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6 L 4 LÉZAEDS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS LÉPIDOSAURES.
genre Gongyle de Wagler; toutefois nous ne tenons aucun
compte de la disposition des plaques céphaliques , et nous
mentionnons, au contraire, une particularité qui a été
omise par l'auteur du Naturlisches System, celle de n'avoir
pas le palais armé de dents.
M. Wiegmann n'a réellement considéré le genre Gongyle
de Wagler que comme un groupe sous-générique qu'il a
caractérisé de la manière suivante ; Scutellum verticale
unicum; deniesprimores 7, maxillares palatini nulli ;
nares inter scutum rostrale et nasale posterius intermedia;
{anteriori cum scutello rostrali conflato). Cette
diagnose, ainsi qu'on le voit, diiFère aussi de la nôtre en
ce que l'auteur y signale une certaine disposition du bouclier
céphalique, et y indique le nombre des dents, deux
choses auxquelles M. Wiegmann nous semble avoir attaché
beaucoup plus d'importance qu'elles n'en méritent, la seconde
principalement; attendu que le nombre des dents
des Scincoïdiens est très-variable, non-seulement suivant
les espèces , mais souvent même suivant les individus.
Le present sous-genre se distingue particulièrement de
ceux appelés Eumèces, Euprèpes, Plestiodonte, Lygosome,
Léiolopisme et Tropidolopisme, en ce que les espèces qui le
composent ont leur plaque rostrale perforée par la narine,
laquelle s'ouvre effectivement dans cette plaque, en même
temps que dans la nasale.
Les Gongyles proprement dits ont les mâchoires garnies
de dents coniques, droites, égales, simples, un peu comprimées
au sommet ; ils en manquent au palais. Cette partie
de la bouche est creusée longitudinalement d'un large sillon
évasé à son extrémité antérieure, comme chez le Gongyle
ocellé ; ou bien simplement échancré et peu profondément
à son bord postérieur, ainsi que cela s'observe chez le
Gongyle de Bojer. Dans cette dernière espèce, les orifices
auriculaires se présentent sous la forme d'une petite fente
longitudinale, au lieu que chez la première ce sont deux trous
arrondis ou à peu près arrondis, dont le pourtour est simple
SAUROPHTHALMES. G. GONGYLE. S.-G. GONGTLE. 6l5
et un peu rentré en dedans. Les membres n'offrent rien de
particulier dans leur forme ni dans leur développement.
Les cinq doigts qui terminent chacun d'eux sont inégaux :
ainsi, aux pattes de devant le dernier est un peu plus long
que le premier, vient ensuite le second, puis le quatrième,
enfin le troisième ; aux pattes de derrière, les quatre premiers
augmentent graduellement de longueur, et le cinquième
est un peu plus court que le troisième. Tous ces
doigts, qui n'ont pas absolument une forme cylindrique,
attendu qu'ils présentent un très-léger aplatissement de
droite à gauche, sont armés d'ongles courts, assez robustes,
un peu comprimés et distinctement arqués. Le cou et le
tronc sont cyclo-tétragones ; la queue est généralement asseï
courte, conique, grosse à la base, petite, pointue à son
extrémité terminale. Toutes les petites pièces hexagones qui
composent l'écaillure de ces Scincoïdiens sont parfaitement
lisses; celles de l'opercule anal qui appartiennent à la dernière
rangée sont plus grandes que les autres. Il n'y a pas
de tubercules à la racine de la queue chez les individus
mâles, ainsi que cela existe dans les genres Diploglosse et
Amphiglosse. Les deux seules espèces que renferme encore
ce sous-genre ont l'une et l'autre la paupière inférieure
transparente.
TABLEAU SYNOPTIQUE D E S E S P È C E S D U SOUS -GENR E GONGYLE
' s u b t r i a n g u l a i r e s , découvertes, à b o r d | ^ ^ Oceli.é.
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Oreilles.^
fentes longi tudinales, comme opercu- ) ^ Q ^^^ Bojbr
lées, dentelées à leur bord inférieur, j
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