3 9 6 LÉZARDS CHALCIDIENS OU SAURIENS CYCLOSAURES.
dessous de l'oeil n'offre pas un plus grand'développement que
les autres. La membrane du tympan est un peu enfoncée
dans le trou auriculaire, dont la forme est sub-quadrilatère
; elle ne porte pas un petit opercule squameux, à son
bord antérieur, comme chez les Gerrliosaures. L'écaillure
de toutes les parties du corps, à quelques légères modifications
près , ressemble tout à fait à celle de ces derniers. Les
Gerrhonotes ont aussi un sillon longitudinal de chaque
côté du corps, sillon qui s'étend depuis l'angle de la bouche
jusqu'à l'origine de la cuisse.
Les doigts sont généralement assez courts : aux mains, les
trois premiers sont un peu étages ; le quatrième est à peine
moins court que le troisième , et le cinquième, par sa longueur
, tient le milieu entre le premier et le second. Aux
pieds, le troisième doigt et le quatrième, dont l'étendue est
à peu près la même, sont les plus longs des cinq ; le premier
est le plus court, après lui c'est le cinquième, et enfin le
second. La région préanale n'offre pas, comme dans le genre
précédent, trois grandes squames principales de forme triangulaire
; celles qui la revêtent sont nombreuses , et toutes à
peu près de même grandeur. Il n'existe pas la moindre trace
de pores sous les cuisses.
Il paraît que les Gerrhonotes font leurs petits vivants.
La création du genre Gerrhonote date de 1828 , c'est le
professeur Wiegmann de Berlin qui en est l'auteur. On doit
à ce savant naturaliste la connaissance de sept espèces de
Gerrhonotes, dont il a publié d'excellentes descriptions, et
des figures non moins bonnes dans la première partie , la
seule malheureusement qui ait encore paru de son Erpétologie
du Mexique. Nous annonçons d'avance que les descriptions
qui vont suivre seront, pour la plupart, la reproduction
de celles de M. Wiegmann j attendu que sur les
neuf espèces qui composent aujourd'hui le genre qui nous
occupe, il ne nous a été donné que d'en observer deux en
nature. Nous n'en avons inscrit que huit dans le tableau
synoptique placé en regard de cette page ; c'est-à-dire toutes
celles sur lesquelles nous possédions asse? de renseignements
PTVCIIOPLEURES. G. GERUItONOTE, 39 7
pour pouvoir en publier une description détaillée, nous
bornant à rapporter ici la simple phrase caractéristique par
laquelle la neuvième nous est connue.
GcrrhonoCus coendeus Wiegmann.—Tête non déprimée.
Ecailles du dos carénées ; squames des côtés également carénées.
D'un bleu obscur, tacheté de noir en dessus. Tête,
gorge et ventre noirâtres. Flancs variés de noir et de blanc.
Patrie. Brésil.
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