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a 5 G LÉZAHDS LACERTIEITS OU AOTOSATJRES.
du corps. La langue est noirâtre ; les ongles d'uii brun pule ; l'iris ,
à peine visible, fait paraître l'oeil tout noir.
Les jeunes individus sont ou général assez lisses et colorés d'un
fond bleuâtre. Les vieux sont roussâtres, et beaucoup plus rugueux
à cause de la grandeur de leurs écailles. On pourrait aussi distinguer
deux variétés, selon que les lignes pâles ou les laches qui les
interrompent prédominent ; il est en effet des individus tout à fait
rayés, et d'autres comme marquetés; cela airive surtout quand
les taches, placées de niveau, se touchent et se confondent. »
DIMENSIONS. Longueur totale, i/}" 7"'. Téle. Long, i" 4"'. Cou.
Long. 8"'. Tronc. Long. 2". Memhr. anièr. Long, i" 9"'. Mcmhr.
poster. Long. 3. Queue. Long. 10".
PATIUIÎ. Notre midi de la France produit, et même assez abondamment,
à ce qu'il paraît, ce Psammodrome d'Edwards , qui
doit aussi très-probablement habiter l'Italie , quoiqu'aucun naturaliste
ne semble l'y avoir observé jusqu'ici. 11 est très-commun
en Espagne, d'où il nous en a été rapporté dernièrement plusieurs
beaux échantillons par M. Rambure. Dugès , en parlant
des habitudes de ce Saurien , dit qu'il se rencontre aux environs
de Montpellier dans les terrains montagneux et stériles, nommés
garriques par les habitants du pays ; qu'il est très-commun sur la
plage entre les étangs et la mer : là il se creuse, au pied d'une
touffe de joncs, un trou peu profond et cylindroïde, vers lequel
il s'élance , avcc la rapidité d'un trait, à l'imminence du danger.
La rapidité de sa course est telle qu'il échappe presqu'ù la vue et
qu'on serait tenté de le prendre pour quelque gros insecte volant
à rase terre.
Observations. M. Schlegel ayant eu l'obligeance de nous envoyer
en communication des individus du Psammodromus hispanicus,
provenant du musée de Vienne où sans le moindre doute
ils avaient été ainsi nommés, d'après M. Fitzinger, ou peut-être
bien par cet habile erpétologiste même ; c'est par ce moyen que
nous sommes assurés de leur identité spécifique avec les Lézards
d'Edwards, recueillis en Espagne et dans nos provinces méridionales
de France.
COETOBONTES PIIISTIDACTYLES. G. OPIIIOPS. 257
XV= GENRE. OPHIOPS. — OPHIOPS (i).
Mènes triés.
{Amystes, "Wiegmann. )
CARACTÈRES. Langue en fer de flèche, médiocrement
longue, écbancrée au bout, couverte de papilles
squamiformes , imbriquées. Dents intermaxillaires
coniques, simples. Dents maxillaires un peu comprimées
; les antérieures simples, les postérieures
tricúspides. Deux plaques naso-rosli\iIes un peu renflées
, entre lesquelles s'ouvre la narine, qui est située
sur la ligne même du canthus rostralis. Pas de paupières.
Une membrane du tympan tendue en dedans
du trou auriculaire. Pas de collier squameux sous le
cou ; un petit pli au devant de chac£ue épaule. Des lamelles
ventrales quadrilatères , lisses , en quinconce.
Des pores fémoraux. Pattes ayant chacune cinq doigts
légèrement comprimés , carénés en dessous , mais non
dentelés latéralement. Queue cyclotétragone à sa racine,
arrondie dans le reste de sa longueur.
Le principal caractère du genre Ophiops, c'est de manquer
de paupières , caractère qui le distingue de tous les
autres Coelodontes Pristidactyles connus, sans exception.
La langue des Opliiops ressemble tout à fait à celle des
Lézards proprement dits : c'est un petit ruban rétréci et
échancré en avant, élargi et fourchu en' ai-rière, qui
n'est pas susceptible d'être logé , en partie , dans une gaîne
pratiquée sous la glotte, comme cela s'observe chez plusieurs
Lacertiens Pléodontes , tels que les Sauvegardes , les
Améivas, etc. Cet organe est garni, à sa surface, de papilles,
(ï) D'ofPiî, serpent: ¿04, faciès. Apparence de Serpent.
REPTILES, TOME V. jj
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