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146 LÉZARDS LACERTIENS OU AUTOSAURES.
X' GENRE. CENTROPYX. —
Spix.
{Trachygaster Wagier; Pseuclo-Améwa, Fitzinger.)
CARACTÈRES. Langue à base engainante, beaucoup
plus rétrécis en avant qu'en arrière, où le bord de la
région couverte de papilles , qui sont squamiformes,
rliomboïdales , subimbriquées , forme un angle rentrant.
Palais denté. Dents intermaxillaires coniques ,
simples. Dents maxillaires comprimées ; les premières
simples; les suivantes tricúspides. Narines ovales,
obliques, s'ouvrant dans la plaque naso-rostrale , et
dans la naso-frénale. Des paupières. Une membrane
tympanale tendue en dedans du bord de Foreille. Cinq
doigts un peu comprimés , non carénés en dessous , à
chaque patte. Des pores fémoraux. Un seul pli transversal
sous le cou , garni d'écaillés rhomboïdales, carénées
, imbriquées. D'autres écailles semblables , mais
plus grandes sur la poitrine et le ventre. Queue cyclotétragone.
Les Centropyx ne peuvent être confondus avec aucun
des genres précédents , en ce que leur ventre est revêtu d'écailles
rhomboïdales , carénées, imbriquées, au lieu d'offrir
des plaques quadrilatères, plates, lisses, plus ou moins
élargies, en général non entuilées. Ils ont la faculté de faire
rentrer dans un enfoncement pratiqué sous la glotte, une
portion de la partie postérieure de la langue , et en cela ils
(i) DEXSVTFOV, aculeus , aiguillon, pointe; et de 7RT)|, le derrière
, les fesses.
(2) De TfttX'^i ) asper, rude ; et de yti'^Tttf, ventre.
PLlioUONTES STRÜNÜ^XUr.liS. G. CENTIiOl'YX. J 4"?
ressemblent aux Sauvegardes et aux Aiiiéivas. Cette langue
cependant n'est pas aussi longue, ni aussi extensible que
, chez CCS derniers; elle ne présente pas non plus à peu près
la même largeur dans toute son étendue , car elle commence
à se rétrécir dès sa base pour se terminer en une pointe aiguë
, divisée en deux filets aplatis et lisses ; puis on observe
que sa région papiileiise finit en arrière par un bord formant
un angle rentrant, ce qui la fait ressembler à un fer
de flèclie, comme dans les Cnémidophores, les Dicrodontes
et les Aerantes, dont la langue n'est pourtant pas rétractile
dans un fourreau.
Les papilles qui recouvrent la langue des Centropyx, sont
plates, égales , rhomboïdales, arrondies en arrière, et trèsdistinctement
imbriquées. CesLacertiens tantôt ont quelques
petites dents de chaque côté de 1 echanerure du palais, tantôt
en manquent complètement à cette partie de la bouche.
On leur compte dix dents intermaxillaires coniques, simples ;
dix-huit à vingt-deux dents maxillaires supérieures, et vingtquatre
à vingt-six dents maxillaires inférieures de chaque
côté : les premières de ces dents maxillaires supérieures et
inférieures sont simples, coniques, pointues, et toutes les
autres comprimées et tricúspides. Les narines sont latérales,
assez grandes , ovales , obliques , pratiquées dans la plaque
naso-rostrale et la naso-frénale, mais moins dans celle-ci
que dans celle-là. La frontale est courte comparativement à
celle des espèces appartenant aux genres Améivas , Cnémidophores
, Dicrodontes et Aerantes ; il y a deux fronto-pariétales
, et deux pariétales entre lesquelles est une inter-pariétale
aussi longue qu'elles ; pois immédiatement après la
rangée transversale que forment ces trois dernières plaques,
en viennent deux autres petites qu'on peut considérer
comme des occipitales. Mais la réunion de ces cinq plaques,
pariétales, interpariétales et occipitale, ne constitue pas
un bouclier assez étendu pour couvrir toute la surface postérieure
du crâne, car on voit encore de chaque côté une
certaine portion triangulaire garnie d'écaillés hexagones en
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