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4 l 4 LÎZARDS ClIALCIDIENS OU SAURIENS CYCLOSAURES.
pavé de petits granules , et un léger sillon longitudinal, en
arrière duquel il existe une ride transversale très-profonde
qui s'eli'aee lorsque l'animal pousse l'extrémité antérieure de
cet organe hors de la bouche. Les dents sont fortes , coniques
, simples, serrées les unes contre les autres ; avec l'âge
les postérieures de\iennent tuberculeuses. Leur nombre est
de vingt-huit à la mâchoire supérieure, et de vingt-six à la
mâchoire inférieure. Le palais est aussi armé de dents ; on y
en observe de petites, coniques, simples, formant de chaque
côté une assez longue bande interrompue au milieu.
Les orifices externes des narines, qui sont circulaires, se
trouvent percés dans une seule plaque, l'une à droite, l'autre
à gauche du museau , un peu en arrière , immédiatement
sous la ligne du canthus rostralis, lequel est arrondi.
Les plaques qui garnissent le dessus et les côtés de la tête
sont au moins aussi nombreuses que chez les Gerrhonotes :
de même que dans tous les Lacertiens et tous les Chalcidiens,
on retrouve sur la ligne médiane du crâne , entre les yeux ,
une plaque impaire ou la frontale, comme on l'appelle.
Derrière elles sont deux fronto-pariétales, deux pariétales ,
une inter-pariétale et une occipitale, ce qui ne sort pas non
plus de la règle générale ; mais en avant, où il ne semblerait
devoir exister qu'une inter-nasale et deux fronto-nasales , il
y a trois de celles-ci et six de celles-là , puis les plaques
palpébrales forment une double série. Sur la région frênaie
ou voit d'abord une plaque située entre la rostrale et la
nasale, derrière laquelle sont trois naso-frénales superposées ;
après quoi viennent plus de vingt squames d'inégale grandeur.
Il n'y a pas moins d'une douzaine de paires de lames écailleuses
autour de chaque lèvre. Une série de petites plaques
sépare les labiales inférieures des sous-maxillaires.
La paupière supérieure est un peu moins développée que
l'inférieure ; mais toutes deux sont fort épaisses et revêtues
de nombreuses écailles. La fente qu'elles forment dans l'occlusion
est loiiffitudinale, Les ouvertures externes des oreilles
PTYCIIOPLEURES. G. TSEUDOPE.
sont deux simples petits trous ovalaires, au fond desquels
se trouve tendue la membrane du tympan. La peau du cou
ne fait aucune espèce de plis. Les sillous latéraux sont profonds
; ils commencent, l'un adroite, l'autre à gauche , à
une petite distance en arrière des oreilles, et finissent au
ni%eau de la fente du cloaque , positivement où se trouvent
situés deux appendices extrêmement courts, vestiges des
membres postérieurs que l'anatomie a démontrés n'être plus
que quelques petits os suspendus à la suite les uns des autres
à un bassin également vestigiaire. Ces deux petits appendices
, placés de chaque côté de l'orifice anal, ont quelques
lignes de longueur , ils ressemblent à des tubercules
écailleux, oblongs, un peu aplatis. Extérieurement, il
n'existe pas la moindre trace de membres thoraciques ; mais,
à l'intérieur, ils se trouvent e n c o r e représentés par un tubercule
osseux de chaque côté du sternum. La queue se confond
avec le tronc ; elle a la même forme que lui, mais elle est
d'un tiers au moins plus longue.
Bien que disposées par verlicilles, les écailles des Pseudopes
s o n t entuilées , non-seulement d'arrière en avant, mais de
droite à gauche. A mesure que l'animal grandit, elles deviennent
osseuses,et perdent les carènes qui les surmontent
dans le jeune âge.
Les Pseudopes ont deux poumons, mais l'un est trois à
quatre fois plus étendu que l'autre.
La seule espèce que comprenne encore aujourd'hui le
genre Pseudope, est celle que Pallas a fait connaître par
une excellente description dans les Noi'i commentarii acadernioe
scientianun imperialis Pelropolilanoe^ sous le nom
de Lacerta apoda ou Sheltopusik.
Placée par Lacépède avec le Chirote, dans un groupe particulier
qu'il appelait celui des bipèdes, elle en fut retirée
quelque temps après pour concourir à la formation d'un
genre bien peu naturel, ainsi que Schneider, qui en était
l'auteur, le reconnaissait lui-même : ce ge ire , appelé Chamoesaura,
réunissait ciîectivement, avec le Lézard apode
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