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92 L É Z / V U D S L A C E K T I E N S OU AUrOSAURES.
y h GENRE. AMEIVA. ylMEIFA. Guvier.
[AMEIVA part., Cuvicr, Fitzinger ; Tejus part. ,
Merrem ; Qiemidoplionis part. , Wiegmann , Ch'
Bonaparte; Tejus (subdiv. Ameiva part.), Gray.)
C A I U C T È K E S . Langue à base engainante, longue,
divisée à son extrémité en deux filets grêles, lisses; à
papilles s([uamiformes, rliomboïdales, imbriquées.
Palais denté ou non denté. Dents intermaxillaires petites
, coniques, simples. Dents maxillaires comprimées;
les antérieures pointues; les suivantes tricúspides.
Narines ovales, obliques, percées dans la seule
naso-rostrale, ou dans cette plaque et lanaso-frénale.
Des paupières. Une membrane tympanale distincte,
tendue un peu en dedans du trou de l'oreille. Sous le
cou, deux ou trois plis transversaux , non scutellés sur
leur bord. Plaques ventrales quadrangulaires , lisses ,
en quinconce. Des pores fémoraux ; de grandes plaques
élargies sous les jambes. Pattes terminées chacune par
cinq doigts, légèrement comprimés, non carénés en
dessous ; ceux de derrière ayant leur bord interne tuberculeux.
Queue cyclo-téti'agone.
Les Améivas ayant de grandes plaques céphaiiques régulières,
des cryptes fémoraux, et la base de la langue étroite
et engainante, ne peuvent être confondus avec les Aporomères,
dont la téte est revêtue de petites plaques irrégulières
, le dessous des cuisses dépourvu de pores, et la partie
CI) Le nom à'Jmiiva a été employé par Margrave , puis par
Edwartls. On a dit que c'était un nom de pays , ainsi que celui de
Tejrou.
P L É O D O N T E S STRONGYLURES. G. AMÉIVA. 93
postérieure de la langue élargie et échancrée en Y , de telle
sorte qu'elle ne peut se loger sous la glotte. Ils ressemblent,
il est vrai, aux Sauvegardes par la ibrme de leur langue,
mais jamais le sommet de leurs dents intermaxillaires n'est
dentelé ; leur narine , au lieu de s'ouvrir entre trois plaques,
se trouve percée dans la seule naso-fi'énale ou sur la suture
même qui unit celle-ci à la post-naso-frénale ; leurs scutellos
ventrales sont beaucoup plus grandes et moins iiombi-fuscs ;
enfin le dessous de leurs jambes présente un certain nombre
d'écaillés considérablement plus dilatées que celles qui
les avoisiuent. Il y a encore nn autre genre de Lacerticns
Pléodontes strongylures , celui des Centropyx, dont la
situation des narines et la structure de la langue sont ks
mêmes que chez les Améivas ; mais ceux-ci s'en distinguent,
d'abord en ce qu'ils ont un et quelquefois deux plis de plus
sous le cou , ensuite en ce que leurs plaques ventrales ne
sont ni rhomboïdales, ni imbriquées, ni carénées. Les trois
derniers genres, auxquels il nous reste à comparer les Améivas,
sont ceux des Cnémidophores , des Dicrodontes et des
Aerantes, qui n'ont pas, les uns ni les autres, la langue
conformée de manière à pouvoir rentrer sous la glotte ,
comme dans une sorte de gaine : c'est au reste le seul caractère
différentiel qui existe entre les premiers et les Améivas ; tandis
que les Dicrodontes eties Aerantes , présentent en outre
cette particularité d'avoir les dents maxillaires postérieures
non aplaties latéralement et tricúspides, mais comprimées
d'avant en arrière et partagées dans le sens longitudinal de
la mâchoire en deux tubercules plus ou moins pointus.
Les espèces du genre, dont nous faisons l'histoire en ce
moment, offrent le même ensemble de formes que les Sauvegardes;
mais leur tête est plus efKlée, et surtout plus
comprimée, à partir du bord antérieur de l'oeil jusqu'au
bout du museau. L'extrémité de celui-ci est pointue et légèrement
arquée en dessus II n'existe pas le moindre rétrécissement
à l'endroit du cou, dont la largeur est égale à la
partie postérieure de la tête et à la région antérieure du