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2 2 0 LÉZARDS LACERTIENS OU AUTOSATIRES.
Eyed Lizard, Gray, Synops. Kept, in Griffith's anim. kingd.
Guv. torn. 9, pag. 82.
Lacerta ocellata , Meisn. De amphib. papill. glandul. femoral,
pag. 10, tab. I, fig. I.
Lacerta margarilala , Schinz. naturgeschicli. und abbilduiig.
Kept. pag. 98, tab. 33, fig. 3.
Lacerta ocellata , Wiegra. Herpet. Mexiç. pars i, pag. 9.
Lacerta ocellata, Duv. in. Guv. Regn. anim. (3' edit.) tab. 12.
DESCRIPTION.
FORMES. Geste espèce est la plus grande de toutes celles du
genre auquel elle appartient; l'ensemble de ses formes est le
même que celui du Lézard vert. Sa tète fait le quart de l'étendue
comprise entre le bout du nez et la racine de la queue ; en
avant des yeux, les côtés en sont assez comprimés, ce qui rend
le museau légèrement pointu, étant aussi un peu aplati à son
extrémité. Les joues, au contraire, sont assez renflées. La hauteur
de la tête est égale à la moitié , et sa largeur aux deux tiers
de sa longueur.
Les pattes de devant, mises le long du cou, n'arrivent pas tout
à fait jusqu'à la narine; celles de derrière, placées le long du
corps , atteignent presque toujours à l'épaule-
La queue entre pour plus des deux tiers dans la longueur totale
de l'animal ; à son origine, elle est assez forte et cyclotétragone ;
puis en prenant insensiblement une forme tout à fait circulaire ,
elle diminue peu à peu de diamètre jusqu'à sa pointe, qui se
montre très-effilée.
Il y a de chaque côté du palais une douzaine de petites dents
coniques, mousses, disposées irrégulièrement sur un ou deux
rangs longitudinaux. On compte onze dents intermaxillaires, une
quarantaine de dents maxillaires supérieures en tout, et environ
vingt-quatre maxillaires inférieures de chaque côté.
Les plaques suscrâniennes sont réunies par des sutures fortement
prononcées. En général, leur surface est creusée de légers
sillons parallèles à leurs bords. La plaque occipitale est plus large
ou au moins aussi large que la frontale : cette plaque occipitale
a ordinairement la forme d'un triangle isocèle tronqué à son
sommet antérieur; quelquefois elle est divisée en deux ou tro's
parties. Il existe toujours un rang de gramiles bien distincts entre
COELODONTES LEIODACTYLES. G. LEZARD. J. 22 1
le bisrd interne surciliaire et la marge externe des plaques palpebrals.
La narine, petite ou médiocre , circulaire , est bordée en arrière
par deux petites plaques naso-frénales superposées ; l'inférieure
est quadrilatère, affectant une figure triangulaire ; la
supérieure est pentagone, mais de forme presque carrée. La postnaso
frénale, qui a quatre ou cinq pans, est un peu penchée en
avant et toujours pins étendue dans le sens vertical que dans le
sens longitudinal de la tête ; sa hauteur est égale à celle des deux
naso-frénales. La fréno-oculaire est grande , un peu dilatée longitudinalement,
un peu plus courte à son bord antérieur qu'à
son bord postérieur, qui, assez souvent, présente plusieurs
échancrures anguleuses. Les marges des paupières sont granuleuses
, et le milieu de la surface de celle d'en bas est revêtu d'un
pavé de petites écailles plates, polygones, régulièrement disposées
par séries longitudinales.
Deux grandes plaques rectangulaires sont appliquées contre le
bord supérieur de la tempe , qui est couverte de petites squames
à plusieurs pans, plates ou faiblement renflées sur leur ligne médiane
, et dont le diamètre diminue à mesure qu'elles s'éloignent
de l'oeil, pour se rapprocher de l'oreille. Parmi ces squames temporales
du Lézard ocellé , il est très-rare d'en apercevoir une centrale
un peu plus développée que les autres , ainsi que cela s'observe
chez le Lézard des souches , le vert et le vivipare. Au reste
ces squames, dans l'espèce du présent article, sont proportionnellement
plus petites que dans les espèces que nous venons de
citer.
L'oreille est grande, ovalaire.
L'écaillure des parties supérieures du Lézard ocellé se compose
de pièces encore plus petites que chez le Lézard vert ; sur le dessus
et les cotés du cou, elles ressemblent à des granules circulaires
; sur le dos, elles ont aussi la forme de granules , mais elles
se montrent un peu ovales et légèrement en dos d'ane ou en toit ;
sur le haut des flancs elles sont moins épaisses, mais toujours faiblement
renflées dans leur ligne médio-longitudinale ; et plus elles
se rapprochent du ventre, plus elles s'aplatissent en se dilatant
peut-être un peu, et en prenant une figure rhomboïdale et une
disposition imbriquée. Le nombre de ces écailles granuleuses est
de soixante - quatorze dans une série transversale observée vers
le milieu du tronc, de l'un des bords du ventre à l'autre.
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