ï O a LEZAKDS LACERïIENS OU AlïTOSAt'RES.
Pseiido Ameiva striata. Fitzing. Verzeicb. der zoologiscli. mus.
zii Wien , pag. 5i.
Trachj'gasler striatus. Wagl. Syst. ampli, pag. 1S4.
Striated centropj-x. Gray, Synops. rept. in Grifflth's anim.
kngd. tom. pag. 3i.
Centropj^x striatus. Wiegm. Herpet. mexican. pars. I, pag. g.
DESCRIPTION.
FORMES. Les caractères spécifiques du Centropyx strié, comparé
au Centropyx éperonné, résident dans l'étroitesse de la
partie postérieure du bouclier céphalique , dans la dentelure en
scie bien prononcée que forment les écailles du pli antéro-pectoral
sur son bord libre, et dans un moindre nombre de séries longitudinales
d'écaillés dorsales, c'est-à-dire dix-sept à vingt-cinq
au lieu de quarante-et-une.
COLORATION. Quant au mode de coloratioa , il nous paraît ne
présenter d'autres différences que celles-ci : l'absence de bande
médiane sur le dos , et l'existence de chaque côté , entre
les deux raies jaunâtres, d'une bande noire en remplacement
d'une suite de taches de la même couleur. Pourtant on remarque
encore une seconde bande noire , mais fort étroite au-dessus de
la raie jaune lapins élevée; et l'un de nos exemplaires a les
flancs semés de taches d'un blanc bleuâtre.
DIIIENSIOÎSS. Longueur totale, "il" . TfVe. Long, i" 4"'. Cou,
Long. 1" 6"'. Tronc. Long. G". Memh. antér. Long. 3" 3"'. Mernh.
poster. Long. 7". Queue. Long. 2" 3"'.
PATRIE. L'un des deux exemplaires du Centropyx strié qui
existent dans notre collection a été envoyé de Surinam par
M. Roze , l'autre a été recueilli à la Mana par MM. Leschenault et
Boumerc. Nous avons examiné un troisième individu provenant
de Surinam; celui-ci appartient au musée de Leyde.
SAURIENS AUTOSAURES COELODONTES. 153
DEUXIÈME SOUS-FAMILLE.
AUTOSAURES COELODONTES.
Cette deuxième sous - famille renferme, ainsi que
nous l'avons dit précédemment, ceux des Lacer tiens
autosaures dont les dents sont creusées intérieurement
dans leur portion inférieure , et de plus appliquées
d'une manière tout à fait verticale contre la
paroi interne des mâchoires, sans que jamais leur
racine ou mieux leur extrême base adhère intimement
au fond de l'espèce de rainure ou de coulisse
pratiquée le long des os maxillaires.
On ne connaît encore aujourd'hui aucun Lacertien
de ce groupe qui soit réellement aquatique, comme
on sait qu'en renferme celui des Pléodontes , tels que
les Crocodilures, les Thorictes et les Neusticures, dont
la queue assez fortement déprimée de droite à gauche
en forme de rame , est très-bien appropriée au genre
de vie qui leur a été départi par la nature. Les Coelodontes
, de même que les autres Sauriens essentiellement
terrestres, ont la queue ou parfaitement arrondie,
ou cyclo-tétragone, c'est-à-dire légèrement
aplatie sur quatre faces. Mais tous, quoique vivant
à terre , ne fréquentent pas indistinctem-ent les mêmes
localités , n'ont pas absolument les mêmes habitudes :
ainsi, tandis c[ue beaucoup d'entr'eux ne sauraient
vivre ailleurs que là où se trouve une végétation plus
ou moins abondante, il en est d'autres qui, comme
plusieurs mammifères et certains oiseaux, sont confinés
dans les lieux sauvages et déserts. Les premiers