i 3 o LEZARDS LACERTIENS OU AUTOSAURES.
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fill bas de l'oreille pour arriver dans l'aine. Ces jeunes sujets ont
les deux côtés de la base de la queue marqués chacun d'une
bande blanche, et le dessus des pattes de derrière semé de gouttelettes
de la même couleur. La plus grande partie de la face supérieure
de leur queue est bleuâtre, et toutes leurs régions inférieures
sont blanches. Peu à peu , avec l'âge , la quatriè r.e raie
latérale, puis la troisième se convertissent en séries de taches
blanches ; la région médio-dorsale prend une teinte brun-roussâtre
sur laquelle on aperçoit moins distinctement la raie blanche
rachidienne qui fort souvent devient double , c'est-à-dire se
divise en deux dans le sens longitudinal du corps. Enfin les individus,
arrivés à l'état d'adulte, ont le dos d'un brun roux , marqué
latéralement d'une bande noire liséréede blanc en haut et en bas;
leur tête , les côtés de leur cou , leurs flancs sont plus ou moins
bleus, et les gouttelettes blanches que présentent ces derniers
n'y sont plus disposées par séries régulières. Une belle teinte
bleue est répandue sur le devant des bras et des pattes de derrière
, ainsi que sur les côtés de la queue , dont le dessus offre
un brun roux comme la région dorsale. Tout le dessous du corps
est coloré en bleu extrêmement pâle, ou comme lavé de blanc.
DIMENSIONS. Longueur totale. -3o" I'". Téte. Long. 2"5"'. Cou.
Long, i" 2"'. Tronc. Long. 5" 4'". Memh. antèr. Long. 3" i'".
Memb. postér. Long. G". Queue, Long. 21".
PATKIE. Le Cnémidophore galonné nous a très-souvent été envoyé
de Cayenne. Nous en possédons aussi un individu adressé
de la Martinique par M. Plée. Le musée l'oyal des Pay.s-Bas en
renferme des exemplaires qui proviennent de Surinam.
Observations. Cette espèce est peinte d'une manière très-reconnaissable
dans l'ouvrage de Séba , tom. I, pag. gi , fig. 3 ; on eu
trouve également un portr-ait, d'après un sujet moins âgé,
dans le recueil des planches publié par mademoiselle deMérian,
siu- les métamorphoses des Insectes de Surinam. Ces deux figures
ont généralement été citées comme représentant une espèce semblable
à celle que Sloane a fait graver , sous le nom de gros
Lézard moucheté, dans son Voyage à la Jamaïque, et Edwards ,
sous celui de Lézard moucheté, à queue fourchue, dans son Histoire
naturelle des oiseaux. Mais il n'en est lùen ; car, loin d'appartenir
au Cnémidophore galonné , elles représentent une espèce
du genre Améiva , celle que nous avons appelée Ameiva Sloanii,
Lorsque Daudin a fait la descriptioii de son Lézard galonné, il
PLÉODONTES STKONQVtUKES. G. ÇNÉMIUOPHORE. 3. t 1
avait bien certainement sous les yeux un jeune sujet appartenant
à l'espèce du présent article , lequel, au reste, se trouve représenté,
dans une des planches de l'ouvrage de cet auteur, de manière
à ne pas laisser le moindre doute à cet égard.
3. LE CNÉMIDOPHORE A SIX RAIES. Cnemidophorus sexlineatus.
CARACTÈRES. Ouvertures des narines pratiquées seulement dans
la plaque naso-rostrale ; trois raies jaunes de chaque côté du dos.
SYNONYMIE. Lacerta sex-lineata. Linn. Syst. nat. édit, 12 ,
pag. 364. Exclus, synonym. Lion Lézard. Catesb. (Ilolotropis microlophus).
Lacerta sex-lineata. Gmel. Syst. nat. Linn. tom. 3 , pag. 1074.
Excl. synonym. Lion Lézard, Catesb. (Holotropis microlophus).
Le Lézard à six raies. Bosc. nouv. Diction, d'hist. nat. tom. 17,
pag. 527.
Lacerta sex-lineata. Latr. Hist. nat. rept. tqm. i, pag. 242.
Excl. synonym. Lion Lézard, Catesb. (Holotropis microlophus).
Lacerta sex-lineata. Daud. Hist. rept. toin. 3 , pag. 183. Excl.
synonym, le Lion Daubenton, Lacepède (Holotropis microlophus
).
Six lined Lizard. Shaw. Gener. zoolog. tom. 3 , part. i ,
pag. 240.
Lacerta sex - lineata. Yi&û. Journ. acad. nat. se. tom. 6,
pag. 18.
? Cnemidophorus sackH. Wiegm. lierpetol. mexican. part, i,
pag, 29.
? Cnemidophorus guttatus. Idem. loc. cit. pag. 29.
Ameiva sex-lineata. Holbr. North-American Herpetol. torn, i,
pag. 63, tab. 6.
DESCRIPTION.
FORMES. Le Cnémidophore à six raies a le museau plus court et
plus obtus que ses autres congénères précédemment décrits ; il
s'en distingue de suite par l'ouverture de sa narine, qui est presque
circulaire et tout entière pratiquée dans la plaque naso-rostrale.
Le bord antérieur de la naso-frénale est vertical et non
penché en arrière, de manière à se trouver placé en partie
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