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I l 6 LÉZARDS LACERTIENS OU AUTOSATJBES.
les membres et sur la queue. Le dessous de la tète et du cou, la
face inférieure des bi-as, le ventre et la région interne des cuisses
présentent un gris lavé de jaunâtre; et le dessous des doigts , les
paumes , les plantes et la partie inférieure de la queue, une teinte
qui tient de la terre de Sienne et de l'orangé.
Notre second individu , qui est un peu moins grand que le premier,
offre en dessus à peu près le même fond de couleur que
lui ; mais il a de plus cinq lignes blanchâtres, parallèles, aussi
espacées les unes que les autres, qui s'étendent depuis le bord
postérieur de l'occiput jusqu'à la dernière extrémité du tronc.
Le long de chaque flanc on aperçoit le vestige d'un chaînon noirâtre
; puis la région lombaire, la face supéi'ieure des cuisses et
de la queue sont faiblement marquées de taches de couleur
jaunâtre. Le repli cutané antéro-pectoral est noir. La gorge et
le dessons des membres sont blanchâtres; le ventre (dépouillé
d'épiderme) est nuancé de noir sur uu fond grisâtre , et sur les
côtés on voit distinctement des taches blanches.
Enfin, le plus petit de nos trois exemplaires , dont la longueur
totale est de quatorze centimètres seulement, présente sur ses parties
supérieures une teinte d'ardoise mouillée. On lui voit plus distinctement
qu'au précédent les cinq lignes blanchâtres qui parcourent
le dessus du cou et du dos ; il en offre même deux de
plus, l'mie à droite, l'autre à gauche, allant de l'épaule à l'aine.
Vers leur extrémité postérieure, trois des raies du dos, les médianes
, sont u n peu ondulées et séparées par des taches noirâtres.
D'autres taches , mais d'un blanc sale et qui paraissent ondées de
brun, se voient sur le dessus des quatre membres. La queue ,
comme celle de l'individu de moyenne taille, porte une raie
blanchâtre de chaque côté de sa racine. Toutes les régions inférieures
sont blanches, lavées de bleuâtre pâle.
DIMENSIONS. Longueur totale. Tête. Long, 3"2"'. Cou.
Long. 2". Tronc. Long. 8". Memb. antér. Long. 4"8"'. Memb.
postér. Long. g". Queut. Long. 24".
PATIÎIK. Ainsi que nous l'avons dit plus haut, cette espèce ne
nous est connue que par trois échantillons, qui nous ont été envoyés
: le grand et le petit de la Martinique , par M. Plée ; celui
de moyenne grandeur de Saint-Domingue, par M. Alexandre
Ricord,
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PLÉODONTES STRONGYWRES. G. AMÉIYA. 5. II7
5. LE GRAND AMÉIYA. Ameiva major. Nobis.
CARACTÈRES. Écailles gulaires , distinctement plus grandes que
celles qui garnissent l'espace compris entre les branches sousmaxillaires
et celles du dessous du cou. Pli antéro-pectoral offrant
des écailles de même grandeur que les gulaires. Région humérale
, présentant en dessus et en long une trentaine d'écaillés
hexagones, convexes , n'étant pas pour la plupart sept fois plus
grandes que les granules très-fins qui revêtent le reste de sa surface.
Bord postérieur de la région humérale , granuleux. Dessous
du coude offrant une surface carrée couverte de plus de cinquante
écailles un peu moins petites que les granules de la
face inférieure du bras. Dix-sept ou dix-huit séries d'écaillés sous
chaque cuisse. Face inférieure de la jambe revêtue de trois ou
quatre séries de scutelles, dont les six qui composent la série externe
sont très-développées, surtout en travers, et graduellement
moins grandes en descendant vers la paume. Talon non
hérissé de tubercules. Écailles caudales supérieures quadrilatères,
oblongues , carénées.
SYNONYMIE ?
D E S C R I P T I O N .
FORMES. La narine, ovale et oblique, s'ouvre entièrement dans
la plaque naso-rostrale , de sorte qu'elle n'entame pas du tout la
naso-frénale dont le bord antérieur est vertical. Un simple petit
renflement semble tenir lieu do dents de chaque côté de l'échancrure
du palais.
Des granules squameux extrêmement fins garnissent la région
gulaire comprise entre les branches sous - maxillaires ; et le
reste de sa surface ofire des écailles cyclo-hexagones un peu convexes
, quatre à six fois plus grandes. Le dessus du cou est revêtu
de granules pareils à ' ceux d'entre les branches sous-maxillaires
, excepté sur une certaine étendue transversale et longitudinale
du repli antéro-pectoral, où se montrent des écailles
plus développées, c'est-à-dire non différentes de celles de la région
gulaire. Les tempes sont granuleuses, si ce n'est cependant
sur leurs bords antérieur et supérieur contre lesquels se trouvent
appliquées de petites scutelles inégales, affectant une forme hexagone.
Les régions postérieures des côtés du soixs-Biaxillaire sont
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