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638 LÉZAKDS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS LÉPIDOSAURES.
avoir été mentionnée pour la première fois. C'est sous le nom de
tacerla punctata qu'elle y est décrite, brièvement il est vrai,
mais d'une manière trop précise pour qu'on puisse se méprendre.
Au moins ne connaissons-nous aucune autre espèce à laquelle
s'appliquent mieux qu'à la nôtre les phrases suivantes , que précède
cette diagnose : Lacerta cauda iereti longiore , pedihus pentadactj
lis, carpare punctis nigris notato. Cette phrase : Truncus
teres, pinguis, lubricus, indique assez bien que c'est d'un Scincoïdien
dont il est question ; et celles-ci : Lineoe 2 flavescentes
cxoletoe tergum a lateribiis dislinguunt. Functa fusea per series sex
longitudinales in area dorsi, et totidem series ad uirumque latus,
expriment on ne peut plus exactement le mode de coloration ,
ou , si l'on veut , la livrèe d'un Eumèces ponctué , en moyen âge.
Linné, en reproduisant sous une autre forme, dans la 10° et la
I î«' édition du Sjrstema natu-rce, la phrase caractéristique qu'il
avait précédemment donnée du Lacerta punctata dans le livre
que nous citions tout à l'heure , ajouta que cette espèce habite
l'Asie, et cita, comme la représentant, les figures 9 de la
seconde planche du second volume de l'ouvrage de Séba. A l'égard
de l'habitat, il a parfaitement raison ; mais nous pensons
qu'il s'est mépris en croyant reconnaître son Lacerta punctata
dans les deux figures de Séba, lesquelles, selon nous, semblent
plutôt avoir été faites d'après des individus appartenant à l'espèce
de l'Ablephare de Péron. Laurenti a aussi rapporté ces deux figures
à son Stellio punctatus , qui est tout simplement le Lacerta
punctata de Linné placé dans un nouveau genre, et dont la description
est tout entière empruntée à ce dernier. Daubenton,
dans son Dictionnaire des quadrupèdes ovipares, Lacépède, dans
son Histoire naturelle des mêmes animaux , et Bonnaterre, dans
l'Ei-pétologie de l'Encyclopédie méthodique , ont, de même que
Laurenti, reproduit la description et la citation de Linné, à
propos du Lacerta punctata, en le désignant toutefois par un
autre nom, celui de Lézard à double raie. Gmelin, dans l'édition
du Srstema naturce , qui fut publiée par ses soins , n'ajouta rien
de plus à ce que Linné avait dit de son Lacerta punctata, mais
en changea la dénomination spécifique en celle à'Interpunctata,
dénomination qui fut adoptée par Shaw et par Latreille. Tous
les auteurs que nous venons de mentionner après Linné n'ont
parlé du Lacerta punctata que d'après ce célèbre naturaliste,
aucun d'eux n'ayant eu l'occasion d'observer cette espèce eu
SAUROPIITIIALMES. G. GONGYIiE, S.-G. EUiMÉCES. 2. 639
nature. Schneider fut plus heureux , car il eut l'avantage d'en
voir plusieurs échantillons dans la collection de Bloch, auquel ils
avaient été envoyés des Indes orientales ; aussi Schneider donnat
il de cette espèce, qu'il plaça dans son genre Scincus, une description
plus détaillée que celle de Linné. Daudin la reproduisit
en partie, eny joignant quelques observations faites par lui-même
sur im individu de la collection du Muséum d'histoire naturelle ;
mais , avec les erpétologistes français ses prédécesseurs , il eut le
tort de rejeter l'ancien nom de cette espèce , puisqu'il l'inscrivit
sous celui de bilineatus , en la faisant toutefois entrer avec raison
dans le genre des Scinques, ainsi que Schneider lui en avait donné
l'exemple. Cuvier, par cela seul qu'elle a le corps allongé, avait
rangé notre espèce parmi les Seps , et M. Gray en a fait le type
du genre inacceptable de Riopa.
2. L'EUMÉCES DE SLOANE. Eumeccs Sloanii. Nobis.
CARACTÈRES. Plaques nasales médiocres, presque contiguës ;
supero-nasales contiguës; inter-nasale hémi-discoïdale ; deux
fronto-nasales pentagones, contiguës; frontale en losange trèscourt
en avant, fort long en ari-ière ; deux fronto - pariétales
contiguës; une inter-pariétale aussi grande que ces dernières;
deux pariétales ; une fréno-nasale ; une grande frénale pentagone
oblongue; deux fréno - orbitaires. Oreille médiocre , sub-ovale,
découverte, à bord simple. Corps lacertiforme ; membres assez
développés ; queue arrondie. Écailles préanales médiocres, subégales.
Parties supérieures offrant quatre raies noires partant du
bout du museau et s'arrêtant, les deux médianes au milieu du
dos, les latérales au-dessus des cuisses.
SYNONYMIE. Lacertas minor Icevis. Sloane, Voy. to Jam. torn. 2,
pag. 333, tab. 273, fig. 5.
Scincus Sloanii. Daud. Hist. Kept. torn. 4 , pag. 287, PI. 55 ,
fig. 2.
Scincus Sloanei. Merr. Tent. syst. amph. pag. 70, n" 2.
Scincus Sloanei. Maxim, de Wied. Recueil, Pl. color, anim,
pag. et Pl. sans n"®.
Scincus Sloanei. Id. Beitr. naturgesch. Bras. tom. i , pag. igS.
Tiliqua Richardii. Coct. Tab. synopt. Scincoïd.
Tiliqua Sloanei. Gray, Catal. of slender-tong. Saur. Hist, by
Jardine, tom- i , pag. 290.
Tiliqua Richardii, Id. loc. cit. pag. 292.
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