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2 3 4 LÉZARDS LACERTIENS OU AUTOSAURES.
OU gris verdàtre , des taches irrégulières noirâtres , souvent confondues
ensemble. Elles forment trois séries, occupant, l'une a
ligne moyenne et longitudinale, les deux autres les parties latérales
du dos ; chacune de ces taches est plus ou moins complètement
entourée de blanchâtre. Des taches bleues se remarquent
aussi quelquefois le long des flancs , comme dans la variété précédente.
Cette variété g se i-encontre en France. en Italie et en
Corse.
rariéléh. Une belle couleur verte, qui devient bleuâti-e et
ardoisée dans l'alcool, est répandue sur le dessus et les côtés de la
tète, sur ceux du cou, sur le dos et la face supérieure des membres.
Des taches irrégulières , brunes ou noirâtres , souvent confluentes
, se montrent en plus ou moins grand nombre sur les
flancs; d'autres taches noires se laissent voir sur le dessus des
pattes. La queue est olivâtre. Toutes les régions inférieures sont
blanches , le plus souvent glacées de verdâti'e. C'est sans doute à
cette variété , dont la collection renferme des échantillons, les uns
recueillis par nous-même en Sicile, les autres envoyés de Rome
par le prince Ch. Bonaparte , que se rapporte la Lacerta tiliguerta
de Cetti.
Variétà'\. On remarque sur les parties supérieures, dont le
fond de la couleur est grisâtre, d'abord une bande brune ou
noire , formant une sorte de chaînon qui règne depuis la nuque
jusque sur la queue ; puis d'autres taches noii-es de la forme et de
la disposition desquelles il résulte , sur les parties latérales du cou
et du tronc , une espèce de marbrure ou de dessin réticulaire. En
dessous, toutes les régions sont blanches. Cette variété habite particulièrement
l'Italie. Nous en possédons des échantillons qui
proviennent de Rome, de Naples et de presque tous les points de
la Sicile.
Variété y Ici toutes les parties supérieures sont plus ou moins
largement marbrées ou vermiculées de noir sur un fond gris, ou
gris olivâtre ou gris verdâtre. Le dessous du corps est blanc. Nos
échantillons ont été rapportés de Corse , de Naples et de Sicile.
Variété k. Cette variété a tout le dessus du corps d'un noir
profond , sur lequel sont répandues un très-grand nombre de taches
formant, soit des marbrures , soit u n dessin vermiculaire ; les
parties inférieures sont blanches et semées de taches noires quelquefois
très-dilatées, et si rapprochées les unes des autres, que ces
parties paraissent entièrement noires, C'est également de Rome, de
CCELODONTES lÉlODACTTLES. G. LEZARD. IO. 235
Naples et de Sicile que notre musée a reçu des exemplaires ains
colorés. _
DIMENSIONS. Longueur totale 22" 5"'. re/c. Long. 22 5 . Cou.
Long, i" 8"'. Tronc. Long. 2"'. Memhr. antér. Long. 2" 3"'.
Membr. poster. Long. 4". Queue. Long. i5".
PATRIE. Le Lézard des murailles est répandu dans toute l'Europe
; il habite aussi la partie occidentale de l'Asie.
Observations. Au nombre des espèces nominales qui , avec juste
raison, ont été, dans ces derniers temps, rapportées au Lézard des
murailles, il faut, selon nous, ajouter la Lacerta Saxícola d'Eversmann,
qui n'en est pas non plus différente.
10. LE LÉZARD OXYCÉPHALE. Lacerta oxjrcephala. Schlegel.
CAnACTÈRES. Une plaque naso-frénale seulement, une occipitale
plus étroite que la frontale. Pas de dents au palais. Tempes garnies
de petites écailles bombées, au milieu desquelles il en est une
moins petite que les autres. Ecailles dorsales , ovales, légèrement
convexes. Six séries de plaques ventrales.
SYNONYMIE. Lacerta oxjrcephala , Schleg. Mus. Lugd. Ratav.
DESCRIPTION.
FORMES. Ce Lézard , bien que fort voisin du Lézard des murailles,
en diffère cependant par la dépression beaucoup plus grande
de la tête ; par son museau plus allongé , plus pointu; par le développement
remarquablement moindre des squames de son demicollier
sous-collaire ; enfin par la forme assez régulièrement ovale
d u disque que composent les plaques palpébrales ou sus-oculaires ;
disque qui, chez le Lézard des murailles , est rétréci en angle
presque aigu antérieurement, et que ne bordent pas extérieurement
des granules aussi gros que dans le Lézard oxycéphale, où
ces granules s'avancent aussi un peu plus en avant que cela n'a
lieu chez l'espèce précédente. Le Lézard oxycéphale se distingue
encore du Lézard des murailles, parson disque masséterin,
qui est excessivement petit, c'est-à-dire à peine deux fois plus
grand que les petites écailles convexes, sub-circulaires, qui revêtent
les régions temporales.
Quelquefois la plaque naso-frénale est divisée en deux, suivant
le sens longitudinal.
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