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6 6 8 LÉZAKDS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS LÉPIDOSAURES.
oculaires. Le nombre des labiales supérieures est de huit
gauche comme à droi t e ; la première est en triangle isocèle ayant
son sommet, qui e^t u n peu arrondi , dirigé en avant ; la seconde
et la troisième sont quadrilatères oblongues ; la quatrième et 1«
cmqu.emedemême, mais u n peu plus petites que les précédentes'
la sixieme est pentagone, plus grande et du double plus hauteles
deux dernières sont petites, irrégulièrement quadrilatères'
Les plaques qui revêtent la lèvre inférieure n'ont rien de particulier
dans leur forme; leur nombre est de sept ou huit paires.
Les écailles du corps sont petites, hexagones , u n peu élargies
et comme arquées leur bor d libre ; celles des parties supérieures
sont surmontées chacune de deux carènes rectilignes bien distinctes.
On compte cent douze ou cent treize séries d'écaillés autour
du tronc. Le bord de l'opercule du cloaque est revêtu de
cinq ou six squames très-grandes.
COLOBATION. Une teinte grisâtre forme le fond des parties supérieures
, dont beaucoup d'écaillés sont marquées d'une tache
b l a n c h â t r e ou jaunât r e ; les épaules, les côtés du dos et certaines
régions du dos sont nuagés de brun noirâtre. Le dessous du
corps est d'un blanc jaunâtre.
DIMEKSTONS. Longueur iolale. G4" 7"'. Téle. Long. G" 8"'. Cou.
Long. 4" 3"'. Tronc. Long. 2 3" G'". Memh. anlér. Long. 10".
Memh. poslér. Long. 12". Queue. Long. 3o",
PATRIE. La patrie de cette espèce ne nous est pas connue , mais
nous la supposons originaire des côtes d'Afrique ; le seul individu
de cet Euprèpes que nous ayons été dans le cas d'observer app
a r t i e n t à noti e musée nat ional , où il a été apporté de Lisbonne,
e n 1809, avec d'autres objets d'histoire naturelle provenant dii
cabinet de cette ville.
Ohsermlions. Il ne nous semble pas que cette espèce ait été
mentionnée par aucun naturaliste. Puisse le nom que nous lui
donnons rappeler à ceux qui cultivent l'erpétologie les services
que Cocteau a rendus à cette science, et ceux qu'il lui aurait
encore rendus si nous n'avions à déplorer sa perte auiourd
' h u i !
S A U K O P H T H A L M E S . G. GONGYLE. S . -G. EUPRÈPES. 2. 669
2. L'EUPRÈPES DE PERPiOTET. Euprepes PerroicUi, Nobis.
CARACTÈRES. Plaques nasales oblongues, tout à fait latérales ; supéro
nasales allongées, étroites, contiguës ; inter-nasale en losange
Irès-élargi; deux fronto-nasales pentagones, contiguës ; frontal e
lancéolée, u n peu canaliculée ; deux fronto-pariétales, plus petites
que l'inter-pariétale; celle-ci losangique, très-prolongée en pointe
en arrière; deux pariétales; pas d'occipitale ; une fréno-nasale petite,
triangulaire; une première frênaie sub-rhomboïdal e , suivie
d'une aut r e un peu plus grande; deux petites fréno-orbitaires.
Pas de sous-oculaires. Oreille assez grande, sub-circulaire , découverte
, portant quatre lobules à son bord antérieur. Corps
lacertiforme , trapu; membres forts; scutelles sous-digitales ,
paumes et plantes des pieds lisses. Écailles dorsales assez grandes,
tricarénées. Ecailles préanales sub-égales. Parties supérieures,
d'un brun grisâtre, tachetées de jaunâtre.
SYNONYMIE ?
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce, comme la précédente, a des formes lourdes,
trapues ; ses membres offrent aussi le même degré de développement.
Semblable encore à l 'Euprèpes de Cocteau sous beaucoup
de rapports, elle s'en distingue néanmoins par un certain
nombre de caractères que nous allons faire connaî tre. Celui dont
on est tout d'abord frappé réside dans la dimension plus grande
des écailles du corps, dont on ne compte eiTectivementque trentetrois
séries longi tudinales au lieu de cent treize ; celles du dos ,
en out re, offrent trois carènes , tandis qu'on n'en observe que
deux chez l'Euprèpes de Cocteau , parmi les squames préanales
duquel il y en a six de beaucoup plus développées que les autres,
ce qui n'existe pas dans l'espèce du présent article. L'Euprèpes
de Per rotet a la tête plus effilée, o u représentant une pyramide à
quatre faces dont le sommet est assez pointu. Sa plaque inter-nasale
est en losange très-élargi ; les plaques fronto-nasales, qui
aussi sont contiguës, affectent, ma lgr é leurs cinq pans, une forme
eu triangle équilatéral ; la f rontale, au lieu d'offrir à peu près le
même diamètre dans le sens transversal que dans le sens longitudinal
, est fort allongée , présentant un long angle très-aigu en arl'ière,
u n petit angle obtus eu avant , et une surface distinctement