4 ^ 6 LÉZARDS CtlALCimìNS OU SAURIENS CYCLOSAUKES.
ayant à peu près la mêiiic forme et xiu pen plus de développement.
Celle-ci est cotoyée à droile comme à flanelle, par une
petite plaque quadrilatère oblongue , et scpai-ée de la rostrale
par sept autres petites plaques qu'on peut considérer comme des
inter-nasales accessoires. Pe chaque côté du museau, une de ces
sept petites plaques inter-nasales accessoires se place entre la
rostrale et la plaque dans laquelle est percée la narine , immédiatement
en arrière de laquelle on voit deux petites naso-iVenales
superposées. Le reste de la région frênaie est occupé par
dix à douze petites plaques polygones inéquilatérales. La rostrale
a la forme d'un demi-disque. Les plaques palpébrales forment
deux séries dans chacune desquelles on en compte cinq ou six.
11 y a onze lames labiales supérieures de chaque côté : la première,
haute , étroite, rhomboïdale, touche par son bord supérieur
à la petite plaque qui sépare la nasale de la rostrale ; la
seconde pentagone , un peu plus basse que la première, supporte
la narine et une des deux uaso-frénales qui suivent celle-ci ; la
troisième, la quatrième, la cinquième et la sixième et quelquefois
la septième , sont moins grandes que les précédentes, ont
cinq pans, dont deux supérieurs, forment un angle obtus; la
huitième , la neuvième et la dixième sont plus développées que
toutes les autres , et plus étendues en longueur qu'en hauteur ; la
onzième et dernière est au contraire plus petite. Les plaques labiales
inférieures sont au nombre de seize en tout ; celles de la
première et de la seconde paire ressemblent à des losanges ;
toutes les autres sont quadrilatères oblongues ; la mentonnière
est triangulaire. Il y a onze plaques sous-maxillaires ; la première
ou l'impaire est sub-triangulaire , les dix autres sont subrhomboïdales.
La rangée des plaques labiales et celle des sousmaxillaires
est séparée par deux séries de plaques oblongues qui,
pour la grandeur , tiennent le milieu entre celles-ci et celles-là.
Les côtés du cou sont revêtus d'écaillés rhomboïdales, parfaitement
lisses , très-imbriquées , plus petites que celles du dessus
et du dessous de la même partie du corps. Les écailles de la région
cervicale et du dos , des flancs , du dessus et des régions latérales
de la queue , sont quadrangulaires , affectant une forme
rhombo'idale , excepté cependant celles des deux rangées médianes
, dont le bord antérieur est moins large que le postérieur.
Toutes ces écailles sont surmontées chacune d'une carène, peu
marquée sur la région dorsale et sur la première moitié du dos,
PTYCnOPtEURES. G. OPHISAUUE. I. 4 2 7
mais qui se prononce davantage sur la partie postérieure de
celui-ci et plus encore sur la queue. En dessous le corps est enlièrcment
revêtu depuis la gorge jusqu'à l'anus, de bandes d'écailles
hexagones , dilatées transversalement. La face inférieure
de la queue en offre d'à peu près semblables à son origine , mais
qui, peu à peu, passent à la forme rhombo'idale. Depuis la nuque
jusqu'à l'extrémilé postérieure du tronc, on compte cent vingt
rangées transversales, et seize séries longitudinales d'écaillés. La
queue lorsqu'elle est complète, est entourée de deux cent quarante
verlicilles. Le nombre des bandes longitudinales que forment
les écailles de la poitrine et de l'abdomen est de dix ; et celui de
leurs rangées transversales de cent vingt, comme sur le dos.
CoLORiVTioN. Le mode de coloration de cette espèce est trèsvariable,
cependant les individus que nous avons observés peuvent
se rapporter à quatre variétés principales.
Fariélé. A ou raj-ée. Kn dessus elle offre des raies longitudinales
noires, alternant avec des raies blanchâtres ou jaunâtres.
Les parties inférieures sont blanches.
Farièlé C ou poncluce. {Ophisaurus punclalus. Cuvier.) Les
écailles des côtés du corps et de la région cervicale sont noires,
et celles du dos et du dessus de la queue brmies , marquées au
milieu d'une tache noire plus ou moins dilatée; mais toutes,
sans exception , portent de chaque côté une petite tache ou un
petit trait d'un jaune verdâtre. Le crâne est vermicul é de jaune
sur un fond noir. Toutes les régions inférieures sont blanches.
Farièlè C ou ocellée. Le mode de coloration de cette variété
rappelle celui de certains Gerrhosaures. En dessus il règne, depuis
le bout du museau jusqu'à l'extrémité de la queue , une
belle teinte marron , semée de taches blanches , entourée de noir
plus ou moins complètement. Ces taches, ou plutôt ces ocelles ,
dont le nombre est très-variable suivant les individus , sont
généralement distribués par bandes transversales , si ce n'est
vers la région caudale, où ils se confondent même quelquefois les
uns avec les autres. Les côtés du corps , dans toute son étendue
, sont colorés en noir , mais non uniformément, attendu
que chaque écaille a ses bords plus ou moins tachetés de blanc ou
de roussâtre. Certains individus ont la région rachidienne parcourue
par une bande noire. Le dessous de l'animal offre une
teinte orangée pâle.
FarièU D ou à l/andes, {Ophisaurus slriaUdus, CuYÍer.) Un gri»
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