4 O 2 LÉZARDS CHALCÏDIENS OU SAURIENS CYCLOSAURES.
impaire, de figure hexagone, à côtés antérieurs et latéraux plus petits
que les postérieurs. Les deux fronto-inter-uaso rostrales sont
pentagones , sub-équilatérales ; elles tiennent l'une à l'autre , et se
trouvent en rapport avec l'inter-naso-rostrale , la fréno-oculaire,
la première pairedes palpébrales etla frontale. Celle-ci, hexagone
oblongue, est peut-être un peu moins étroite eu arrière qu'en
avant, et a ses deux bords latéraux distinctement infléchis en
dedans. Les Ibnto-pariétales ressemblent à des petits losanges;
elles sont suivies de deux plaques de même forme, mais un peu
moins grandes , qui bordent la région palpébrale. Un peu plus
développées seulement que les fronte-pariétales, les pariétales,
qui ont cinq côtés, sont séparées par une grande inter-pariétale
oblongue, présentant en avant un angle court et obtus, et en
arrière un angle allongé, aigu , à sommet arrondi. A la droi!e
et à la gauche des deux pariétales, est une autre phique qui leur
ressemble, à la grandeur près ; enfin, le bord postérieur du crâne
porte au milieu, une occipitale plus petite, mais assez semblable
d'ailleurs à l'inter-pariétale, et de chaque côté de laquelle se
trouvent deux plaques peu différentes des pariétales. 11 y a deux
séi-ies de plaques palpébrales ; la série externe , qui est rectiligne,
se compose de trois petites pièces ; et la série interne, qui est légèrement
arquée, en comprend quatre, de près de moitié plus
gi-andes.Toutes ces plaques céphaliques sont parfaitement lisses, et
quelques-unes d'entre elles, particulièrement les postérieures, ont
leur bord antéi-ieur légèrement recouvert par le bord postérieur
de celles qui les précèdent. La paupière inférieure offre un pavé
de petites squames plates , lisses , sub-hexagones , plus hautes que
larees. Une quinzaine d'écaillés rhomboïdales, lisses, légèrement
imbriquées, forment sur chaque région temporale quatre ou cinq
bandes verticales et trois séries longitudinales. 11 existe trois
plaques, dont une fort longue et très-étroite, sur le bord inférieur
du cercle orbitaire. On compte dix paires de lames labiales
supérieures, carrées, quadrilatères , oblongues et pentagones. La
lèvre inférieure présente, de chaque côté, six petites plaques suhrhomboïdales
, étendues longitudinalement , au-dessous desquelles,
ou mieux entre la série qu'elles forment et celle des
plaques sous-maxillaires, il se trouve une suite de trois ou quatre
p l a q u e s rhomboïdales, allongées. La mentonnière est petite, subovalaire;
les sous-maxillaires, au nombre de huit, quatre à
droite, quatre à gauche, augmeutent graduellement de grandeur,
riYCHOPLEURES. G. GERRUONOTE. 3.
à partir des deux premières jusqu'aux deux dernières. Le trou de
l'oreille semblerait être carré. Les plis latéraux du corps commencent
aux angles de la bouche et ne se terminent qu'aux coins
de l'orifice du cloaque. Ce pli est surtout très-marqué le long du
cou dont la peau en forme un auti-e qui se trouve opposé à celuici.
L'intérieur de ce pli est granuleux. 11 existe en travers de la
région cervicale et du dos des bandes d'écaillés égales entre elles,
sub-hexagones ou sub-rhomboïdales, qui sont continuées à droite
et à gauche, c'est-à-dire sur les côtés du cou et sur les flancs,
par des écailles carrées. Toutes les écailles carrées sont plates et
lisses, au lieu que les rhomboïdales ont leur ligne médiane
faiblement renflée ou comme relevée en dos d'àne , ce qui est
plus sensible sur le dos que sur le cou, où elles offrent encore
une autre petite différence , c'est d'être un peu plus larges que
longues. Le nombre de ces bandes transversales d'écaillés est da
douze pour le cou et de trente-huit pour le dos : leur ensemble
constitue quatorze ou seize séries longitudinales, suivant qu'on
ne compte pas ou qu'on compte les deux séries marginales, qui se
composent d'écaillés n'ayant ni la même forme, ni la même grandeur
que les autres. Les écailles guluires et les sous-collaires,
dont on compte une quinzaine de rangées transversales et dix
bandes longitudinales, sont plates et parfaitement unies; aux
deux séries médianes, elles se montrent quadrilatères, un peu ré-
Irécies en avant et légèrement arrondies en arrière; aux autres
séries, elles sont réellement pentagones , mais elles affectent une
forme rhomboïdale. La même observation s'applique, en partie ,
aux lamelles ventrales, parmi lesquelles il y en a de carrées : ce
sont celles des trois ou quatre séries marginales de chaque côté.
Le nombre total des séries des lamelles ventrales est de douze,
et celui de leurs bandes transversales d'une quarantaine. La région
préanale est revêtue de trois rangées transversales d'écaillés
polygones, inéquilatérales, plates et lisses comme celles du ventre,
auxquelles elles ressemblent aussi sous le rapport du développement.
En dessus, le bras présente des écailles en losanges, et
l'avant-bras des écailles carrées ; les unes et les autres sont dépourvues
de stries et de carènes. L'écaillure des avant-bras se
retrouve sur la face antérieure des cuisses; et celle de la partie
supérieure du bras, sur les jambes , en dessus et en dessous. De
très-petites écailles lisses protègent les régions inférieures des
membres antéi'ieuis. Les ongles sont très-courts, mais néanmoins
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