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I 3 4 LÉZARDS LACERTIENS OU AUTOSAURES.
life ; mais il ne saute jamais de brandie ea branche comme
l'Anolis de la Caroline. On voit presque toujours ensemble le
mâle et la femelle.
Ohsorvnlions. Nous présumons que le Ciiemidopliorus Sackii, de
M. Wiegmann , u'appartieut pas à une espèce différente de celleci
î il faut sans doute y rapporter aussi le Cnemidophorus guitatus
du même auteur.
A. LE CNÉMIDOPHORE LAGERTOIDE. Cnemidophorus laccrioides.
Nobis.
CARACTÈRES. Ouvertures des narines pratiquées dans la plaque
naso-rostrale seulement. Première labiale supérieure quadrilatère.
De chaque côté du dos, deux raies jaunes entre lesquelles
est une série de taches noires.
STNODÌMIE. ?
D E S C R I P T I O N .
FORMES. La taille , l'ensemble des formes et le mode de coloration
de ce Cnémidopbore , le feraient prendre, au premier aspect
, pour la femelle de notre Lézard agile d'Europe.
Les narines, quoique tenant réellement un peu de l'ovale, paraissent
circulaires; elles s'ouvrent, l'une d'un côté, l'autre de
l ' a u t r e , dans une seule et même plaque , la naso-rostrale. La nasofrénale
, qui est beaucoup plus haute que large, a son bord antérieur
vertical , et parfois légèrement contourné en forme d'S. La
première supérieure est quadrilatère et non triangulaire , comme
chez l'espèce précédente. Les plaques qui terminent le bouclier
crânien en arrière, sont deux pariétales et une interpariétale,
toutes trois à peu près de même grandeur, et placées sur une seule
rangée transversale. Les tempes sont granuleuses , excepté sur
leurs bords antérieur, supérieur et inférieur, où l'on voit de petites
scutelles subhexagones, juxta-posées, un peu convexes. En
général, la rangée des plaques sous-maxillaires est séparée de
celles des labiales inférieures par une série plus ou moins éi endue
de granules squameux.
Les côtés postérieurs de la mâchoire d'en bas sont protégés par
uu pave composé d'une dizaine de scutelles hexagones , à surface
légèrement bombée. Les écailles de la gorge ont à peu près la
incine forme ; elles deviennent plus petites à mesure qu'elles s'alll'
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PLÉODONTES STRONGYLURES. G. CNÉMIDOPHORE. 4" '35
vancentvers le menton, entre les branches sous-maxillaires;
celles du dessous du cou sont granuleuses et assez fines.
Sur le pli antéro-pectoral existent des squames en losanges ,
ou rhomboïdales , imbriquées , beaucoup plus développées que les
plus grandes de la région gulaire. Le dessus du haut du bras est
revêtu de deux séries de scutelles ; celles de la série antérieure
sont grandes, hexagones, dilatées en travers, imbriquées obli»
quement ; celles de la série postérieure offrent u n plus petit diamètre
et une forme losangique ; elles sont de plus très-imbriquées.
Le bord antérieur de 1 avant-bras se trouve garni d'une série de
sept ou huit scutelles quadrilatères , plus étroites en bas qu en
haut ; ces scutelles sont dilatées en travers , lisses et imbriquées.
En dédans de cette série marginale de l'avant-bras , c'est-à-dire
tnut à fait en dessus , est une autre série parallèle, composée aussi
de sept ou huit scutelles subhexagones, s'élargissant davantage à
mesure qu'elles s'avancent vers la main. Le bord postérieur du haut
du bras porte une série de scutelles dilatées transversalement,
parmi lesquelles les premières sont plus ou moins élargies que les
dernières.
Chaque cuisse a sa face inférieure protégée par une série de
scutelles hexagones, plates , lisses , imbriquées , dilatées transversalement
, et par cinq séries d'écaillés en losanges , unies et entuilées.
Il y a sous la jambe deux séries, composées chacune de cinq
scutelles hexagones , élargies ; et une série d'écaillés ressemblant
à des losanges. Des squames plates , irrégulières , couvrent la région
préanale. Neuf à onze pores percés chacun au centre d'une
rosace formée de trois écailles , une grande et deux petites , constituent
une rangée simple qui occupe toute l'étendue de la cuisse.
Les rangées de plaques ventrales sont au nombr e de trente, en les
comptant d'avant en arrière ; et de dix au plus en les comptant
de droite à gauche. Le dessus de la queue a pour écaillure des petites
pièces représentant des carrés longs, surmontés d'une carène
longitudinale placée d'une manière un peu oblique.
Il n'existe pas d'épines sur les côtés du cloaque ; au moins n'en
avons-nous pas vu sur les individus en petit nombre , il est vrai ,
que nous avons cté dans le cas d'observer.
COLORATION. Deux raies jaunâtres sont imprimées de chaque côté
dudos; l'une commencesurl e sourcil e tvaf ini rsur l eboi d dudessus
delà queue, plus ou moins près de son extrémité ; l'autre naît der-
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