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4 o 8 LÉZARDS CHALCIDIENS OU SAURIENS CYCLOSAURES.
qui occupent le milieu ou le sommet de la région dorsale sont
élargies et distinctement imbriquées.
^COLORATION. La couleur du tronc et des pattes est d'un grisverd
â t r e , tacheté d'olivâtre sur la tète et le milieu du dos. Les régions
inférieures sont d'un blanc bleuâtre qui passe au brun olive
e n s'avançant sous la queue.
DX.MENSIOKS. Téle. Long. <)-. Tronc. Long. 2". Queue. Longueur.
3" 5"'.
PATRIE. C'est aussi au Mexique que vit cette espèce de Gerrhonote.
Elle habiterait également l'Amérique du nord , si , comme
l e croit M. Wiegmann , le Saurien décrit par MM. Peale et Green
n ' e n est pas différent.
OBSERVATIONS. Nous n'avons pas encore eu l'avantage d'observer
un seul individu appartenant à cette espèce, décrite et figurée
par M. Wiegmann dans son Erpétologie du Mexique.
7. LE GERRHONOTE LICHÉNIGÉRE. Gerrlwnoius Lichenigems.'
Wagler.
CARACTÈRES. Deux paires de plaques inter-naso-rostrales ; celles
d e la p r emi è r e , petites ; celles de la seconde, plus grandes. "lYenteneuf
bandes transversales d'écaillés, depuis la nuque jusqu' à l'or
i g i n e de la queue. Ecailles d u dos carénées , mai s sans pointe en
a r r i è r e ; celles des flancs , lisses. Dix séries longitudinales de lamelles
ventrales. Dos olivâtre, offrant sur sa région moyenne des
taches, et de chaque côté une bande d'un vert blanchâtre.
SYNONYMIE. Gerrhonoius Lichenigerus. Walg. Icon, et Descript.
amph. tab. 34 , fig. 2.
Gerrhonoius adspersus. Wie^m. in litt. et icone hujus speciei.
Herpetol. Mexic. par s i, tab. 10; fig. 6, la tête en dessus,
Gerrhonoius Lichenigerus. Wiegm. Herpetol. Mexic. pars i
pag. 35, n ° 6.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête a la forme d'une pyramide quadrangulaire,
elle est à peine distincte du tronc. Le vertex est plan, et comme
enfoncé au milieu ; le museau est assez pointu, presqu'aussi haut
que large , distinctement anguleux ; sa face supérieure s'incline
u n peu vers la pointe, et ses côtés sont faiblement creusés dans le
sens da leur longueur. M. Wiegmann dit que le dessus de ce mu-
PTYCHOPLEURES. G. GERRHONOTE. 7. 4^ 9
seau offre u n sillon profond ; circonstance dont il n'est pas parlé
dans la description publiée par Wagler. Le Canlhus rostrahs est
d r o i t , légèrement arrondi.
Le tronc est allongé , u n peu grêle , sub-circulaire, ou plutôt
cyclotétragone. Le pli latéral commence sous l 'ore.lle, et se feri
n e au coin du cloaque. Les membres sont proport ionnes , c est
à peine si les postérieurs offrent u n peu plus d'etendue que les
antérieurs. La queue est arrondie et plus longue que tout le
reste du corps- 11 y a quarante-hui t dents maxillaires supérieures,
faiblement recourbées, peut-être u n peu comprimées ; les antérieures
sont coniques, les postérieures u n peu plus longues, subtronquées
i leur sommet, homogènes , toutes simples. Les dents
maxillaires inférieures sont en même nombr e et de même forme
que les supérieures. -i
Wagler n' a pas observé de dents palatines chez l'individu qu il
examinait ; mais il est probable que leur absence n'est pas un
caractère particulier au Gerrhonote Lichénigère , at tendu qu'on
a reconnu qu'elles existaient chez certains sujets , tandis qu'elles
manquaient chez certains autres appartenant bien évidemment
à la même espèce. L'ouverture auriculaire est grande , sub-triangulaire.
Il existe deux petites inter-naso-rostrales, oblongues,
suivies de deux autres u n peu moins petites et sub-triangulaires.
Les fronto-naso-rostrales, qui viennent ensuite , ont à peu près la
même forme, mais sont en général u n peu plus développées. La
frontale est longue, également étroite dans toute son étendue ;
son bord postérieur offre trois petits cotés , l'antérieur en prés
e n t e d e u x , et les latéraux n'en forment qu'un seul chacun. Les
fronto-parlétales, pentagones ou sub-trapézoïdes, ont une grandeur
de moitié moindre que les pariétales , qui sont une fois plus
longues que larges, et qui présentent six ou sept pans. L'occipitale
offre à peu près la même forme et le même développement que
l ' u n e des fronto-pariétales ; elle est située à l 'extrémi t é de l'interpariétale,
laquelle ressemble à la frontale, qu'elle touche par son
bord antérieur, ayant d'un côté la pariétal e et la fronto-parietale
gauches , et de l 'autre côté la pariétale et la fronto-pariétale droites.
Le reste de la surface postérieure du crâne offre encore six
plaques pentagones, égales entre elles : deux sont placées de
chaque côté de la pointe de la plaque occipitale , à laquelle touchent
les deux médianes des quatre autres plaques qui forment
une rangée transversale. Deux ou trois petites plaques seulement