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 3 o 6  LÉZARDS  LACERTIESS  OU  AUÏOSAUKES.  
 que  à  son  sommet.  11  y  a  sept  plaques  labiales  supérieures  de  
 chaque  côté  ; la  cinquième  et  la sixième  s'écartent  l'une  de  l'autre  
 pour  laisser  descendre  la  sous-oculaire  jusqu'au  hord  de  la  
 lèvre.  On  compte  quatre  paires  de  plaques  sôus-maxillaires,  et  
 cinq  paires  de  plaques  labiales  inférieures.  Un  pavé  de  petites  
 écailles  aplaties  protège  la  surface  des  paupières.  Quelques  petits  
 granules  coniques  garnissent  le  bord  antérieur  de  l'oreille.  Le  
 repli  que  forme la  peau  en  travers  de  la  face  inférieure  du  cou,  
 est  légèrement  arqué,  libre  dans  toute  son  étendue,  et  recouvert  
 de  sept  squamelles  seulement.  11 n'existe  que  trois  rangs  transversaux  
 de  squames  sur  la  poitrine  ;  celles  du  premier  rang  sont  
 quadrilatères,  de moitié  plus  longues  que  larges  ; celles du  second  
 sont  rliomboïdales,  et  celles  du  troisième  hexagones,  inéquilatérales. 
   Les  lamelles  ventrales  forment  huit  séries  longitudinales  
 rectilignes  ;  aux  deux  séries  marginales  ,  elles  sont  fort  petites  et  
 de  forme  à  peu près  rhomboïdale  ; aux  six autres  séries,  elles  sont  
 au  contraire  distinctement  rhomboïdales,  assez  grandes  ,  et  un  
 peu plus  dilatées  en  travers  qu'en  long. La  région  préanale  est  recouverte  
 d'une  vingtaine  de  petites  squamelles  en  losanges,  toutes  
 ont  un  diamètre  à  peu  près  égal.  La  face  inférieure  de  la  jambe  
 est  protégée  par  une  bande  de  grandes  lamelles  hexagones  trèsélargies. 
   Le  cou  et  le  dos  ont  pour  écaillure  de  très-petites  pièces  
 rhomboïdales,  faiblement  imbriquées,  dont  la  ligne médiane  est  
 u n  peu  relevée  en  dos  d'âne.  Les  écailles  caudales  sont  quadrilatères  
 ,  coupées  obliquement  par  une  carène,  dans  l'axe  de  la  
 queue.  Le  dessous  de  l'une  et  de  l'autre  cuisse  offre  une  suite  de  
 treize  à quinze  pores  très-petits  ,  percés  chacun  sur le  bord  d'une  
 écaille.  
 COLORATION.  Toutes  les  l'égions  inférieures  sont  blanches.  Les  
 supérieures  offrent  une  teinte  d'un  gris  fauve  qui  devient  trèsclaire  
 sur  la  queue.  Une  bande  blanche  ,  fourchue  à  son  extrémité  
 antérieure,  règne  depuis  la  nuque  jusqu'à  la  racine  de  la  
 queue.  Sur  les  pattes  de  derrière,  on  voit quelques  gouttelettes  
 blanches  entremêlées  de  taches  brunes  à peu  près  effacées.  
 DIMENSIONS.  Longueur  totale.  iG"  i'".  Te/E.  Long,  i"  3"'.  Cou.  
 Long.  i".  Tronc.  Long.  3"  3"'.  Memh.  aniér.  Long.  2".  Memh.  
 poster.  Long.  3"  8"'.  Queue.  Long.  10"  5"'.  
 l'ATr.iE.  L'Erémias  dos-rayé  est  une  espèce  africaine,  qui  a  été  
 trouvée  dans  la colonie  du  Cap,  par  le  docteur  Smith.  
 COELODONTES  PMSTIDACTYLES.  G.  ÉRÉMIAS.  8.  307  
 8.  L'ERÉMIAS  NAMÂQUOIS.  Eremias  Namaquemis.  Nobis- 
 CARACTÈRES.  Uhe  plaque  occipitale  ;  pas de dents  au  palais.  Disque  
 palpébral  ovale,  ayant  des  granules  en  arrière,  le  long  de  
 son  bord  externe,  et  quelques  squames  granuleuses  qui  le  séparent  
 de  la  plaque  fronto-inter-naso-rostrale.  Les  trois  plaques  entourant  
 la  narine,  médiocrement  renflées.  Bord  anteneur  de  
 l'oreille  iron  denticulé.  Pli  anté-pectoral  transversal,  droit,  libre,  
 earni  de  neuf  à  onze  squames.  Ecailles  dorsales  rhomboïdales  ou  
 L l o s a n g e s ,  unies,  non  réellement  imbriquées.  Lamelles  ventrales  
 sub-égales,  carénées, formant  des séries longitudinales  et  des  
 rangées  transversales.  Ces  dernières,  au  nombre  de  vingt-quatre  
 à  vingt-six,  dont  la  plus  étendue  se compose  de  dix  ou  douze  lamelles. 
   Ecailles  préanales  de moyenne  grandeur,  en  petit  nombre,  
 égales  entre  elles.  Onze  à  quinze  pores  fémoraux.  
 Synonymik.  Lacerta  Namaquensis.  Smith  ,  manuscript.  
 DESCRIPTION.  
 FORMES.  Cette  espèce  se  fait  remarquer  par  la  gracilité  et  L'extrême  
 longueur  de  sa  queue  ,  qui  est  une  fois  et  trois quarts  plu»  
 longue  que  le reste  du  c o r p s .  L'extrémité  des pattes  de  devant  peut  
 atteindre  à  la  narine,  lorsqu'on  les  couche  le  long  d u  cou ;  et  les  
 membres  postérieurs,  placés  le  long  des  flancs,  s'etendent  jusqu'aux  
 oreilles.  Les doigts  sont  minces  ,  fort  allongés  et  noueux.  
 La  queue  offre  une  légère  dépression  à  sa  racine  ,  mais  elle  
 re^te  arrondie  dans  le  reste  de  son  étendue.  Il  n'existe  pas  de  
 d e n t s  au  palais.  La  plaque  occipitale  représente  un  losange,  elle  
 e s t  a s sez  développée  et  élargie.  L'interpariétale  ,  immédiatement  
 derrière  laquelle  elle se trouve,  est  aussi  longue  que  les  pariétales ;  
 elle  offre u n  petit  angle  obtus  en  avant,  un  long  bord  de  chaque  
 côté,  et un  pan  transversal,  fort  court,  en  arrière.  Le  disque  palpébral  
 , de  forme  ovale  , est  séparé  de  la  plaque  fronto-inter-nasorostrale  
 par  deux  petites  squames;  des  granules  en  garnissent  le  
 b o r d  postérieur  et  le  bord  latéral  interne.  La  frontale  présente,  
 dans  les  trois  quarts  antérieurs  de  son  étendue,  un  sillon  longitudinal  
 peu  profond,  lly  asur  le  milieu  du  chanfrein,  comme  
 chez  le  Lézard  de  Knox,  uiie  petite  plaque  environnée  par  la  
 frontale,  les  deux  fronto-inter-naso-rostrales,  et  l'inter-naso- 
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