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X) AVERTISSEMENT.
tions consciencieuses contenaient en efîèt beaucoup
(le renseignements précieux, fruits de ses observations
éclairées ; malheureusement ce n'étaient
que de simples indications qui ont certainement
mieux dirigé nos études, mais qui en ont demandé
beaucoup d'autres. Cependant, en profitant de ses
judicieuses remarques, nous avons pu , dans un
grand nombre de cas, avoir des opinions mieux
arrêtées et plus positives. Le parti que nous en
avons tiré nous donne l'espoir que les naturalistes
trouveront cette portion de nos travaux beaucoup
plus complète que tout ce qui a été publié jusqu'ici
sur cette famille des Reptiles.
Nous n'avons d'ailleurs rien négligé pour arriver
à ce but : M. Bibron, ainsi qu'il l'avait ihit avant
la publication de nos premiers volumes , est
allé à Londres afin d'y étudier les espèces appartenant
aux trois familles de Sauriens dont il est
traité dans celui-ci. Comme dans ses précédents
voyages, MM. C u f t , Owen, Bel l , Yarell,
O ' - G i l b y et W a t e r h o u s e l'ont favorisé dans ses recherches
de la manière la plus obligeante et avec
un empressement que, dans notre reconnaissance,
nous ne saurions assez préconiser. Il a en eiï'et été mis
à portée d'étudier dans les collections du collège
royal des chirurgiens et de la Société zoologique
de Londres, comme il aurait pu le faire dans celle
du musée d'histoire naturelle de Paris.
MM. T e m m i n c k et S c h l e g e l ont eu l'obligeance
de nous confier, pour tout lo temps que nous en
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aurions besoin dans nos travaux, ceux des Reptiles
du musée royal des Pays-Bas, que nous leur
avions demandés , et M. B e l l a bien voulu nous témoigner
la même confiance pour plusieurs espèces
de sa propre collection. De semblables facilités nous
ont été accordées par M. S m i t h , chirurgien militaire
et savant naturaliste qui, pendant un séjour de plusieurs
années au cap de Bonne-Espérance, a réuni la
plus riche collection erpétologique de l'Afrique
Australe que nous connaissions. 11 nous reste aussi
h exprimer notre gratitude aux voyageurs dont
le zèle éclairé nous a fourni d'importants matériaux
et par les soins desquels nous en recevrons
sans doute d'autres pour les volumes suivants. Tels
sont surtout M. G u y o n , chirurgien en chef de
l'armée d'Afrique; M. L e v a i l l a n t , lieutenant-colonel
d'un régiment en ce moment en garnison à
Alger; M. Adolphe B a r r o t , consul général de
France, en résidence à Manille; M. B a u p e r t h u i s ,
envoyé à la Guadeloupe par notre musée d'histoire
naturelle; M. B o t t a , voyageur du muséum qui,
de retour de l'Egypte qu'il a explorée pendant
quatre années, se propose de repartir prochainement
pour la Perse; enfin de M. Louis R o u s -
s e a u , aide-naturaliste au Muséum, qui fait voile
dans ce moment pour Madagascar, après avoir accompagné
l'année dernière M. le comte D e m i d o f f
dans la Russie méridionale.
La partie de notre travail relative aux Lacertiens
était imprimée malheureusement, lorsque nous