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3 5 4 LÉZARDS CHALCIDIENS OtJ SAURIENS CYCLOSAUnES.
couleur orangée est re'pandue sur le cou et le dos, les flancs et
toute la surface de la queue. Nous ferons ne'annioins remarquer
que cette couleur orange'e devient fauve par le séjour des individus
dans ralcool. Les régions inférieures de l'animal sont
blanches.
Variété B {Cordylus niger, Cuv.). Les sujets appartenant à
cette variété sont complètement noirs en dessus ; en dessous, ils
offrent une teinte blanche lavée de noir.
Variété C (Cordj-lus dorsalis, Cuv.). Le fond de la couleur
des parties supérieures est un brun plus ou moins foncé , quelquefois
tirant sur le fauve, et presque toujours il règne tout le
long de la ligne medio - longitudinale du dos une raie jaune
bordée de chaque côté d'une série de petites taches quadrilatères
, noires. Le dessous du corps est blanchâtre.
DIMENSIONS. Longueur totale, i-j" 8"'. TeVe. Long. 2" 5"'. Cou.
Long, i" 2"'. Tronc. Long. 5" i'". Memh. antér. Long. 3"'.
Meinh. postér. Long. 4" 2"'. Queue. Long. 9".
PATRIE. Cette espèce est très-commune dans la colonie du cap
de Bonne-Espérance. La collection en renferme un assez grand
nombre d'échantillons rapportés par MM. Péron et Lesueur , Delalande,
Jules Verraux , Quoy et Gaimard, Nous en possédons
aussi un individu provenant d'une autre contrée de l'Afrique ,
c'est - à - dire de Sierra-Leone. Nous ignorons si le Zonure gris
se trouve à Madagascar, comme c'est le cas de beaucoup d'espèces
du cap de Bonne-Espérance.
Observations. Ce n'est qu'avec doute que nous citons les figures
o et 4 de la Pl. 84 du tome 2 de l'ouvrage de Seba , comme se
rapportant au Zonure gris; car il se pourrait qu'elles eussent eu
pour modèles des Zonures polyzones, espèce qui se distingue particulièrement
de celle du présent article par des écailles moins
grandes, plus nombreuses, non carénées, caractère que semble
surtout exprimer la figure 3 de la Planche que nous venons d'indiquer.
Les autres figures de Seba, citées en tête de cet article,
représentent l'un ( tom. 2 , Pl. 62, fig. 5) le Zonure gris, variété
noire; et l'autre ( tom. i, Pl. log, fig. 5) la variété à raie dorsale.
ffTYCHOPLEURES. G. ZONURE. 2. 355
2. LE ZONURE CATAPIiRAGTE. Zonurus cataphractus. Gray.
('AKACTÈr.Es. Plaques naso-rostrales fortement renflées. Internaso
rostrale soudée à la frontale. Pli anté-huméral à peine marqué.
Cotés du cou garnis de très-fortes épines. Ecailles dorsales
grandes, quadrilatères, oblongues , ou subrhomboïdales, carénées
; celles des flancs grandes également, et ayant leurs carènes
prolongées en épines. Lamelles ventrales quadrilatères,
formant des séries légèrement obliques , et des rangées transversales
au nombre d'une vingtaine, dont la plus étendue se compose
de dix-huit lamelles. Douze à seize pores fémoraux. Queue
arrondie , entourée d'épines très-fortes.
SïNOKYMiE. Cordj-lus cataphractus. Boie, nov. act Acad. Cccs.
Leopold, vol. XIV, pars I , p. iSg.
Zonurus cataphractus. Gray. Synops. Rept. In Griffith's anim.
Ivingd. tom. g, pag. fJo.
Zonurus cordjlus. Schlegel. Monographie von bet Geslecht Zonurus
( dissert, part. PI. 7, fig. 3).
Cordylus nehulosus. Smith. Contribut. to south Afric. Zoolog.
(Magaz. of natur.hist. ( new series) ; by Charlesworth, tom. 2,
pag. 3i.)
DESCRIPTION.
FORMES. Les proportions relatives des membres et de la queue
sont les mêmes que chez l'espèce précédente. La tète n'a pas une
forme difi'érente. Ce qui distingue, à la première vue, le Zonure
cataphracte du Zonure gris, c'est d'avoir les plaques nasorostrales
très-fortement renflées , l'inter-naso-rostrale soudée à la
frontale , le bord postérieur des tempes armé de trois ou quatre
gros piquants; les côtés du cou hérissés de fort grosses et de fort
longues épines, enfin les lamelles ventrales plus petites, et par
conséquent plus nombreuses. Les plaques suscrâniennes offrent
des petites saillies vermiculiformes. La paupière inférieure est
revêtue d'un pavé de plaques rectangulaires , dont le grand diamèti'e
est placé dans le sens vertical de la tête. Les squames temporales
forment, de chaque côté, trois séries longitudinales dans
chacune desquelles il y en a quatre : celles qui appartiennent à la
série supérieure sont pentagones et les plus grandes de toutes ;
celles de la série médiane sont rhomboïdales et un peu moins
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