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7 f , lEZAIiCS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS LÉPIDOSAUHES.
V P sous - GENRE. LÉIOLOPISME -
LEIOLOPISMA (1). Nobis.
CARACTÈRES. Narines s'ouvrant au milieu de la
plaque nasale ; pas de supéro-nasales. Palais à écliancrure
peu profonde, située tout à fait en arrière. Des
dents pte'rygoïdiennes. Écailles lisses.
Ce sous-genre offre, avec tous les caractères des Lygosomes,
celui d'avoir , comme les Euprèpes, la partie postérieure
du palais armée de quelques petites dents enfoncées,
de chaque côté de son échancrure, dans les os ptérygoïdiens.
Ces mêmes os et les palatins de droite ont leur bord latéral
interne recouvert par le bord correspondant des ptérygoïdiens
et des palatins de gauche.
Le sous-genre Léiolopisme ne renferme encore qu'une
seule espèce dont voici la description :
1. LE LEIOLOPISME DE TELFAIR. Leiolopisma Telfairi.
Nobis.
CARACTÈRES. Paupière inférieure transparente. Plaque rostrale
triangulaire, reployée sur le museau , tronquée au sommet et
articulée à l'inter-nasale ; celle-ci grande, en losange tronqué en
avant, contigue à la frontale ; deux fronto-nasales rhomboïdales
presque contiguës ; frontale oblongue , rétrécie en pointe obtuse
en arrière , offrant en avant deux petits côtés formant un angle
ouvert ; deux fronto-pariétdes médiocres , courtes , pentagones
inéqnilatérales, contiguës; iiiter-pariétale petite, de même forme
que la frontale ; pariétales simulant une forme carrée, malgré
leurs cinq pans ; quatre sus-oculaires ; nasales grandes , rhomboïdales,
non contiguës; pas de fréno-nasale; première frênaie
(3) Aîiot, lisse, pol i ; xoOTtr^a, iwtica, enveloppe, habillement.
SAUROPHTHAtMES. G, GONGYI.E. S.-G. LÉlOtOPISME. I .
snb-rhomboïdale , seconde frênaie trapézoïde ; trois fréno-orbitaires
, une grande et deux petites.
SYNONYMIE. Scincus Tclfairii. J. Desjard. Ann. scienc- nat.
tom. 22 (i83i), p. 292.
Tiliqua Bellii. Gray. Synops. Kept, in Griffith's Anim. Kingd.
tome 9, p. 70.
Baclnte de Telfair. Coct. Tab. synopt. Seine.
Tiliqua Bellii. Gray. Cat. slender-tong. Saur. Ann. nat. Hist,
by Jardine, vol. i, p. 292.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce parvient à une taille supérieure à celle
de notre Lézard ocellé ; elle a des formes robustes, trapues ; ses
pattes antérieures s'étendent jusqu'aux yeux , lorsqu'on les place
le long du cou, et les postérieures offrent une longueur égale aux
deux tiers de celle des flancs. Les doigts sont assez forts , presque
cylindriques , peu allongés et revêtus en dessous de scutelles
lisses dont le nombre est de vingt-six au quatrième orteil. La
queue, qui est légèrement aplatie de droite à gauche , n'a guère
plus de longueur que le reste du corps ; une bande de lamelles
hexagones, élargies en garnit la face inférieure. La tête est quadrangulaire,
pyramidale. Les régions sus-oculaires sont un peu
bombées. La lèvre supérieure porte de chaque côté sept plaques
qui sont : la première tetragone oblongue , plus élevée en arrière
qu'en avant; la seconde , la troisième et la quatrième , carrées;
la cinquième rectangulaire , plus grande que les autres , et les
deux dernières pentagones. Une grande plaque quadrilatère
oblongue est appliquée contre le bord supérieur de la tempe. Les
oreilles sont assez grandes, ovalaires , découvertes, à bord simple.
La paupière inférieure offre une plaque ovale transparente
entourée de grains squameux. Les écailles qui revêtent le corps
sont généralement petites, élargies , sub-hexagones, arrondies en
arrière ; on en compte quarante-quatre séries longitudinales autour
du ti-onc, et six rangées en travers de la région préanale,
où elles sont aussi petites les unes que les autres.
COLORATION. La couleur de cette espèce à l'état vivant est,
d'après M. Julien Desjardins, d'un gris bleuâtre sur les parties
supérieures , et d'un blanc lavé de jaune sur les régions inférieures
, mode de coloration que change complètement le séjour