' 4 LÉZARDS IÌAGERTIENS
qiiefois nulle, avec des lames surorbitaires minces,
cutanées ; les écailles du dos pointues , carénées , distribuées
par bandes longitudinales ; la tête déprimée.
Il y rapporte les genres Notopholis ou Aspitis de
Wagler, gui est le Lacerta Edwarsiana de Dugès ,
et les genres Cercosaura et Chirocolus de Wagler.
Tels sont les principaux auteurs c[ui ont traité des
espèces des Sauriens de la famille des Lézards ; il nous
reste à indiquer deux mémoires importants relatifs aux
espèces du genre Lézard qui se trouvent en France ,
et dont nous avons emprunté beaucoup de notions
utiles. Le premier est de M . MILNE EDWAKDS ; il a pour
titre : Recherches zoologiciues, pour servir à Fhistoire
des Lézards , extraites d'une monographie de ce
genre (1). L'auteur , pour distinguer les espèces, a tiré
leurs principaux caractères de la forme particulière des
plaques qui recouvrent principalement la tête, et les
différentes parties du corps. Il en a donné des figures
fort exactes , quoiqu'au simple trait. Il y a décrit
quinze espèces que nous ferons connaître dans chacun
des articles qui vont leur être consacrés. Le second
mémoire est de feu M. DUGÈS , professeur à Montpellier
(2). Il est intitulé : Sur les espèces indigènes
du genre Lacerta. Ce travail est considérable : il
est précédé d'observations générales dans lesquelles
l'auteur passe en revue toutes les particularités que
les Lézards peuvent offrir dans leur organisation, qu'il
a successivement étudiée sous les rapports de leurs
(1) Lues à l'Acarléraie des sciences, le lor septembre 1828, inséré
dans le tome XVI des Annales des sciences naturelles, pag. 5o.
(2) Quoiqu'inséré dans le même volume à la page 33^, il avait été
c o m m u n i q u é à l 'Inst i tut en octobre 1828. Les planclies i4 et i5 rep
r é s e n t e n t les caractères des espèces décrites.
OU SAURIENS AUTOSAURES. U
diverses fonctions; suit la description particulière des
espèces et des variétés qui ont été recueillies dans le
midi de la France , et principalement aux environs de
la ville de Montpellier. Elles sont au nombre de six
que nous citerons également.
Après avoir ainsi exposé les opinions émises par les
divers auteurs dont nous venons d'analyser les systèmes
ou les méthodes de classification, nous allons
faire connaître les genres que nous adoptons, et présenter
les moyens d'analyse à l'aide desquels on pourra
arriver facilement à leur détermination.
Nous avons profité de tous ces travaux ; et si nous
sommes parvenus à des moyens d'arrangement plus
simples, quoiqu'ils comprennent un plus grand nombre
d'observations, cela tient à ce que, nous étant occupés
les derniers de cette étude , nous avons été à portée de
mieux juger par l'observation et la comparaison dirigées
à la fois sur les ouvrages et sur les sujets mêmes
de la nombreuse collection confiée à nos soins et soumise
complètement à notre examen.
Nous avons pris la précaution d'indiquer, en faisant
connaître précédemment les méthodes d'arrangement
proposées par nos devanciers , comment la plupart des
auteurs avaient laissé réunis avec les Lacertiens plusieurs
des genres que nous avons placés parmi les Varaniens,
et quelques autres que nous distribuerons
dans les deux familles des Scincoïdes et des Cyclosaures.
Voici, au reste , l'analyse des procédés à Taide
desc[uels nous avons pu arriver nous-mêmes à la
distinction des genres. JN'ous y sommes parvenus,
dans nos études sur la classification , par l'examen
comparatif de la structure des dents et de leur insertion
sur les os de l'une et l'autre mâchoire. Ce