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7 q 6 LKZARDS SCTXCOÏDIENS OTJ SAURIENS LKPIDOSAURES.
Jnguis frngilis. Giier. Icon. Regn. anini. Guv. Rept. PI, 17,
fig. 2 (la tète).
Anguis fragilis. AVagl. Syst. ampli, p. 169.
Jnguis fragiUs. Griffith's anini. Kingd. Guv. torn. 9, p. 244.
Jnguis fragilis. Gray, Synops. Rept. in Griffith's aiiim. Kingd.
Guv. torn. 9, p. 74.
Unguis errx. Id. loc. cit. p. 74-
? Siguana Ollonis. Id. loc. cit. p. 74.
Jnguis fragilis. Eichw. Zool. spec. Ross. etPolon. t. 3, p, 179.
Jnguis fragilis. Lenz. Schlangenk. p. oso.
Jnguis fragilis. Gravenh. \erzeich. Zool. mus. Eresi, p. =5,
no I.
? Jnguis vittalus. Id. loc. cit. p. 25, n» 2.
Jnguis fragilis. E. Ménest. Gatal. rais. zool. p. 66, n° 228.
Jnguis fragilis. Bib. et Bory de Saint-Vinc. Expedit, scientif.
Mor. Hist. nat. Rept. pag. 71-
Jnguis fragilis. Ch. Eonap. Faun. Ital. pag. e t r i , sans n':®.
Jnguis fragilis. Schinz. Naturgesch. und abbild. Rept. p. 127,
tab. 45, fig. 2.
Jnguis fragilis. Wiegm. Herpet. niexic. pars i , p. 11.
Jnguis fragilis. Jenyns. Man. Brit. vert, anim.p. 295.
Jnguis fragilis. Geiv. Énum. Rept. Barb. Ann. sc. na t. torn. G
(1807), p. 3o6.
Jnguis fragilis. Krynicki, Observât. Rept. indig. (Bullet, soc.
imper. natur. Mose, n" 3, 1887, p. 5i).
Ì Jnguis incerta. Id. loc. cit. pag. 52 , tab. i.
Jnguis lineata. Id. loc. cit. pag. 54.
Jnguis fragilis. Tschudi. Monog. schweizerisch. Echs. (Nouv.
Mëm. sociét. helvét. scienc. nat. Neuchàt. torn. 1 , pag. 87.)
Jnguis fragilis. Schinz. Faun. Helvét. (Nouv. Mem.socicl. helvét.
scienc. nat. Neuch. torn, i , pag. )
Jnguis fragilis. Bell. Hist. brit. Rept. p. 09.
Jnguis fragilis. Gray, Gatal. of slender-tong. Saur. Ann. of
nat. Hist, by .lardine, torn, i , pag. 084.
?Siguana Ollonis. Id. loc. cit. p. 084.
DESCRIPTION.
Fony.r.s. Cette espèce a tout à fait la forme allongée d'nn Serp
e n t ; son corps est cylindrique et ue diminue que très-lentement
SAUKOPllTHALMES. G. ORVET. I. 79 7
de diamètre d'arrière en avant, ce qui fait que la queue même à
son extrémité est toujours peu effilée ; cette queue, lorsqu'elle n'a
éprouvé aucun accident, car elle est très-sujette à se rompre, a
line fois et même une fois et demie autant d'étendue que le reste
ducorps. La tele, dont le contour horizontal donne la figm-e d'un
triangle isocèle assez fortement arrondi à son sommet, est déprimée,
et légèrement convexe à sa face supérieure. Les plaques
qui la protègent en dessus et latéralement sont plus nombreuses
que chez aucune des espèces de Scincoïdiens que nous ayons étudiées
jusqu'ici. Outre une rostrale, une inter-nasale , deux frontonasales,
une frontale, deux fronto-pariétales, une inter-pariétale
, deux pariétales et une occipitale, dont nous avons indiqué
la forme et la disposition en tête de cet article, on observe encore
d'autres plaques que nous allons faire connaître. Il y en a
cinq qui occupent la place ordinaire de l'inter-nasale, laquelle
se trouve par conséquent repoussée en arrière : ces cinq plaques
supplémentaires , qui n'ont pas leurs analogues chez les autres
Scincoïdiens , sont disposées de manière que l'une d'elles , qui
est losangique , se trouve située au milieu d'un cercle que forment
les quatre autres, qui sont hexagones oblongues, concurremment
avec la rostrale et les deux supéro-nasales. H existe six
plaques sus-oculaires et deux post-oculaires de chaque côté ; puis
on voit sept ou huit autres petites plaques formant une série qui
borde extérieurement les sus-oculaires , la fronto-nasale et l'internasale.
La région frênaie est revêtue de petites plaques disposées
sur trois rangs longitudinaux , dans chacun desquels on en
compte quatre ou cinq ; il y en a un rang à peu près semblable
sous l'oeil. Le nombr e des plaques qui garnissent la lèvre supérieure
est de onze à droite , comme à gauche ; la première est
rhomboïdale et placée très en avant, attendu que la rostrale
n'occupe pas toute la largeur du museau ; la seconde, de même
forme et de même grandeur que la première , est située sous la
narine ; la troisième est plus petite et quadrilatère oblongue ;
toutes celles qui viennent ensuite , jusqu'à la huitième , sont pentagones;
la neuvième, malgré ses cinq cotés, simule un carré
long ; et les deux dernières sont sub-pentagones. La paupière iniericure
est garnie de petites squames polygones, épaisses, subiinbri([
uécs. Les écailles du cor[)s sont élargies; celles qui appartiennent
à la région dorsale et à l'abdominale sont bien distincte
ment hexagones et placées de telle sorte (juc leur diamètre le