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3 6 6 LÉZARDS ClIALCIDIENS OU SAURIENS CYCLOSATJRES.
imbriquées, et presque toutes carénées. Les écailles caudales
sont quadrilatères oblongues. Il n'existe ni pores fémoraux ,
ni repli de la peau le long de la région inférieure des
flancs.
En résumant les caractères propres au genre Triboîonote,
on verra que c'est avec raison que nous avons séparé d'avec
lesZonures, où elle avait été placée par M. Sclilegel, la
seule espèce qu'on puisse encore y rapporter aujourd'hui :
ainsi, l'existence d'épines osseuses sur le cou et le dos, l'absence
de pores fémoraux, et la squamosité de la langue,
sont trois ,différences qui éloignent les Tribolonotes des
Zonures, dont le dos est couvert d'écaillés, dont les
cuisses sont percées de pores , et dont les papilles linguales
sont filiformes.
1. LE TRIBOLONOTE DE LA NOUVELLE-GUINÉE.
Tribolonolus Novoe-Guincoe. Nobis.
{Foyez Pl. 5G, I. a. h.)
CARACTÈRES. Bord postérieur du crâae et haut de la tempe , armés
de pointes. Paupière inrérieure squameuse. Pas de pli souscollaire.
Huit bandes longitudinales d'écaillés ventrales en losanges,
caréne'es, imbriquées.
SYNONYMIE. Zonurus Novoe-Guineoe. Schlegel , Monographie van
het Geslacht Zonurus (dissert, part.) , pag. ig, tab. 7, fig. 2.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête fait le tiers de la longueur du corps, mesuré
depuis le bout du museau jusqu'à l'origine de la queue ; elle ressemble
à une pyramide à quatre faces ; mais l'une de ces quatre
faces, l'inférieure, est plus étroite que les latérales, qui ellesmêmes
sont moins larges que la supérieure, c'est-à-dire que le
bouclier sus-cràuien, dont le bord postérieur est armé de quatre
pointes triangulaires , comprimées. Une autre pointe , semblable
à celle-ci, est fixée au-dessus de chaque oreille. On ne distingue
d'autres plaques sur la surface de la tête que les quatre palpébraies
, qui sont, la première et la dernière triangulaires, et les
PTYCBOPLEURES. G. TRIBOLONOTE. I. 86 7
deux médianes quadrilatères, plus larges que longues ; toutes
quatre offrent des stries longitudinales. Le chanfrein est creusé
de cinq ou six sillons parallèles à l'axe de la tête ; d'autres petits
sillons, affectant une disposition vermiculaire, se laissent apercevoir
sur le vertex , au centre duquel s'élèvent deux petites eminences
, ou plutôt deux petites carènes. La plaque rostrale est
une bande transversale fort étroite ; la naso-rostrale, dont la
hauteur est le double de la largeur, a un bord supérieur arrondi,
deux latéraux et un inférieur rectilignes; cette plaque est située
tout à fait sur le côté du bout du museau, ayant en arrière la
fréno-oculaire et la première labiale, et en avant la rostrale,
avec laquelle elle s'articule par sa portion la plus inférieure. Les
labiales supérieures, au nombre de trois de chaque côté , sont
très-developpées ; la première est rectangulaire, les deux suivantes
sont sub-trapézoïdes. La mentonnière offre à peu près la
même forme que la rostrale : à sa droite et à sa gauche sont quatre
labiales inférieures pentagones , aussi longues , mais moins hautes
que les supérieures. Immédiatement derrière la mentonnière,
est une très-grande plaque sous-maxillaire, arrondie en avant ,
droite de chaque côté, et formant un angle sub-aigu en arrière ,
où elle s'articule avee une paire d'autres plaques, non moins
grandes, mais rhomhoïdales , de même que deux autres unjpeu
plus petites , qui viennent après celles-ci. Les paupières sont revêtues
de petites écailles polygoues, plates, juxta-posées. On
peut compter une dixaine de grandes squames rhomhoïdales,
carénées et imbriquées sur chaque région temporale.
Placées le long du cou, les pattes de devant s'étendent jusqu'au
bord antérieur de l'orbite ; mises le long des flancs , celles de derrière
ne peuvent atteindre à l'aisselle. La queue entre pour un
peu plus de la moitié dans la longueur totale de l'animal. Les
épines osseuses qui hérissent le dessus du corps forment quatre
séries longitudinales, et environ vingt-trois rangées transversales,
deux sur la région cervicale , neuf sur la dorsale , et toutes les
autres sur la queue. Celles de ces épines qui appartiennent aux
deux séries latérales sont hautes, triangulaires, recourbées en
arrière; tandis que celles des médianes, au moins les dorsales ,
sont plus basses et ressemblent plutôt à de très-fortes carènes
tranchantes. Entre ces épines, excepté cependant sur la queue ,
où il existe des écailles quadrilatères, surmontées de carènes , k
peau paraît parfaitement nue : tous les petits granules qui la gariü,
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