i í
, Ir,
!
fìir
2 2 4 LÉ Z A R D S TACERTIENS OTI AUTOSATIRES.
» lorsque l'animal a atteint dix à quinze pouces de longueur lox
taie, et assez constamment dans Jes mois de juillet et d'août,
» un granule ou deux commencent à brunir, puis à noircir au
» centre de chaque tache jaune : c'est le passage du premier au
» deuxième âge ; passage qui s'opère plus promptement chez les
» mâles que chez les femelles, et qui a sans doute quelque relation
» avec la puberté. »
Deuxième âge. « Le fond vert se distingue encore du vert-jaune,
» moins foncé des taches ocellées. Celles-ci, rarement isolées, or-
» dinairement unies par des lignes ou des taches noires , sont en
» nombre égal aux taches jaunes de l'âge précédent, et compo-
» sées d'une ligne noire irrégulièrement circulaire, entourant
» une ligne verdâtre , qui elle-même enferme deux ou trois gra-
» nules noirs. Ce noir tire quelquefois sur le rouge ; le dessus de
» la tête est aussi fréquemment bronzé ; ces taches des flancs se
» sont agrandies , et leur bleu est devenu plus vif. Le point noir
» de la paupière supérieure persiste ; la langue perd sa couleur
» noire. Les membres , et surtout les postérieurs, conservent
» longtemps des taches uniformes d'uu vert clair, entouré de noi-
» râtre ; plus tard un point noir se forme aussi à leur centre : la
» queue n i change pas. »
Troisième âge. « La disposition ocellée est conservée plus long-
» temps par les femelles que par les mâles. Chez ceux-ci on ne
» trouve, à un certain âge, qu'un réseau de lignes en zigzag,
j. les unes noires, les autres vertes, irrégulièrement entremêlées
» avec des points de même couleur. A cette époque, le fond pri-
» mitif ne se distingue plus de ce qui a d'abord appartenu aux
ï taches : ce qui se conserve le mieux et le plus intact, ce sont les
» taches bleues des flancs ; quelquefois leur bordm-e noire a dis-
» paru. Le dessous du corps est souvent aussi d'un vert bleuâtre ;
» le gosier, un peu plus pâle , est fréquemment ondé de nuances
» d'unvert t irantsur le jaune. Les taches bleues, dont nous avons
» parlé , sont celles que l'alcool altère le plus promptement. »
DIMENSIONS. Longueur totale , 4 3 " 6"'. Téle. Long. 4 " 3"' . Cou.
Long. 2" 8"'. Tronc. Long. 10" 5"'. Membr. antér. Long. 5" 5"'.
Memhr. poster. Long. 8". Queue. Long. s6".
PATKIE ET MOEDRS. L'Europe et l'Afrique produisent le Lézard
ocellé; dans la première de ces deux parties du monde, c'est
dans le midi de la France, en Italie, en Espagne qu'on les rencontre.
Dans la seconde, il n'a jusqu'ici encore été observé qu'en
COEÎ-ODONTES LKIODACTYLES. G. LEZARD. 8. 22 5
Algérie. Cette espèce, lorsqu'elle est jeune, dit M. Dugès, se creuse
le plus souvent un terrier ou boyau le long des fossés d'une terre
labourable, et surtout un peu sablonneuse. A l'âge adulte, elle s'établit
dans un sable dur, souvent entre deux couches d'une rocho
calcaire et sur uiie pente rapide, abrupte , exposée plus ou inoins
directement au midi ou au sud est. .le l'ai aussi trouvée, ajoute ce
savant naturaliste, entre les racines d'une vieillesouche, soit dans
les vignes, soit dans les haies. Le Lézard ocellé se nourrit de v. rs
et d'insectes appartenant particulièrement àToi-dredesOrthoptcres
et des Coléoptères ; la femelle pond sept à huit oeufs oblongs.
Observations. C'est une chose bien reconnue aujourd'hui que le
Lézard gentil de Daudin, avait été établi sur u n jeune Lézai'd ocellée
Il est également certain que le gros Lézard vert et moucheté de
Georges Edwards , dont Uaudin a fait son Lézard de la Jamaïque
ne diffère pas de l'espèce du présent article. Le Lézard ocellé est
le type de la descriplioii du Lézard vert de Lacépède, qui en a
donné une figure assez reconnaissable , faite d'après u n individu
qui avait été envoyé de Provence au Muséum d'histoire naturelle.
A l'histoire du Lézard ocellé , l'auteur de l'ouvrage sur les quadrupèdes
ovipares , a mêlé celle du Lézard vert ordinaire, et
mentionné dans le même article une espèce fort difTérente , c'està
dire la Lacerta viridis de Catesby, qui est \ A nolis chloroexanus.
8. l e LÉZARD DU TAURUS. Laceria Taurica. Pallas.
CARA-CTÈEES. Une seule plaque naso-frénale ; une occipitale , petite
; des dents au palais. Tempes revêtues de petites squames
hexagones ou sub-hexagones, plates , lisses, au milieu desquillcs
il en est une plus dilatee que les autres. Sillon gulaire bieii
marqué. Ecailles dorsales, petites, circulaires, convexes. Collier
sous-collaire crénelé , composé de neuf à onze squames. Six séries
longitudinales de plaques ventrales. Parties supérieures olivâtres,
avec deux raies blanchâtres de chaque côté du dos , entre lesquelles
(chez les femelles) est un semis de gouttelettes noirâtres.
Flancs marqués de zigzâgs noirs (chez les mâles ).
SïNONTiMiE. Lacerta Taurica, Pali. Zoograph. Ross, asiatic.
tom. 3, pag. 3o.
Laceria Pcloponesiaca , Rib. et Rory, Expédit. scienlif. Mor.
Rcpt. pag.GG, 0= scric, l;ib. 10, fig, 4.
lir.p'i'iLES i ^ . I 3
l'i
j: ' [i
• ' 'ï
î '