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5 6 6 LÉZARDS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS LÉPIDOSAUKES.
Scincus officinalis. Aud. Éxplic. somm. Pl. Rept. (Supplém'.) ;
Descript. Egypt. Hist. nat . torn, i, pag. 197, Pl. 2, fig. 8.
Scincus officinalis. Fitz. Neue classif. Rept. pag. 52.
Le Scinque ordinaire. H. Cloq. Diet, scienc. nat . tom. 48, p. 124.
Scincus offiicinalis. Bory de Saint - Vincent , Résum. d'erpét.
pag. 137.
Le Scinque des pharmacies. Cuv. Règn. anim. ae édit. tom. 2,
pag. 62.
Scincus {Lacerta Scincus. Linn.). Wagl. Syst. amph. pag. 161.
Scincus offiicinalis. Griff. anim. Kingd. Cuv. tom. 9, pag. i5G.
Scincus offiicinalis. Gray, Sjnops. Rept. in Griffith's anim.
Kingd. tom. 9, pag. 67.
Scincus officinalis. Eichw. Zool. special. Ross, et Polon. tom. 3,
pag. 180.
Scincus officinalis. Schinz. Naturgesch. und Abbild. Rept.
pag. 104, tab. 40, flg. I.
Scincus officinalis. Gray, Catal. of slender-tong. Saur. (ann. of
nat. hist, by Jardine, tom. i, pag. 288).
Le Scinque de Belon. Th. Goct. tabul. Synopt. Scincoïd.
DESCRIPTION.
FORMES. Ce Scincoïdien ne semble pas parvenir à une plus
grande taille que notre Lézard vert commun , dont il est loin
d'offrir les formes sveltes et élancées. Le Scinque des boutiques ,
au contraire , a le corps gros, fusiforme dans son ensemble, les
membres courts , épais ; la queue peut-être plus courte encore à
proportion, excessivement forte à sa naissance, grêle, effilée ,
pointue et légèrement comprimée à son extrémité terminale. La
tête présente à peu près la même longueur que le cou ; elle est
pour ainsi dire cunéiforme, attendu que, déjà un peu déprimée
e n arrière , elle se rétrécit et s'amincit surtout beaucoup en s'avançant
vers le museau , qui se trouve ainsi offrir u n bord tranc
h a n t , mais dont les angles sont arrondis. Le dessous de ce
museau est parfai tement plat dans la port ion qui s'avance au delà
de la mâchoire inférieure. Le canihus rosiralis est arrondi.
Les régions frênaies sont légèrement concaves. Les yeux sont
petits, situés au haut des côtés de la iête, à une très-petite distance
du point de jonction de celle-ci avec le cou. La paupière
supérieure est très-courte, mais l'inférieure se mont r e , au con-
SAUROPHTHALMES. G. SCINQUE. I. 66 7
traire, irès-développée ; elle est revêtue d'une série longitudinale
de trois ou quatre squames carrées, au-dessous desquelles on
remarque un pavé de très-petites écailles irrégul ièrement disposées.
La fente de l'oreille présente à peu près la même étendue
que celle des paupières.
Les pattes postérieures sont à peine plus longues que les antérieures
qui, couchées le long du cou, s'étendent jusqu'à l'angle
antérieur de l'oeil. La queue offre u n peu plus d'étendue que le
tronc.
La plaque rostrale est for t ement reployée sous le museau ; sa
portion supérieure est triangulaire, touchant par son sommet à
l'inter-nasale, et ayant de chaque côté deux supéro-nasales. Les
supéro-nasales sont donc au nombre de quatre, deux à droite,
deux à gauche, placées l'une derrière l'autre ; la première, petite
et en triangle équilatéral, a immédiatement au-dessous d'elle la
narine qu'elle concourt à circonscrire avec la nasale , mais dans
une très-petite proportion ; la seconde nasale , plus grande que
la première et subtrapézoïde , se trouve, pour ainsi dire, enclavée
entre la rostrale , la première supéro-nasale, la nasale et
l'inter-nasale. Cette dernière plaque est hexagone, aussi large
que longue , et assez grande relativement aux autres plaques céphaliques.
Les fronto-nasales sont contiguës , p ent agone s , un peu
plus étendues en longueur qu'en largeur. La frontale s'articule
avec elles par deux de ses six côtés ; elle a une longueur double
de sa largeur, et est plus étroite en arrière qu'en avant. Les
fronto-pariétales sont petites, sub-rhomboïdales ou pentagones ,
inéquilatérales et soudées ensemble latéralement ; elles reçoivent
entre elles, en arrière , l'inter-pariétale dont la forme est losangique
ou sub-triangtilaire , et le développement un peu plus
grand que celui de ces dernières. Les pariétales, qui sont à peine
plus grandes que les fronto-pariétales, offrent cinq ou six pans
inégaux. L'occipitale manque On compte cinq sus-oculaires de
chaque côté. Il existe une fréno-nasale à quatre ou cinq angles,
une première frênaie, pentagone , oblongue , plus grande que la
précédente , et une seconde frenale, pentagone aussi, mais plus
développée et plus oblongue que la première : ces trois plaques
sont positivement situées en travers du Canihus rosiralis. Il y a
deux fréno-orbitaires superposées, à peu près de même grandeur;
la supérieure est parfois située si haut qu'on pourrai t , pour
ainsi dire, la considérer cominc la première sus-oculaire. Le : :i: ,
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