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3 8 2 LÉZARDS CHALCIDIENS OU SAURlEIVS CÏCLOSAURES,
V^ariélè. B. Cette variété se distingue de la précédent e en ce
que ses flancs sont bruns , nuages do gris , ou rayés verticalement
de noir ou de grisâtre , et qu'elle offre tout le long de la
ligne médiane du cou et du dos une double série de petites
taches blanches, quadrilatères , étroites, bordées de noir de
chaque côté.
Variélé B. ( Gcrrhosaurtis oceîlatus, Cocteau ; Pleuroluchus
Dejardinii, Smith). Le mode de coloration de cette troisième
variété l'appelle tout à fait celui du Scinque ocellé ; c'est pour
c e l t e raison que Cocteau, qui doutait de son identité spécifique
avec le Gcrrhosaurus Jlavigularis, avait proposé de lui appliquer
rcpiLhcted'oce//aitti. Ici le cou, le dos et le commencement de la
queue qui, de m ême que chez les deux variétés précédentes, port
e n t de chaque côté une raie jaune ou blanche, liserée de noir,
sont tout semés de ces petites taches blanches, placées entre
d e u x taches noires, dont on n'observe que deux séries chez la
vai'iété B. Les flancs ainsi que les parties latérales du cou et de
l a queue , sont marqués de nombreuses bandes ou raies verticales
noires , bordées de blanc en arrière. Les lèvres offrent chacune
u n e suite de taches blanches alternant avec des taches noires.
Trois raies noires séparées par deux raies blanches , occupent la
t e m p e dans l e sens de sa hauteur . Le dessus des pattes, et partic
u l i è r e m e n t celui des postérieures, offre u n semi de gouttelettes
blanches cerclées de noir.
D1MENS10.1NS. Longueur totale. 40". Tête. Long. 2" 1"'. Cou.
Long, i" 9"'. Tronc. Long. 10". Memhr. antér. Long. 2" G'".
Mcmbr. postér. Long. 4" 9"'. Queue. Long. 26".
PATPJE. C'est dans la partie méridionale de l'Afrique que se
trouve le Gerrh osaure à gorge jaune. Delalande et MM. Quoy et
Gaimard nous e a ont rapporté plusieurs individus du cap de
Bonne-Espérance. Celte espèce , suivant M. Smilh , f réquent e les
localités boisées et humides.
Observations. C'ait à tort que Wagler et quelques autres
erpétologistes ont ra pporté au GerrhosaurusJlavigularis, le Scincus
sepijormis de Schn-eider, qui appartient au même gem-e, mais
qui en est spécifiquem ent différent.
PTYCHOrl-EUKES. G. GEURUOSATJKE. 4- 3 8 3
4 . LE GERRHOSAURE TYPE. Gerrhosaurus ifpicus. Nobis.
CARACTÈRES. Des f ronto- inter -naso- rost rales . Des fronto-pariétales.
Une inter-pariétale. Lobe auriculaire fort grand. Plaques sousmaxillaires
de la seconde paire, non séparées par une ou deux
petites plaques. Écailles du dos et des flancs formant ensemble
vingt-trois séries longi tudinales ; celles du premier portent quelques
stries et u n e petite carène ; cefles des seconds sont lisses. Dix
bandes longitudinales de lamelles ventrales. Seize à d ix-hui t pores
fémoraux. Dos b r u n â t r e portant de chaque côté une raie noi re, et
une blanche en dehors de celle-ci.
SYNONYMIE. Pleurotuchus lypicus. Smith. Magaz. of zool. and
botany, by Jardine, n. 2 ( i83G) , pag. i43.
Ou-ruliaima-aap des Hottentols, d'après Smith.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce a le corps plus court et les membi-es plus
longs que la précédente. Couchée le long d u cou la pal l e d e devant
s'élend jusqu' à la nar ine ; celle de derrière, mise le long du flanc,
a r r i v e à l'aisselle. Les seules autres différences notables que présente
le Ge r rhos aur e type, compar é au Ger rhosaur e à gorge jaune,
sont : u n plus grand développement du lobe auriculaire, dix
bandes longitudinales de lamelles ventrales au lieu de hui t , seize
à dix huit pores fémoraux au lieu de onze à treize, enfin un
rétrécissement bien prononcé dans la partie antérieure de la région
préanale qui, ici, offre une surface triangulaire, tandis
qu'elle est rectangulaire chez le Gerrhosaure à gorge jaune.
COLORATION. Voici ,d'après leD"^ Smi l h , l e modede coloration que
présente cette espèce, car les deux seuls individus que nous possédions
sont complètement dépouillés d'épiderme. Le dessus et les
côtés d u corps sont bruns. Deux raies, l'une blanche et étroite,
l ' a u t r e , en dedans de celle-ci, noire et élargie , commencent audessus
de l 'oei l , parcourent le côté du cou et celui du dos pour
aller se rejoindre avec leurs congénères du côté opposé , sur la
ligne médiane de la queue , vers le premier quart de l 'étendue de
celle ci. Arrivées là , et quelquefois avant ce terme, les blanches
s ' a r r ê t e n t , mai s les noires, ou plutôt le seul r u b a n qu'elles forment
alors, par suite de leur réunion, continue en s'atténuant néanh
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