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3 5 6 LÉZANCS CTTALCIMESS o u SAURIENS CYCLOSAURES.
tléveloppécs; celles de l'inférieuro sont également rliomboïdales,
nmij encore plus petites. Toutes préscnleiit nne carène longitudinale,
et la dernière de chaque série a la forme d'un piquant
triangulaire. Les écailles des parties latérales du cou sont aussi
de gros piquants triangulaires. 11 y a quatre bandes transversales
d'écaillés sur le dos, et dix sur la région cervicale , sans compter
celle qui couvre le bord postérieur du crâne, immédiatement derrière
les plaques pariétales. Ces écailles cervicales et dorsales , qui
sont imbriquées de dehors en dedans, ressemblent à des rectangles,
et sont parcourues chacune longitudinalement d'une manière
u n peu oblique, par une carène dont l'extrémité postérieure se
prolonge en une petite pointe obtuse. Leurs bords libres sont légèrement
relevés en arête arrondie. Le dessus des pattes est revêtu
de grandes écaillesrhomboïdales, imbriquées, dont la moitié postérieure
forme une épine triangulaire ; celles des bras sont un peu
moins fortes que celles des cuisses et des jambes. Le dessous des
pattes de devant offre des écailles rhomboïdales entuilées , à peine
carénées ; les mollets en portent dont la forme est en losange et
la surface tout à fait plane. Les régions fémorales inférieures sont
pavées de très-petites écailles lozangiques , parfaitement lisses ; et
sur le triangle préanal on en voit de carrées et un peu plus grandes,
particulièrement les deux qui occupent l'extrémité de la ligne
médiane sur le bord même de la lèvre antérieure du cloaque.
Les lamelles abdominales sont carrées; comme chez certains
Erémias, elles forment, par rapport à la région moyenne du ventre,
des séries légèrement obliques , mais en travers leurs rangées sont
rectilignes; les plus nombreuses se composent de dix-huit pièces.
La poitrine est couverte de squames peu différentes de celles du
ventre. De grandes écailles en losanges , imbriquées , dilatées
transversalement, garnissent le dessous du cou, tandis que la
gorge offre un pavé de petites squames carrées et unies, sur la
région moye ne, quadrilatères oblongues, faiblement carénées,
sur les parties latérales. On compte autour de la queue dix-huit
ou dix-neuf vertieilles de fortes écailles semblables à celles des
côtés du cou. 11 y a quatorze à seize pores tubuleux sous chaque
cuisse.
COLORATIOW. Un brun jaunâtre est répandu sur les parties supérieures
; une teinte à peu près semblable, mais beaucoup plus
claire, règne sur les régions inférieures. Des raies noires, confiuentcs,
parcourent le ventre ; deux bandes de la même couleur
P T Y C H O P L E U R E S . G. ZONURE. 3, 35 ^
forment une espèce de chevron sous le cou; les branches sousmaïillaires,
ainsi que les lèvres, femblent être réticulées de noir.
La plus grande partie des plaques naso-rostrales est également
colorée en noir.
DIMENSIONS. Longueur iotale, if" 6"'. Téle. Long, a" i'". Cou.
Long, i" 2"'. Tronc. Long. 3" 6"'. Membr. anlér. Long. 3".
Membr. poster. Long. 3" 5"'. Queue. Long. 7" 7"'.
PATRIE. Cette espèce nous a été envoyée du cap de Bonne-Esp .
ranee par M. Jules Verraux.
Observations. M. Schlegel considère à tort cette espèce comma
non différente de la précédente.
ESPÈCES A PAUPIÈRE INFÉRIEURE TRANSPARENTE.
3. LE ZONURE POLYZONE. Zonurus polj-zonus. Nobis.
CAEACTÈRES. Plaques naso-rostrales faiblement renflées. Internaso
rostrale non soudée à la frontale. Pli anté-huméral bien
distinct. Paupière inférieure transparente. Côtés du cou garnis
de petites épines. Écailles dorsales moyennes rectangulaires, non
carénées, striées, percées chacune d'un petit pore. Écailles des
flancs carénées. Lamelles ventrales carrées , formant des séries
longitudinales et des rangées transversales rectilignes; ces dernières
, au nombre de trente-deux ou trente-trois, dont la plus
étendue se compose de dix-huit lamelles. Quatorze à seize pores
fémoraux. Queue un peu comprimée , entourée de petites épines.
STNONTIIIE. Cordj-Ius po!j-zonus. Smith. Contribut. to south
Afric. zoolog. (Magaz. of nat. hist, (new series), by Charlesworth,
torn. 2, pag. 3i.)
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce est moins trapue, moins ramassée dans
ses formes que les deux précédentes , dont elle se distingue de
suite par un bien plus grand nombre d'écaillés cervicales et dorsales
, lesquelles ne portent d'ailleurs ni carènes ni épines. Les
pattes de devant, lorsqu'on les couche le long du cou , s'étendent
un peu au delà du bout du museau; celles de derrière, appliquées
contre les flancs, arrivent aux aisselles. La queue n'est
pas tout à fait d'un quart plus étendue que le reste du corps ;
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