ayant une petits
squame de chaque côté , couvre une grande portion de la
région préanale dont le bor d antérieur est garni d'autres petites
squames en losange. Il y a sous chaque cuisse une ligne de douze
à quinze pores tubuleux.
COLORATION. Les sujets du Psammodrome d'Edwards , que nous
possédons conservés dans l'alcool, ont les parties supérieures
soit fauves, soit ver t grisâtre ou simplement grisâtres, avec quatre
o u six raies blanches qui parcourent longitudinalement le dos et
les côtés d u corps, ayant toutes à droite et à gauche une série de
petites taches quadrilatères noires, plus ou moins dilatées. Il
arrive parfois à ces taches de se souder , pour ainsi di re, les unes
avec les aut res, de telle sorte cjuclles se trouvent transformées en
raies noires. On rencontre des individus sur le dos desquels il
existe plusieurs séries de petites taches moitié blanches, moitié
noires. Tous ont les régions inférieures blanchâtres.
Voici, d'après M. Dugès, les différentes variétés de couleur que
présente cette espèce lorsqu'elle est vivante. « Tout le dessous
d u corps est d 'un blanc luisant avec des reflets irisés ; le dessus est
d ' u n gris bleuâtre ou roussâtre ; la tête saupoudrée de brun foncé
surtout au bord des plaques suscrâniennes ; u n point noir occupa
la paupière supérieure. Le dos porte de chaque côté trois raies
longitudinales et parallèles, de couleur jaunâtre ; de distance en
distance une petite tache blanche ou j aune interrompt ces lignes ,
et chaque tache est flanquée de deux gros point s de même forme
et d 'un b run noir. Pour l 'ordinaire, ces groupes alternent d'une
raie à l'autre , d'autrefois ils se touchent et se confondent. La
queue est grise et conserve à peine quelques traces des couleurs
d u dos ; le dessus des membres porte des aréoles rondes, blanchâtres
, bordées de brun ; elles forment deux à trois rangées
transversales sur chaque cuisse. Sur des sujets vivement colorés,
o n trouve sur chaque tempe une tache blanche , et au-dessus de
l'aisselle une tache d 'un beau bleu verdâtre ; u n e trace verdâtre
règne aussi le long des flancs, au voisinage de la face inférieure
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