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2 ^ 2 LÉ Z A R D S LACERTIEHS OU ATJTOSAURES.
Il y a deux plaques nasofrcnales place'es régulièrement l'une
an-dessus de l'autre , lenribrmc est carrée ou trapézoïde; lapostliaso
frénale est rectangulaire , et aussi haute que les deux nasofrcnales
ensemble ; la fréno oculaire est carrée. Une grande plaque
quadrilatère oblongue , souvent divisée en deux ou trois
portions, se trouve appliquée contre le bord supérieur de la
tempe, dont le reste de la surface offre mi pavé de petites écailles
bombées, égales, alTeciant une forme ovale , bien que réellement
hexagones. La plaque frontale présente un sillon longitudinal
plus ou moins profond. L'interpariétale, presque aussi longue que
les pariétales, est étroite, souvent pointue en arrière , tandis
qu'elle offre u n petit angle obtus en avant. L'occipitale , qui est
fort petite, ressemble tantôt à un simple granule, tantôt à un
triangle, tantôt à un rhombe. On n'observe pas , en travers de la
gorge, la moindre trace de ce sillon qui existe chez presque toutes
les a u t r e s espèces de Lézards. L'écaillure gulaire et la sous-collaire
n'ont rien de particulier. Le collier anté-thoracique se compose
de onze à treize lames minces , quadrilatères : son bord libre est
u n peu curviligne, et en générai très-légèrement dentelé. On
remarque sur la région des flancs qui avoisine les plaques ventrales,
trois ou quatre séries longitudinales d'écaillés carrées ,
plates, lisses, imbriquées; puis sur tout le reste des côtés du
tronc, aussi bien que sur les parties supérieures et latérales du
cou , se montrent des écailles arrondies , convexes, moins petites
et moins serrées les unes contre les autres que chez aucune des
espèces précédentes. Yingt-trois ou vingt-quatre squames couvrent
la poitrine. Les plaques de l'abdomen forment huit séries longitudinales
; aux deux séries marginales, elles sont petites, parabol
i q u e s ; a u x six autres, grandes, sub-rhomboïdales , dilalées en
travers. L'ensemble de ces plaques ventrales forme une sorte de
cuirasse composée de trente-cinq rangées transversales. Une douzaine
de grandes squames inégales, revêt la région préanale.
Parmi elles il y en a presque toujours une ou deux, les médianes,
qui sont un peu plus développées que les autres. Les écailles
caudales seraient parfaitement rectangulaires , sans un petit angle
obtus que forme leur bord postérieur : chacune d'elles porte
une carène longitudinale; celles de la face supérieure sont moins
étroites que celles de la face inférieure. On compte treize à quinze
pores sous l'une comme sous l'autre cuisse.
COLORATION. Variété a. Le cou et le dos sont semés sur un fond
C O E I O D O N T E S LÉIODACTYLES. G. LEZARD. l3. 24 3
grisâtre, gris-fauve ou roussâtre , d'un assez grand nombre de
petites taches noires, portant une pupille blanche. Des gouttelettes
noires sont répandues sur les flancs, et assez souvent
aussi sur le fond blanc de quelques unes, ou même de toutes les
parties inférieures du corps. Le bouclier suscrânien est généralement
tacheté de brun ; presque toujours il existe une strie longitudinale
blanche sur chaque plaque pariétale. Les bords de la
bouche sont blancs, marqués de raies verticales noires; et les
tempes noires , rayées de blanc dans le sens de leur hauteur.
Fariélé h. {Lacerla inierlexla Smith.) Au lieu d'un grand nombre
de petites taches noires papillées de blanc , comme chez la
variété précédente , il n'en existe que deux séries de chaque côté
du dos ; à la vérité elles sont un peu plus grandes. La lèvre supérieure
porte deux ou trois taches irrégulières noirâtres. 11 y a deux
bandes verticales de la mênre couleur sur la tempe, qui est blanche
; u n e troisième existe au-dessus de l'oreille , et trois ou quatre
autres sont imprimées sur le cou. On en voit encore d'autres le
long des flancs ; mais elles sont plus courtes , et en les examinant
avec soin, on devine pour ainsi dire la manière dont elles se sont
formées. Il est probable que , dans le premier âge, c'était des
taches blanches cerclées de noir qui existaient sur les flancs ; peu
à peu, en se dilatant, le cercle noir d'une tache s'est ouvert à sa
partie inférieure et à sa partie supérieure ; puis chacune de ces
deux portions s'est redressée et soudée avec l'une des portions du
cercle de la tache voisine , en même temps que le point blanc qui
en occupait le centre s'allongeait par le haut et par le bas, ce
qui a naturellement produit des bandes verticales noires alternant
avec des bandes verticales blanches. Le dessus des pattes de derrière
est semé de quelques taches blanches incomplètement environnées
de noirâtres. Les pattes de derrière offrent, sur u n fond
blanchâtre, des lignes confluentes de couleur brune, formant
une sorte de dessin réticulaire. Des taches noires sont jetées çà et
là sur la face supérieure de la queue, vers son origine ; d'autres,
plus petites, se montrent sur les parties latérales, où elles se
trouvent placées si régulièrement et si près les unes des autres,
qu'elles forment une véritable raie longitudinale. Tout le dessous
du corps est blanc.
Variété c. Celle-ci, sur un fond de couleur semblable à celui
des deux précédentes variétés, ofï're, en travers du dos, des
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