7 2 8 LÉZARDS SCmCOÏDIENS OU SAURIENS LÉPIDOSAURES
bande noirâtre S e l e nd en droite ligne depuis la tempe iu.qne
sur le côte de la queue. Le dessous de la tète et du cou est co
vert de p e f l e s taches noires entre lesquelles on distini^ue difficile
ment la tcmte fauve blanchâtre qui forme le fond de la couleur
des regions inférieures du corps.
Longueur totale. 9" g"'. Téle. Long. i". Co«. Lon.>
8 . Long. 3" 5"'. Me,nh. aniér. Long. Memh. postîr
Long. I 5 . Queue (reproduite). Long. 4" 5'",
P A T R I E . Cette espèce n e nous est connue que par un seul individu
que nous avons reçu du Musée de Leyde, étiqueté, par err
e u r sans dout e , Scincus Cubera, «'est-à-dire comme étant de
1 espece appelee Seps scincoïde par luuteur du Règne animal.
12. LE LYGOSOME DE QUOY. Zr.^o.oma Nobis.
CARACTÈRES. Plaques nasales grandes, rhomboïdales , presque
contigués; inter-nasaleen losange élargi, faiblement tronqué
son angle anterieur; deux fronto-nasales presque contiguësfrontale
tres-prolongée en pointe en arrière. o L n t un
obtus en avant: deux fronto-pariétales tétragones oblongues, Lequ.
laterales, contiguës ; une inter-pariétale en losange obt^; en
a v a n t , aigu en arriére, un peu moins grande que les froulo-par
j e t a l e s ; deux pariétales; cinq paires de plaques sus-oculaiL,
Oreille assez grande, sub-circulaire, découverte, à bord simple
Museau allonge, médiocrement pointu. Queue comprimée. '
SVNONVMIE. Scingue à flancs noirs. Quoy et Gaim. Voy. autour
d u monde de la corvet t e rZ7Wf , 2 o o l o g . PI 42 fi„ ,
T a ^ u . R^^esii Gray. Cat. siender-tong. Saur! Ann. nai.
Hist. by Jardine, tom. i, p. 292.
Kéncux de Quoj-. Coct. Tab. synopt. Scioc.
DESCRIPTION.
FOR.MES. Cette espèce a les formes sveltes, élancées; e t , sous ce
r a p p o r t , elle a beaucoup de ressemblance avec l'Eumèces mabouya.
La tête est allongée, assez aplatie, efiîiée même à sa parlie
antér ieure, dont l'extrémité, ou le museau, est légèreni^snt
a r r o n d i e ; les regions sus-oculaires n'étant point bombées, la
surface du crane est lout à fait plane. Les plaques sus-oculaires
SAUROPHTHALMES. G. GONGYLE. S.-G. LYGOSOME. 12. ^^.Ç)
sont au nombre de cinij de chaque côté , comme chez la plupart
des autres Lygosomes, mais elles sont proportionnellement plus
graiules et moins élargies ; la première a la forme d'un triangle
isocèle, et non celle d'un triangle équilatéral. L'un des angles
des plaques nasales, qui sont rhomboïdales, se reploi e u n peu sur
le dessus du museau , mais ces plaques n 'en demeurent pas moins
séparées l'une de l'autre par suite de la contiguïté du sommet
tronqué de la rostral e avec l'angle antérieur de l'inter-nasale, qui
est tronqué aussi. La premièr e frênaie est un peu moins grande,
mais a la même forme que la nasale ; la seconde frênaie , a u contraire
, est plus développée et trapézoïde ; la première frêno-orbitaire
est moins grande que la seconde frênai e , et la suivante est
beaucoup plus petite. 11 y a sept plaques labiales supérieures de
chaque côté :1a p r emi è r e est trapézo'ide, les trois suivantes sontcarrées
; la c inquième est quadr i latèr e oblongue et u n peu plus grande
que celles qui la précèdent ; les deux dernières sont pentagones. On
compte trente-huit ou trente-neuf séries longitudinales d'écaillés
autour du tronc. La région préanale présente , parmi les squamellesqui
la revêtent , deux très-grandes squames placées còte à
còte et u n peu en recouvrement, ayant, celle de droite une forme
rhomboïdale, celle de gauche une forme triangulaire. La queue
est longue, effilée et très-distinctement comprimée; les écailles
qui la protègent sont grandes , particulièrement les inférieures ;
le nombr e de leurs séries longitudinales observées près du tronc
est de quatre en dessus, quatre de chaque coté, et de trois en
dessous. Les pattes de devant, couchées le long du cou , s'étendent
jusqu'aux yeux ; celles de derrière, mises le long des flancs,
n'arrivent pas tout à fait jusqu'aux aisselles. Les doigts sont longs,
grêles, comprimés ; les scutelles qui en garnissent la face inférieure
sont lisses et assez souvent divisées longitudinalement en
deux parties; on en compte une trentaine au quatrième des
pieds postérieurs.
COLORATION. Variété A. Deux raies d'un jaune pâle ou blanchâtre
s'étendent l'une à droite , l'autre à gauche, depuis le
sourcil jusqu'au bassin, en longeant le haut de la tempe, celui
du cou et le bord externe du dos. Le? tempes, les parties latérales
du cou et la région supérieure des flancs sont noires, marquées
d'un petit nombre de taches blanches disposées plus ou moins
régulièrement eu séries verticales ; la partie basse des flancs est
comme piquetée de noir sur un fond blanc. Une teinte brune
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