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6 8 2 LÉZARDS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS lÉPIDOSAURES.
l'oreille, passe au-dessus de laisselle, et se dirige directement
le long du flanc vers l'origine de la cuisse, en arrière de la
quelle elle disparaît. L'espace compris entre la ligne blanche ou
fauve du haut du flanc et la raie blanche de la région inférieure
de cette partie latérale du corps est d'un brun plus 01,
moins foncée , semé de plusieurs petits points blancs qui semblent
être disposés en série longitudinale. La couleur de la
queue est, dans la moitié supérieure, d'un gris-brun verddtre
avec une quantité de taches noires ou brunes. Le dessus de^
niembres oifre, sur un fond de couleur brun verdâtre ou noirâtre
, de nombreuses séries longitudinales composées ellesmemes
d'un nombre considérable de très-petits points fauves ou
blanchâtres. Tout le dessous de l'animal est d'un blanc verd^tre
ou jaunâtre, ou bien d'un gris bleuâtre ; les écailles du ventr^
étant plus foncées sur leur bord que sur leur région centrale, il
en résulté une disposition de teintes qui donne à ces parties un
aspect fascié.
DIMENSIONS. Longueur totale. 18". Téie. Long, i" 6"'. Cou.
Long, i" 4"'. Tronc. Long. 4" 5"'. Memh. anlér. Long. 2" 3"'.
Memh.posiér. Long. 3" 4",'. Queue. Long. 10" 5'".
PATRIE. Cette espèce habite l'Abyssinie ; M. Riippel Ta trouvée
dans les environs de Massna. Les deux seuls exemplaires que nous
possédions proviennent du voyage de ce savant naturaliste.
Observations. Peut-être devrait-on regarder la figure du Scinque
qui est gravée dans l'ouvrage d'Égypte , sous le nom de Scincm
pavimenlaius , que lui a donné M. Is. Geoffroy Saint-HiJaire,
comme faite d'après un individu de la présente espèce, dont les
raies dorsales se trouvaient remplacées par des séries de taches
de la même couleur ? On doit à M. Reuss une excellente description
de YEuprepes septemtoeniatusmais la figure qui l'accompagne
est très-médiocre : elle ne permet guère de reconnaître la
disposition des plaques céphaliques.
8. L'EUPRÉPES DES SÉCHELLES. Euprepes Sechellensis. Nobis.
CARACTÈRES . Plaques nasales petites, arrondies en arrière, obtusément
pointues en avant, latérales, très-écartées l'une de l'autre ;
supéro-nasales allongées, étroites, presque con(iguës; inter-nnsale
fort grande, en losange offrant un angle très-aigu en avant, cl
SAUROPIITHALMES. G. GONGYLE. S.-G. EUPHÈPES. 8 . 683
ayant le sommet de ses angles latéraux tronqué; fronto-nasales
cil losanges, presque contiguos ; frontale hexagone oblougue, trèsrétréoie
en arrière ; deux fronto-pariétales pentagones oblongues,
contiguës ; une inter-pariétalelosangique, très-pointue en arrière,
aussi grande que les fronto-pariétales; deux pariétales; pas
d'occipitale ; une petite fréno-nasale ; deux frênaies oblongues ;
deux fréno-orbitaires, petites, égales. Oreille médiocre , ari'ondie,
découverte , portant deux petites squames à son bord antérieur.
Corps lacertiforme ; membres bien développés ; scutelles sous-digitales
lisses ; paumes et plantes des pieds garnies de petits tubercules
aplatis. Ecailles dorsales et caudales relevées de cinq ou sept
cai'ènes. Queue effilée , arrondie dans sa première moitié , comprimée
dans la seconde. Dos bronzé, tiqueté de noir. Une large
bande de cette dernière couleur , bordée de blanchâtre le long
de chaque flanc.
SYNONYMIE. Scincus oxrrhincus. Peron. Mus. Par.
Scincus cj-anogaster. Less. Voy. aut. du monde de la corvette
la Coijuille , Zool. Rept. pag. 47, Pl. 3, fig. 3.
Psammite du géographe. Cocteau, Tab. synopt. Seine.
DESCRIPTION.
FORMES. Cet Euprèpes offre absolument le même ensemble de
fuîmes et le même mode de coloration qu'une espèce du sousgenre
précédent, c'est-à-dire que l'Eumèces mabouya qui vit aux
Antilles , tandis que celle que nous allons décrire ici est une
habitante des îles Séchelles. Il serait d'ailleurs impossible de confondre
ces deux Scincoïdiens , qui ont, l'un ou l'Eumèces mabouya
, le palais sans dents et les écailles lisses , l'autre ou l'Euprèpes
des Séchelles , le palais denté et les pièces de l'écaillure
relevées de carènes. L'Euprèpes des Séchelles est svelte, élancé;
il a le corps d'une moyenne grosseur , les membres très-déve»
loppés , les doigts profondément divisés, minces, grêles ; la queue
fort longue et très-effilée. Cette dernière , qui entre pour un peu
plus des deux tiers dans la longueur totale du corps, est cyclo-tétragone
à sa racine , et faiblement comprimée dans le reste de
son étendue. La tête est étroite , aplatie , surtout à sa partie antérieure
, car le museau devient très-pointu et fort mince. Les
phuiuescéphaliques diffèrent un peu de celles des espèces précédentes.
I.a rostrale est en triangle fortement tronqué à son sommet
. Mil